20/09/17:Julius Wilton « Motorhead » Simmons : Vous êtes libéré de prison.

[liliandre]

Dis-moi, j'ai entendu dire que certains avaient sorti de la merde sur moi pendant que j'étais en prison. Comme quoi, j'aurais bavé aux flics... Tu sais qui a sorti ces conneries ? Je t'ai déjà dit que je suis persuadé que c'est quelqu'un du gang qui a commandité l'attaque contre moi en prison... Le fait que je survive n'était pas dans ses plans et ceux qui propagent la merde pourraient m'aider à remonter la piste...

Tu veux que je balance ? Ce qui se dit dans le bureau reste dans le bureau.
Il crache par terre. Surtout quand c'est de la merde.

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[Es-tu armé ?]
Oui. J'ai un révolver. Dans une poche du blouson. La sécurité est mise.

Robin sent ton arme quand elle se place derrière toi.
Rassure-moi tu ne vas pas le braquer ce diner ? dit elle en plaisantant.


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- Va t'installer à une table, je vais passer commande au comptoir.

J'ai faim...

Au comptoir, Dean "Hey, Dude..."

Ho salut Julius, ca va ? Je croyais que tu étais en prison ?
Des gens se retournent.
Il les regarde avec un sourire désarmant : Mandela a fait de la prison et il a été prix nobel de la Paix.
Des gens sourient. Il reprends avec sérieux.
T'y penses au prix Nobel de la Paix, Julius ?

- - -

Nannoh
- Mets-moi la même chose pour la petite là-bas, s'teu plait...
Je montre du doigt Robin qui s'est installée sur une banquette.

Ben tu m'as vite remplacé. Il se marre.

T'as un numéro où je peux te joindre ?

Il te passe carrément un téléphone. Le numéro est dedans : si c'est pas moi qui répond, c'est la famille, tu peux avoir confiance.

Mon visage se déforme dans un rictus de haine, chaque muscle de mon corps se tend, mes poings se serrent jusqu'à couper la circulation dans mes doigts, mes yeux s'injectent de sang à la pensée des sévices que je pourrais faire subir à celui qui a osé toucher à Faith. Instinctivement, la porte de la cuisine se ferme (Science des portails). La mâchoire serrée, je murmure son prénom.

- Faith...

Elle sursaute à la porte qui claque.
Elle a changé. Pas épargnée par la guerre et elle perd son père. Avec des vautours autourde sa boutqiue.
Tu l'étreins. Elle pleure.

C'est bien, c'est un bon gars, le Nannoh.

Il est gentil, je sais pas comment je ferais sans lui.

Et puis Max, c'était quelqu'un que j'appréciais beaucoup.

Je sais. J'ai gardé sa moto.

- Toi, ça a pas l'air d'être la grande forme. Faut que tu te ménages... que tu te reposes. S'il faut, on peut te filer un coup de main... On peut envoyer quelqu'un du bar pour passer un coup de balai avant la fermeture ou faire un peu de plonge.

J'sais pas. J'vais peut-être vendre.

Tourment : Ben oui. Vends, prends la moto et tire-toi ! Las Vegaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasssssssssss.
Foi : Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?!

J'approche la main de son front, comme pour prendre la température. Je ferme les yeux, puis les rouvre une fois que j'ai ramené ma main.
- Quelqu'un t'a fait du mal... il y a peu... ce matin... ou t'as dit des choses blessantes... Quelqu'un est revenu te mettre la pression ? Dis moi qui c'est...

Elle verse encore quelques larmes.
C'est un avocat, Maître Tergance. Il me harcèle.
Elle a un coup d'oeil vers le pistolet posé sur son bureau.
Je crois qu'il a envoyé des gars pour me faire peur. Ou pire...
Elle soupire : heureusement mon cuistot est intervenu. C'est le genre de cuistot "Piège en Haute Mer". L'humour en moins.
Elle s'essuie les yeux.
Mais il est repassé ce matin. Et j'ai peur, ça me colle à la peau. Je crois qu'il a tué mon père...J'ai peur chaque minute que Dieu fait.

[angelo]

Tu veux que je balance ? Ce qui se dit dans le bureau reste dans le bureau.
Il crache par terre. Surtout quand c'est de la merde.

Je lui pose la main sur le torse et lui attrape la chemine. Je sens monter en moi la rage. Les traits de mon visage se déforment, mes yeux montent en intensité. Le calme et la coolitude que je dégage d'habitude se transforment en une animalité et une aura de menace qui n'est pas dirigée contre Uncle, mais qu'il doit ressentir.

- N'oublie pas qui je suis, Uncle, et pourquoi je n'étais pas présent à cette putain de réunion. Mon corps a été transpercé par plus de couteaux que Saint Sébastien a reçu de flèches... Et tu vois je suis encore là. Les Jamaïcains pensent que je suis immortel et ils ont raison. Donc je ne te demande pas de balancer mais de te confesser au VP des Titans.

Je relâche l'étreinte et me calme lentement.

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Au comptoir, Dean "Hey, Dude..."
Ho salut Julius, ca va ? Je croyais que tu étais en prison ?
Des gens se retournent.
Il les regarde avec un sourire désarmant : Mandela a fait de la prison et il a été prix nobel de la Paix.
Des gens sourient. Il reprends avec sérieux.
T'y penses au prix Nobel de la Paix, Julius ?

Je me tourne vers le Dude.

- Hey Dude, comment ça va ?

Je le checke.

- Pour le prix Nobel de la Paix, c'est pas gagné, tu sais... T'as pas qu'à proposer mon nom. Nannoh, tu serviras une brique de lait frais à mon ami Dude, s'il te plait. Je commence le lobbying.

Je lance un clin d'oeil au Dude.

- - -

Ben tu m'as vite remplacé. Il se marre.

- Tu sais que je peux pas dormir dans un lit vide.

Je me marre également.

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J'sais pas. J'vais peut-être vendre.

Tourment : Ben oui. Vends, prends la moto et tire-toi ! Las Vegaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasssssssssss.
Foi : Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?!

- Partir, ouais... Faire son baluchon, enfourcher sa moto et partir.... C'est tentant.... C'est pas ce qu'a fait ton père... et il l'a payé de sa vie. Mais il était seul. Et toi tu n'es pas seule. Tu n'es plus seule. Si Max est pas parti, c'est qu'il savait que ce lieu est important pour tout un tas de gens. Regarde-les de l'autre côté du comptoir... Et puis ici c'est Philly... On n'abandonne pas à Philly. Jamais.

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Elle verse encore quelques larmes.
C'est un avocat, Maître Tergance. Il me harcèle.
Elle a un coup d'oeil vers le pistolet posé sur son bureau.
Je crois qu'il a envoyé des gars pour me faire peur. Ou pire...
Elle soupire : heureusement mon cuistot est intervenu. C'est le genre de cuistot "Piège en Haute Mer". L'humour en moins.
Elle s'essuie les yeux.
Mais il est repassé ce matin. Et j'ai peur, ça me colle à la peau. Je crois qu'il a tué mon père...J'ai peur chaque minute que Dieu fait.

Tergance... J'ai un nom, mais pas le vrai. J'étais le Gardien des Clefs de la Forge Divine et si je décide qu'il ne rentre pas dans ce lieu, il restera dehors.

- Si je suis sorti de ma prison maintenant et que je me retrouve ici, c'est un signe. Tu as Nannoh et ce cuistot. Je suis là aussi et je m'arrangerai pour que le club assure une présence régulière au Black Coffee. Tu n'auras pas à affronter ce démon seule, plus jamais. J'en fais ma mission. Peut-être que si j'arrive à te sauver, j'arriverai à me sauver...

Je m'imprègne de mes paroles et en fait un Serment à moi-même.

- Tu as un endroit sûr où dormir quand tu n'es pas au Coffee ?

[liliandre]

Vision. UNCLE. Le traitre contacte.

phpBB [media]

C'est la nuit.
Une personne sort un portable prépayé. Tu ne vois pas son visage. C'est sur une route, une friche industrielle ? ou les docks ?
La vision se déplace au même moment. Car tu te concentres sur Uncle.
Uncle a lui aussi un téléphone entre les mains. Tu ne sais pas à qui il parle. En fait tu as l'impression qu'il écoute.
Il semble regarder dans la direction du point de vue de la vision.
Ca y est, je sais qui est la balance.

- - -

Je me tourne vers le Dude.
- Hey Dude, comment ça va ?
Je le checke.
- Pour le prix Nobel de la Paix, c'est pas gagné, tu sais... T'as pas qu'à proposer mon nom. Nannoh, tu serviras une brique de lait frais à mon ami Dude, s'il te plait. Je commence le lobbying.
Je lance un clin d'oeil au Dude.

Dude regarde l'immense verre se remplir de lait avec gourmandise.
Il te rend ton clin d’œil.

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- Partir, ouais... Faire son baluchon, enfourcher sa moto et partir.... C'est tentant.... C'est pas ce qu'a fait ton père... et il l'a payé de sa vie. Mais il était seul. Et toi tu n'es pas seule. Tu n'es plus seule. Si Max est pas parti, c'est qu'il savait que ce lieu est important pour tout un tas de gens. Regarde-les de l'autre côté du comptoir... Et puis ici c'est Philly... On n'abandonne pas à Philly. Jamais.

La détresse de Faith te touche plus profondément encore que tu ne l'aurais cru. [Rédempteur]

Foi : Elle n'est plus seule.

La vision d'une mauvaise personne s’approchant d'elle se forme dans ton esprit alors que tu lui parles.

- Tu as un endroit sûr où dormir quand tu n'es pas au Coffee ?

Je dors au-dessus. J'ai une coloc' mais j'ai peur de lui attirer des ennuis.

L'image se précise. Science des Motifs Tu fermes les yeux pour te concentrer.

T'as merdé Faith ! lui dit-il la haine dans les yeux.
Elle est décontenancée par ce visage qu'elle connait. Il lève le poing !
NON !
Il est quinze heures sur sa montre. Ca ressemble à la rue où on livre, juste derrière.

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Dans la cuisine du Black Coffee, les ailes d'Aramphael, Gardien des Clefs de La Forge se déploient pour protéger sa rédemptrice.
Sans le vouloir, Julius se révèle. Tu sens tes ailes !
Faith regarde Aramphael, l'Ange au visage brulé par le Feu de la Forge. Ses ailes se baissent lentement. Son visage étrangement baigné par les néons de la cuisine. Faith porte la main à sa bouche.

Tu rouvres les yeux... Tes ailes ont disparu. La nouvelle serveuse entre.

Elle s'adresse à Faith.
Il me faut des œufs brouillés et du bacon, ça commence à manquer. Hoho Faith, des œufs et du Bacon ?

Un ange passe...

[angelo]

Tout le monde est sur la piste du traitre... C'est rassurant.

Je vais m'occuper des motos (celles des membres qui viennent à la réunion) et préparer la réunion du lendemain avec les autres. Je constitue les équipes, celles décidées avec Howard, et je briefe tout le monde rapidement.

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[HRP] la porte était scellée donc la serveuse doit s'adresser à elle depuis le comptoir [/HRP]

Je me retourne vers la serveuse.

- Elle s'en occupe, merci.

Je lui fais un sourire pour lui passer un message. Tout va bien.

- Est-ce que tu peux dire à la jolie blonde qui m'attend que j'arrive tout de suite ? Merci.

Je me retourne à nouveau vers Faith, la ramenant les pieds sur terre.

- Je t'aurais bien proposer de crêcher à la casse mais tu peux pas laisser le Black Coffee et ta coloc' seuls. On va plutôt assurer une surveillance la nuit. Il y aura toujours deux Titans dans les parages, même la nuit. Hésite pas non plus à inviter ton cuistot de temps en temps pour une soirée pyjama.

Je vais pour retourner dans la salle et rejoindre Robin. Juste avant de passer la porte et la desceller, je me retourne à nouveau vers elle.

- Dis-moi. Si je te dis homme blanc, entre trente et quarante ans, certainement un ancien militaire, les cheveux dégarnis sur le devant, visage allongé, menton assez fort, front haut, barbe courte et une cicatrice au dessus de la tempe droite, ça te dit quelque chose ?

[liliandre]

Je clarifie C'est Uncle qui dit "Ca y est, je sais qui est la balance". (pas ton tourment)

C'est la nuit.

Une personne sort un portable prépayé. Tu ne vois pas son visage. C'est sur une route, une friche industrielle ? ou les docks ?

La vision se déplace au même moment. Car tu te concentres sur Uncle.
Uncle a lui aussi un téléphone entre les mains. Tu ne sais pas à qui il parle. En fait tu as l'impression qu'il écoute.

Il semble regarder dans la direction du point de vue de la vision et d'un ton implacable dit : "Ça y est, je sais qui est la balance".

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la porte était scellée donc la serveuse doit s'adresser à elle depuis le comptoir.
Depuis le comptoir puisque la porte est scellée.

- - -

- Dis-moi. Si je te dis homme blanc, entre trente et quarante ans, certainement un ancien militaire, les cheveux dégarnis sur le devant, visage allongé, menton assez fort, front haut, barbe courte et une cicatrice au dessus de la tempe droite, ça te dit quelque chose ?

Elle semble réagir à la cicatrice : Duffy ? un membre de ma patrouille.

Elle a un regard absent quelques instants...

[angelo]

[HRP]Je corrige mon post, j'avais pas compris ça du tout ![/HRP]

[angelo]

Elle semble réagir à la cicatrice : Duffy ? un membre de ma patrouille.

Elle a un regard absent quelques instants...

- Il va venir te voir bientôt. Prépare-toi... Ce n'est pas un hasard, je pense que c'est lié à Tergance et à ces machinations. Il a sûrement fouillé dans ton passé et cherché à trouver des choses pour te déstabiliser... Mais tu as vu la Lumière, plus rien ne doit te déstabiliser maintenant.

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Je m'approche d'elle jusqu'à la frôler et je me penche jusqu'à son oreille.

- Je m'appelle Aramphael, Gardien des Clefs de la Forge. Si tu prononces mon nom, je t'entendrai et tu entendras ma voix.

Je me relève.

- Ne répète ce nom à personne, car il donne du pouvoir sur moi à ceux qui savent s'en servir.

Je quitte la cuisine et retourne en salle m'installer avec Robin. J'ai pris sa commande au comptoir en passant et je marche au rythme de la musique du juke box.

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- Du bacon et des oeufs pour la 3 !

[liliandre]

Faith écoute.
Encore sous le coup de la révélation.
Elle regarde la cuisine.

La serveuse parvient enfin à rentrer en cherchant quelques secondes ce qui lui bloquait la porte, elle prend le bacon et les oeufs.

La serveuse vient vous apporter la commande. Le bacon est trop cuit.
La serveuse hoche la tête avant que tu ne parles (ou pas).
Porte bloquée, Bacon grillé. Ça vous apprendra à trainer dans mes pattes.

Robin sourit et plante avec voracité sa fourchette dans le bacon. De toute façon on va en reprendre !

[Il y aura toujours deux Titans dans les parages, même la nuit.]
Je considère que Bubble spécialisé dans la protection en prison est chargé d'organiser ça.
Lui donnes-tu des précisions ?
Lui parles-tu de Tergance ou de Duffy ?
[Après ta réponse, j'ouvrirais Pale Rider (la rencontre avec les jamaïcains)].

[angelo]

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en fond sonore

Je mange mes oeufs et mon bacon avec un bon café noir. Ces goûts me sont étrangement familiers et ramènent à moi des souvenirs de mon hôte, me berçant d'une certaine nostalgie. Je profite un moment de ce moment avec Robin, la regardant manger de bon coeur, admirant cette création et l'immense complexité du fonctionnement de son corps. Cette mécanique m'impressionne et moi qui était au coeur du principe créateur, dont je n'ai que des souvenirs très vagues, plus une impression, des sensations diffuses comme la chaleur de la Forge ou les bruits autour de moi, je ne peux que m'extasier devant l'ultime oeuvre du Créateur.

- Et ben, on a l'impression que t'as pas mangé depuis des semaines ! dis-je un brin moqueur. Je suis content que cet endroit te plaise.

D'un geste à Nannoh (ou la serveuse si elle est pas loin), je fais signe de nous remettre la même.

- En attendant que la prochaine commande arrive, parle-moi un peu de toi. C'est quoi ton histoire ?

J'essaye d'être le plus engageant possible et c'est un échange que je souhaite. Je rebondis sur son histoire quand elle peut être liée à celle de mon hôte. Si elle raconte des choses vraiment personnelles, je pose ma main sur la sienne. Je suis vraiment présent à cette conversation.

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Une fois le déjeuner terminé, je propose à Robin de la ramener quelque part. Avant de partir, pendant qu'elle se prépare ou passe aux toilettes, je passe un coup de fil à Bubble avec le téléphone qu'Uncle m'a passé. Je laisse un message s'il ne répond pas. Sinon la conversation, de mon côté, lui passe les mêmes infos.

- Hey Bubble, Julius à l'appareil. Je t'appelle pour le Black Coffee. J'espère qu'on va valider ça rapidement avec les autres, mais j'aimerais qu'on laisse pas le rade tout seul. Je sais pas si t'es déjà au courant mais y'a pas mal de merde dans le quartier. La petite de Max se fait emmerder par un cabinet d'avocats qu'hésite pas à envoyer des gros bras ou des scribouillards pour lui foutre le moral à zéro. Faut se méfier de tout ce qui ressemble à un ancien militaire. Y'en a qui doit se pointer bientôt, genre patibulaire, un peu dégarni avec une cicatrice sur la tempe droite... A surveiller comme le lait sur le feu....
Elle dort au dessus donc ça serait bien qu'on traine aussi dans les parages la nuit. Elle a une coloc' qu'elle peut pas laisser seule. J'crois pas que ce soit raisonnable de laisser le rade tout seul non plus. Un four qui fuit, une étincelle est si vite arrivée... si tu vois ce que je veux dire. Et puis les faire crécher ailleurs, ça sert à rien... ça montre de la faiblesse. Hésite pas à me rappeler à ce numéro, si tu veux plus de détails... Et passe à la casse un des ces quatre, histoire que je jette un oeil à ta BDN...

J'ai pris une référence d'argot motard en français car on écrit en français, mais faut imaginer l'équivalent en anglais.
http://www.motards-idf.fr/forum/vocabul ... d-t23.html
BDN : Brèle de nain A l'origine, moto légère convenant bien aux poireaux. Par extension, titre honorifique de la moto la plus représentée lors d'une concentre.
Poireau : motard qui roule en costard et qui se traîne.
Poireau : Motard qui se traine sur la route, Quelqu’un qui roule très lentement.
Poireau : Motard débutant ou peu sûr de lui.

[liliandre]

Hé bien, j'avais un groupe de country folk et j'ai cru que nous pouvions en vivre.
Beaucoup d'appelés, peu d'élus.
J'ai voulu m'accrocher mais mon petit frère est tombé malade. Une maladie orpheline.
J'ai du lâcher le groupe. J'ai donné des cours de guitare, de chant, pris un boulot de serveuse dans un restaurant.
La nuit j'ai trouvé un boulot de danseuse au "Saloon".
On n'a pas tardé à me proposer de l'argent pour des prestations privées.
Une fois j'ai du m'enfuir, j'ai eu trop peur. Javais pris un coup sous la pommette..
Elle désigne l'endroit.
Mon patron s'en ait aperçu. Il m'a dit que je déconnais. Je lui ai dit pourquoi je faisais ça.
Il m'a dit de passer par Francis ou lui si je partais avec un client.
C'était ça ou j'arrête ou je dégage.
Elle se ressert du café. Pour moi chaque dollar compte.
Et toi ? c'est quoi ton histoire ? Il y a des moments ton regard se perd dans le vide...

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Le Black Coffee, le temple de la tarte tatin pas chère ?...
J'organise ça.
Puisque j'entends que tu y es. demande à mettre une part de côté pour moi. J'arrive.