Tu veux que je balance ? Ce qui se dit dans le bureau reste dans le bureau.Dis-moi, j'ai entendu dire que certains avaient sorti de la merde sur moi pendant que j'étais en prison. Comme quoi, j'aurais bavé aux flics... Tu sais qui a sorti ces conneries ? Je t'ai déjà dit que je suis persuadé que c'est quelqu'un du gang qui a commandité l'attaque contre moi en prison... Le fait que je survive n'était pas dans ses plans et ceux qui propagent la merde pourraient m'aider à remonter la piste...
Il crache par terre. Surtout quand c'est de la merde.
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Robin sent ton arme quand elle se place derrière toi.[Es-tu armé ?]
Oui. J'ai un révolver. Dans une poche du blouson. La sécurité est mise.
Rassure-moi tu ne vas pas le braquer ce diner ? dit elle en plaisantant.
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J'ai faim...- Va t'installer à une table, je vais passer commande au comptoir.
Au comptoir, Dean "Hey, Dude..."
Ho salut Julius, ca va ? Je croyais que tu étais en prison ?
Des gens se retournent.
Il les regarde avec un sourire désarmant : Mandela a fait de la prison et il a été prix nobel de la Paix.
Des gens sourient. Il reprends avec sérieux.
T'y penses au prix Nobel de la Paix, Julius ?
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Ben tu m'as vite remplacé. Il se marre.Nannoh
- Mets-moi la même chose pour la petite là-bas, s'teu plait...
Je montre du doigt Robin qui s'est installée sur une banquette.
Il te passe carrément un téléphone. Le numéro est dedans : si c'est pas moi qui répond, c'est la famille, tu peux avoir confiance.T'as un numéro où je peux te joindre ?
Elle sursaute à la porte qui claque.Mon visage se déforme dans un rictus de haine, chaque muscle de mon corps se tend, mes poings se serrent jusqu'à couper la circulation dans mes doigts, mes yeux s'injectent de sang à la pensée des sévices que je pourrais faire subir à celui qui a osé toucher à Faith. Instinctivement, la porte de la cuisine se ferme (Science des portails). La mâchoire serrée, je murmure son prénom.
- Faith...
Elle a changé. Pas épargnée par la guerre et elle perd son père. Avec des vautours autourde sa boutqiue.
Tu l'étreins. Elle pleure.
Il est gentil, je sais pas comment je ferais sans lui.C'est bien, c'est un bon gars, le Nannoh.
Je sais. J'ai gardé sa moto.Et puis Max, c'était quelqu'un que j'appréciais beaucoup.
J'sais pas. J'vais peut-être vendre.- Toi, ça a pas l'air d'être la grande forme. Faut que tu te ménages... que tu te reposes. S'il faut, on peut te filer un coup de main... On peut envoyer quelqu'un du bar pour passer un coup de balai avant la fermeture ou faire un peu de plonge.
Tourment : Ben oui. Vends, prends la moto et tire-toi ! Las Vegaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasssssssssss.
Foi : Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?!
Elle verse encore quelques larmes.J'approche la main de son front, comme pour prendre la température. Je ferme les yeux, puis les rouvre une fois que j'ai ramené ma main.
- Quelqu'un t'a fait du mal... il y a peu... ce matin... ou t'as dit des choses blessantes... Quelqu'un est revenu te mettre la pression ? Dis moi qui c'est...
C'est un avocat, Maître Tergance. Il me harcèle.
Elle a un coup d'oeil vers le pistolet posé sur son bureau.
Je crois qu'il a envoyé des gars pour me faire peur. Ou pire...
Elle soupire : heureusement mon cuistot est intervenu. C'est le genre de cuistot "Piège en Haute Mer". L'humour en moins.
Elle s'essuie les yeux.
Mais il est repassé ce matin. Et j'ai peur, ça me colle à la peau. Je crois qu'il a tué mon père...J'ai peur chaque minute que Dieu fait.