[Aide au CR pour Walena]
Jacob à la Caverne : Caesare Flumine.
Des nouvelles de la Bougie (boutique occulte fermée) et besoin d'expertise.
Payge au restaurant Chinois.
Aide soignante, sportive. Installée chez une amie depuis son enlèvement
Une rencontre qui va changer votre vie...remise en question.
Jacob à la Caverne : un coup juteux.
70/30 % ?
Un homme à poigne.
Prendre tout le lot est plus prudent.
Peur à Vendre : Enshagkushanna.
Bera à la Fondation : autodafé (acte de foi)
Impliquer ceux-qui-marchent-la-nuit est à double tranchant.
Des vents magyques se sont levés sur Philadelphie.
Sauvetage à l'École Marchal pour adolescents (16-19)..
La septième porte !
Dans la voiture
Deux cambrioleurs et Zaquel dans la voiture.
30/10/17 : Ecole Marchal pour adolescents.
Une bougie dans la Caverne
Coup de téléphone. C’est Jacob. Ah oui ; sa proposition : Un extrait du Caesare Flumine. Quelques pages manuscrites. Mille euros la page... Mille euros. C’est une somme. 3500 euros en comptant un geste commercial pour ces 4 pages. J’ajuste mon col. Il n’y a pas lieu d’hésiter : je passerai dans la soirée.
Jacob
Les portes de « la caverne » s’ouvrent sur moi. Un beau commerce où les objets décoratifs côtoient des pièces uniques. Au fond de la boutique, une grille de fer protège les objets les plus précieux. Dans son coffre les quatre pages du Caesare Flumine. Un document unique. Le témoignage du savoir de l’ordre teutonique, un savoir gagné dans ses expéditions en orient : les mystères de l’eau miraculeuse, la maîtrise des techniques hydrologiques.
Avec ce trésor abimé conservé sous un plexiglas, se trouvent d’autres objets que Jacob présente. Deux d’entre eux semblent d’importance: un lot de bougies et un livre à la couverture de cuir aux teintes noires et rouges, d’un rouge pourpre noirci par le temps : « la peur à vendre ». Je suis certain de leur valeur.
J’apprends de Jacob que ces pièces viennent de « La Bougie », ce magasin occulte fermé depuis peu, suite à son rachat soudain. Deux adolescents, presque des adultes, issus d’un institut pour jeunes en difficulté –l’institut Marshall- ont fait le mur et y ont fait une descente. Jacob a besoin de mon expertise pour estimer et leur acheter un deuxième lot d’objets.
Du recel…Après une courte réflexion, j’accepte. L’accord est le suivant : En plus du Caesare Flumine, je garde le livre noir écarlate et je rallonge pour m’offrir les bougies. Pour la répartition des objets du deuxième lot que nous négocierons demain soir ici même, nous ferons 70/30.
Une fois au Roi blanc, j’examine les bougies, des noires et des blanches. Des symboles occultes, certains semblables à ceux observés dans les tatouages de Rhis. Des pyramides, l’œil d’Horus, des symboles occultes. Elles contiennent à l’évidence de l’énergie magique. Elles servent en nombre impair, une par une au centre d’un rituel ou par trois. Quelque chose comme cela.
Le livre est plus inquiétant. Même si aucune magie ne s’en dégage, il n’y a qu’à le parcourir pour se rendre compte qu’il s’agit d’un ouvrage important, d’un ouvrage rare et précieux, d’un ouvrage d’une rare dangerosité. Il y est question de démonologie ; d’un de ces déchus arrachés aux enfers assez tôt pour avoir conservé un pouvoir important : un de ces déchus trop puissant pour qu’une enveloppe humaine puisse résister à sa présence : Un Earthbound, lié à un objet ancien, à une idole. Son nom, Enshagkushanna, est un savoir ouvrant à mille périls et je le cache dans un des coins les plus inaccessibles de ma mémoire. Cet ouvrage manquera immanquablement à qui a racheté « La bougie ».
La peur à vendre, un livre inquiétant.
Jacob
Les portes de « la caverne » s’ouvrent sur moi. Un beau commerce où les objets décoratifs côtoient des pièces uniques. Au fond de la boutique, une grille de fer protège les objets les plus précieux. Dans son coffre les quatre pages du Caesare Flumine. Un document unique. Le témoignage du savoir de l’ordre teutonique, un savoir gagné dans ses expéditions en orient : les mystères de l’eau miraculeuse, la maîtrise des techniques hydrologiques.
Avec ce trésor abimé conservé sous un plexiglas, se trouvent d’autres objets que Jacob présente. Deux d’entre eux semblent d’importance: un lot de bougies et un livre à la couverture de cuir aux teintes noires et rouges, d’un rouge pourpre noirci par le temps : « la peur à vendre ». Je suis certain de leur valeur.
J’apprends de Jacob que ces pièces viennent de « La Bougie », ce magasin occulte fermé depuis peu, suite à son rachat soudain. Deux adolescents, presque des adultes, issus d’un institut pour jeunes en difficulté –l’institut Marshall- ont fait le mur et y ont fait une descente. Jacob a besoin de mon expertise pour estimer et leur acheter un deuxième lot d’objets.
Du recel…Après une courte réflexion, j’accepte. L’accord est le suivant : En plus du Caesare Flumine, je garde le livre noir écarlate et je rallonge pour m’offrir les bougies. Pour la répartition des objets du deuxième lot que nous négocierons demain soir ici même, nous ferons 70/30.
Une fois au Roi blanc, j’examine les bougies, des noires et des blanches. Des symboles occultes, certains semblables à ceux observés dans les tatouages de Rhis. Des pyramides, l’œil d’Horus, des symboles occultes. Elles contiennent à l’évidence de l’énergie magique. Elles servent en nombre impair, une par une au centre d’un rituel ou par trois. Quelque chose comme cela.
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Le livre est plus inquiétant. Même si aucune magie ne s’en dégage, il n’y a qu’à le parcourir pour se rendre compte qu’il s’agit d’un ouvrage important, d’un ouvrage rare et précieux, d’un ouvrage d’une rare dangerosité. Il y est question de démonologie ; d’un de ces déchus arrachés aux enfers assez tôt pour avoir conservé un pouvoir important : un de ces déchus trop puissant pour qu’une enveloppe humaine puisse résister à sa présence : Un Earthbound, lié à un objet ancien, à une idole. Son nom, Enshagkushanna, est un savoir ouvrant à mille périls et je le cache dans un des coins les plus inaccessibles de ma mémoire. Cet ouvrage manquera immanquablement à qui a racheté « La bougie ».
La peur à vendre, un livre inquiétant.
Modifié en dernier par walena le mer. nov. 01, 2017 12:14 am, modifié 1 fois.
Une rencontre qui va changer votre vie...
Après une nuit de sommeil bien mérité, je m’occupe des affaires courantes de la boutique avant de rejoindre Payge qui poursuit sa convalescence chez une amie, loin de ce quartier où sa vie a basculée. Nous mangeons dans le quartier asiatique. Nous parlons de son métier d’aide-soignante, de son quotidien, de son avenir. Au dessert, dans les biscuits, deux prédictions : « une rencontre qui va changer votre vie » dans le sien et « méfies-toi du malin » pour moi. Un sourire. La pauvre femme est terriblement troublée par ces derniers jours. Comment pourrait-il en être autrement ? Par cette expérience, tout est remis en cause…
Payge
Quelques mots dans la voiture avant qu’elle ne descende. « Mon vrai nom est Zaquiel le scrutateur, héraut des aurores changeantes, gardien des portes oubliés. Prononce simplement mon nom et je saurais que tu as besoin de mon aide… »
Payge
Quelques mots dans la voiture avant qu’elle ne descende. « Mon vrai nom est Zaquiel le scrutateur, héraut des aurores changeantes, gardien des portes oubliés. Prononce simplement mon nom et je saurais que tu as besoin de mon aide… »
L'acte de foi.
Je rejoins Jacob peu avant notre rendez-vous. Je lui suggère d’acheter l’intégralité du deuxième lot. Le livre trouvé à « la bougie » est plus qu’inquiétant et il serait bon que ces jeunes ne revendent pas ces articles à droite ou à gauche pour qu’on ne remonte ni à eux, ni à nous.
Nous rencontrons les deux jeunes, un homme et une femme, 17 ans environ. Petits crackers, bières. Ils déballent leur butin. Parmi tous ces objets, quatre attirent mon attention. L’ensemble est de qualité. Une autre tournée de bières. Nous faisons une offre sur l’ensemble. Autour de 4000 dollars. Peut-être n’en espéraient-ils pas autant. Pizza et bières. Un certain malaise cependant ne les quitte pas lorsqu’ils regardent l’ensemble. Cette boutique faisait froid dans le dos. Des prélèvements de sang placés dans des tubes annotés de symboles ésotériques, une ambiance à vous glacer ; A l’institut Marshall, des jeunes faisaient le mur pour y faire des dons de sang, de cheveux, d’ongles moyennant finance. On leur demandait également leur profil astrologique et moult autres détails suspects. Les deux voleurs, après avoir neutralisé le système d’alarme se sont servi là-bas et sentent qu’un danger plane sur eux, comme un regard malveillant. Ils souhaitent profiter de ce coup pour s’échapper de l’institut et fuir Philadelphie.
Je rejoins mon échoppe par les toits, planant jusqu’à mon domicile. Un mauvais pressentiment me poursuit. Je vérifie que les items prélevés sur le butin de la bougie sont en « sécurité » au fond de mon coffre et m’endors.
Le lendemain, après m’être occupé de mon échoppe, je retourne à la lecture et à l’estimation de mes nouvelles acquisitions. Plus de doute, ce n’est pas inquiétant, c’est alarmant. Je saisis ma carte de la fondation ainsi que mon téléphone. Le cellulaire sonne, je demande à rencontrer Bera.
Bera
Une fois à "la Fondation", je lui présente les bougies ainsi que mes doutes concernant « la bougie » et l’aura sombre qui plane sur elle ; j’évoque leurs recherches occultes et le sang qu’ils utilisent. Rapidement, par son expertise, je comprends qu’il s’agit de magie hermétique liée à la démonologie et que les bougies servent de point d’ancrage, les noires servant à une périlleuse invocation, les blanches à s’en protéger.
Impossible de ne pas relier cela au livre. Je lui en parle. Je retourne à la boutique pour le chercher et lui amener. Elle n’y touche pas, l’observant. Je lui présente mes conclusions après la lecture rapide de ce traité. La démonologie, l’idole, le déchu échappé des enfers, l’Earthbound. Bien qu’aucune magie n’en émane, elle trace une ligne de sel entre elle et l’ouvrage.
Comment lutter contre ce mal dont le nom seul peut tuer ? Elle pourrait le bannir et le renvoyer dans les abysses. D’autres de sa maison sont spécialistes de la traque et de la destruction de telles créatures mais elle craint que de les appeler ne soit plus un mal qu’un bien. De même demander l’intervention de ceux qui marchent dans la nuit peut s’avérer être à double tranchant…Il n’y a nul endroit où ce livre serait à l’abri de ceux qui le recherchent. Personne ici ne serait de taille à se mettre en travers de leur route. Ni Rhis, ni Montgomery, ni moi. Elle me suggère ce qu’intérieurement je savais, ce que je craignais…détruire le livre ; par le feu.
J’observe le livre dont sa magie a fermé les pages sans qu’elle ne les touche. Détruire un savoir ancien, un témoignage unique, brûler un livre, voilà la dernière chose qu’un occuliste collectionneur souhaite faire. A travers ces pages et cette couverture de cuir, je ressens la marque des ténèbres. Les ténèbres ou la lumière ? Quel autre choix ? Je demande à Camille son briquet. Je saisis le livre d’une main, allume son feu de l’autre. La flamme rencontre le papier. Le pourpre de la couverture se rétracte et s’illumine sous la chaleur des pages embrasées. Des ténèbres jaillissent la lumière. Je repose le livre sur la table avant que la chaleur ne me blesse. Le sel entoure le livre enflammé dans un cercle parfait. Je le regarde se consumer, les yeux rivés sur les cendres brûlantes. Un autodafé. Mon acte de foi…
L'acte de foi
Nous rencontrons les deux jeunes, un homme et une femme, 17 ans environ. Petits crackers, bières. Ils déballent leur butin. Parmi tous ces objets, quatre attirent mon attention. L’ensemble est de qualité. Une autre tournée de bières. Nous faisons une offre sur l’ensemble. Autour de 4000 dollars. Peut-être n’en espéraient-ils pas autant. Pizza et bières. Un certain malaise cependant ne les quitte pas lorsqu’ils regardent l’ensemble. Cette boutique faisait froid dans le dos. Des prélèvements de sang placés dans des tubes annotés de symboles ésotériques, une ambiance à vous glacer ; A l’institut Marshall, des jeunes faisaient le mur pour y faire des dons de sang, de cheveux, d’ongles moyennant finance. On leur demandait également leur profil astrologique et moult autres détails suspects. Les deux voleurs, après avoir neutralisé le système d’alarme se sont servi là-bas et sentent qu’un danger plane sur eux, comme un regard malveillant. Ils souhaitent profiter de ce coup pour s’échapper de l’institut et fuir Philadelphie.
Je rejoins mon échoppe par les toits, planant jusqu’à mon domicile. Un mauvais pressentiment me poursuit. Je vérifie que les items prélevés sur le butin de la bougie sont en « sécurité » au fond de mon coffre et m’endors.
Le lendemain, après m’être occupé de mon échoppe, je retourne à la lecture et à l’estimation de mes nouvelles acquisitions. Plus de doute, ce n’est pas inquiétant, c’est alarmant. Je saisis ma carte de la fondation ainsi que mon téléphone. Le cellulaire sonne, je demande à rencontrer Bera.
Bera
Une fois à "la Fondation", je lui présente les bougies ainsi que mes doutes concernant « la bougie » et l’aura sombre qui plane sur elle ; j’évoque leurs recherches occultes et le sang qu’ils utilisent. Rapidement, par son expertise, je comprends qu’il s’agit de magie hermétique liée à la démonologie et que les bougies servent de point d’ancrage, les noires servant à une périlleuse invocation, les blanches à s’en protéger.
Impossible de ne pas relier cela au livre. Je lui en parle. Je retourne à la boutique pour le chercher et lui amener. Elle n’y touche pas, l’observant. Je lui présente mes conclusions après la lecture rapide de ce traité. La démonologie, l’idole, le déchu échappé des enfers, l’Earthbound. Bien qu’aucune magie n’en émane, elle trace une ligne de sel entre elle et l’ouvrage.
Comment lutter contre ce mal dont le nom seul peut tuer ? Elle pourrait le bannir et le renvoyer dans les abysses. D’autres de sa maison sont spécialistes de la traque et de la destruction de telles créatures mais elle craint que de les appeler ne soit plus un mal qu’un bien. De même demander l’intervention de ceux qui marchent dans la nuit peut s’avérer être à double tranchant…Il n’y a nul endroit où ce livre serait à l’abri de ceux qui le recherchent. Personne ici ne serait de taille à se mettre en travers de leur route. Ni Rhis, ni Montgomery, ni moi. Elle me suggère ce qu’intérieurement je savais, ce que je craignais…détruire le livre ; par le feu.
J’observe le livre dont sa magie a fermé les pages sans qu’elle ne les touche. Détruire un savoir ancien, un témoignage unique, brûler un livre, voilà la dernière chose qu’un occuliste collectionneur souhaite faire. A travers ces pages et cette couverture de cuir, je ressens la marque des ténèbres. Les ténèbres ou la lumière ? Quel autre choix ? Je demande à Camille son briquet. Je saisis le livre d’une main, allume son feu de l’autre. La flamme rencontre le papier. Le pourpre de la couverture se rétracte et s’illumine sous la chaleur des pages embrasées. Des ténèbres jaillissent la lumière. Je repose le livre sur la table avant que la chaleur ne me blesse. Le sel entoure le livre enflammé dans un cercle parfait. Je le regarde se consumer, les yeux rivés sur les cendres brûlantes. Un autodafé. Mon acte de foi…
L'acte de foi
La septième porte.
Bera approuve et Camille, inquiet, élimine les cendres résiduelles. Les paroles de la mage prennent tout leur sens. Si l’on ne peut affronter cette sombre entité qui nous menace par la force, si l’on ne peut la conjurer par sa science, la seule arme est sa foi… Repousser ce que l’on ne peut détruire. Je lui cède mes bougies qu’elle consume d’un geste…Les vents magiques se lèvent sur Philadelphie. Deux forces et d’ombre et de lumière s’y éveillent.
Bera me conseille de retrouver les deux adolescents avant qu’il ne leur arrive malheur. Je prends ma voiture et me gare le long du parc de l’institut Marshall. D’un geste j’ouvre le verrou gardant la porte de derrière. Je me glisse dans le bâtiment contenant les dortoirs. Au rez-de-chaussée, le surveillant. Pas un bruit. Il dort. Mes yeux se ferment. Il y a ici un mal qui souille l’endroit. Un mal présent depuis trop longtemps.
Tourment : Il dort! Utilise tes griffes et égorge ce porc! Libérer les autres ne sera plus qu’un jeu d’enfant !
Foi : Sauve les enfants ! Seuls comptent leurs vies ! Leur salut est un pas effectué vers le tien.
Sa lumière brille encore dans mon âme et force mon tourment à se taire. Je franchis le couloir et monte à l’escalier.
Premier étage : le dortoir des garçons. Il y a là au moins une dizaine de portes. Comment le trouver au plus tôt et sans bruit ? Je mets un genou à terre dans une courte prière.
7 comme la somme des vertus cardinales et théologales. 7 comme le nombre clef de l’Apocalypse, les 7 églises, les 7 étoiles, les 7 sceaux, les 7 trompettes, les 7 tonnerres...7 comme les sept sphères célestes. 7 comme les jours de la Genèse. 7 est le nombre de la perfection de la création.
Je marche à pas décidés et m’approche de la septième porte que j’ouvre. Je me glisse dans la chambre. Deux lits. Deux jeunes hommes. Le jeune garçon que je cherche est l’un d’eux !!!
Tourment : Mais c'est pas vrai!!!
Foi : ... Un silence plus pénétrant de vérité que le plus avisé des discours.
Je le réveille à la hâte et le persuade de me suivre. Il me guide vers l’étage supérieur où nous retrouvons sa compagne. Par une gouttière, nous rejoignons le parc puis ma voiture dans laquelle nous prenons place. Il est temps de partir…
Bera me conseille de retrouver les deux adolescents avant qu’il ne leur arrive malheur. Je prends ma voiture et me gare le long du parc de l’institut Marshall. D’un geste j’ouvre le verrou gardant la porte de derrière. Je me glisse dans le bâtiment contenant les dortoirs. Au rez-de-chaussée, le surveillant. Pas un bruit. Il dort. Mes yeux se ferment. Il y a ici un mal qui souille l’endroit. Un mal présent depuis trop longtemps.
Tourment : Il dort! Utilise tes griffes et égorge ce porc! Libérer les autres ne sera plus qu’un jeu d’enfant !
Foi : Sauve les enfants ! Seuls comptent leurs vies ! Leur salut est un pas effectué vers le tien.
Sa lumière brille encore dans mon âme et force mon tourment à se taire. Je franchis le couloir et monte à l’escalier.
Premier étage : le dortoir des garçons. Il y a là au moins une dizaine de portes. Comment le trouver au plus tôt et sans bruit ? Je mets un genou à terre dans une courte prière.
7 comme la somme des vertus cardinales et théologales. 7 comme le nombre clef de l’Apocalypse, les 7 églises, les 7 étoiles, les 7 sceaux, les 7 trompettes, les 7 tonnerres...7 comme les sept sphères célestes. 7 comme les jours de la Genèse. 7 est le nombre de la perfection de la création.
Je marche à pas décidés et m’approche de la septième porte que j’ouvre. Je me glisse dans la chambre. Deux lits. Deux jeunes hommes. Le jeune garçon que je cherche est l’un d’eux !!!
Tourment : Mais c'est pas vrai!!!
Foi : ... Un silence plus pénétrant de vérité que le plus avisé des discours.
Je le réveille à la hâte et le persuade de me suivre. Il me guide vers l’étage supérieur où nous retrouvons sa compagne. Par une gouttière, nous rejoignons le parc puis ma voiture dans laquelle nous prenons place. Il est temps de partir…
Re: 30/10/17 : Ecole Marchal pour adolescents.
Les deux ados regardent l'institut disparaitre derrière eux.
Demain on va manquer à l'appel. Ils vont prévenir mes parents et peut-être le juge.
-Ils préviendront ma mère, c'est sûr. Ça va leur faire tout drôle quand elle va leur répondre : "c'est pour ça que vous me dérangez ?!"...
-On n'a pas encore assez de fric pour la Californie.
-Faut aller au Canada.
-Sans nos papiers ? C'est mort.
Il regarde la route à présent.
Des papiers, ça coute une blinde.
Ils finissent par te regarder (et t'écouter si tu avais tenté de prendre la parole jusque là^^)
Demain on va manquer à l'appel. Ils vont prévenir mes parents et peut-être le juge.
-Ils préviendront ma mère, c'est sûr. Ça va leur faire tout drôle quand elle va leur répondre : "c'est pour ça que vous me dérangez ?!"...
-On n'a pas encore assez de fric pour la Californie.
-Faut aller au Canada.
-Sans nos papiers ? C'est mort.
Il regarde la route à présent.
Des papiers, ça coute une blinde.
Ils finissent par te regarder (et t'écouter si tu avais tenté de prendre la parole jusque là^^)
Re: 30/10/17 : Ecole Marchal pour adolescents.
Je regarde l'asphalte dérouler sous mes yeux, une ligne de lumière intermittente au milieu d'un chemin gris anthracite. Est-ce une métaphore de notre destinée, de la leur?
-Californie ou Canada, les deux semblent raisonnables, mais il va surtout vous falloir faire profil bas. Loin des radars, loin de ceux qui pourraient vous retrouver, loin des larcins ou de tout ce qui pourrait mettre vos poursuivants sur votre piste.
J'ajuste le rétroviseur, vérifiant que l'on ne soit pas suivi.
-Il vous faut de nouveaux papiers et une nouvelle identité. Un nouvel âge...18 ans ce sera mieux pour vous...
Je soupire.
-Si ce que vous soupçonnez est à la hauteur de ce que je pressens, aucune précaution ne sera de trop. Je vais appeler des amis de confiance pour gérer les côtés administratifs et opérationnels.
Je leur jette un regard apaisé malgré la tension.
-Vous êtes à l'aube d'une nouvelle vie, aux premières lueurs d'une aurore changeante.
Un sourire léger apparait sur mon visage...
Un nouveau départ, une nouvelle chance; un trait tiré sur les errances d'une vie passée. Une rédemption pour ceux qui n'ont peut-être eu d'autre choix que de marcher sur un fil suspendu au dessus des abysses.
-A vous de savoir ce que vous en ferez. Ce choix vous appartient.
"L'ombre ou la lumière..."
-Chaque pas qui vous éloigne de ces gens et de cet institut est un pas dans la bonne direction, un pas vers l'espoir et la lumière.
Je compose le numéro de la fondation puis colle mon téléphone contre l'oreille.
-Californie ou Canada, les deux semblent raisonnables, mais il va surtout vous falloir faire profil bas. Loin des radars, loin de ceux qui pourraient vous retrouver, loin des larcins ou de tout ce qui pourrait mettre vos poursuivants sur votre piste.
J'ajuste le rétroviseur, vérifiant que l'on ne soit pas suivi.
-Il vous faut de nouveaux papiers et une nouvelle identité. Un nouvel âge...18 ans ce sera mieux pour vous...
Je soupire.
-Si ce que vous soupçonnez est à la hauteur de ce que je pressens, aucune précaution ne sera de trop. Je vais appeler des amis de confiance pour gérer les côtés administratifs et opérationnels.
Je leur jette un regard apaisé malgré la tension.
-Vous êtes à l'aube d'une nouvelle vie, aux premières lueurs d'une aurore changeante.
Un sourire léger apparait sur mon visage...
Un nouveau départ, une nouvelle chance; un trait tiré sur les errances d'une vie passée. Une rédemption pour ceux qui n'ont peut-être eu d'autre choix que de marcher sur un fil suspendu au dessus des abysses.
-A vous de savoir ce que vous en ferez. Ce choix vous appartient.
"L'ombre ou la lumière..."
-Chaque pas qui vous éloigne de ces gens et de cet institut est un pas dans la bonne direction, un pas vers l'espoir et la lumière.
Je compose le numéro de la fondation puis colle mon téléphone contre l'oreille.
Re: 30/10/17 : Ecole Marchal pour adolescents.
Bonsoir Monsieur Wright, vous ne dormez jamais ?Je compose le numéro de la fondation puis colle mon téléphone contre l'oreille.
Tu reconnais la voix de Camille et une forme d'ironie.
Que puis-je pour vous ?
Re: 30/10/17 : Ecole Marchal pour adolescents.
-Bonsoir. Je crains en effet que jours et nuits confondues ne comptent pas assez d'heures pour m'offrir le sommeil nécessaire.
Je poursuis avec un ton plus sérieux.
-Et bien, je ne sais pas si vous êtes personnellement au courant de l'affaire, mais disons que j'ai suivi les conseils prodigués par Bera.
Je laisse une courte pause afin de choisir mes mots
-Je suis en voiture avec les deux personnes en danger dont je lui ai parlé. La menace est écarté pour le moment mais je crois que j'aurais encore besoin de vos talents ou de ses siens pour m'assurer de leur salut. Pour m'assurer qu'ils n'auront jamais plus à affronter le mal qu'ils ont quitté.
Je laisse à nouveau planer le silence.
-Peut-être avez vous chez vous ou parmi vos contacts quelqu'un capable de leur fournir de nouveaux papiers d'identité. Des passeports par exemple. En tous cas, une solution pour qu's puissent voyager en sécurité...
Je poursuis avec un ton plus sérieux.
-Et bien, je ne sais pas si vous êtes personnellement au courant de l'affaire, mais disons que j'ai suivi les conseils prodigués par Bera.
Je laisse une courte pause afin de choisir mes mots
-Je suis en voiture avec les deux personnes en danger dont je lui ai parlé. La menace est écarté pour le moment mais je crois que j'aurais encore besoin de vos talents ou de ses siens pour m'assurer de leur salut. Pour m'assurer qu'ils n'auront jamais plus à affronter le mal qu'ils ont quitté.
Je laisse à nouveau planer le silence.
-Peut-être avez vous chez vous ou parmi vos contacts quelqu'un capable de leur fournir de nouveaux papiers d'identité. Des passeports par exemple. En tous cas, une solution pour qu's puissent voyager en sécurité...
Re: 30/10/17 : Ecole Marchal pour adolescents.
Je vous rappelle.
5 minutes passent. Il rappelle.
Je peux vous obtenir de faux papiers dès cette nuit. Rejoignez-moi à la Fondation.
La boutique ferme. (Pour rappel, elle doit sa réputation auprès des goths du fait qu'elle ouvre toute une partie de la nuit).
Camille fume une cigarette. Il tient un petit sachet noir aux liserés dorés.
Mais comme il n'a pas de photo, ça ne peux pas être des passeports.
Ho le look oldies...Echappé d'un film noir et blanc...
Camille ouvre la portière.
Bonsoir.
Il monte passager avant.
J'aime les vieux films. Je viens avec vous. Mon contact nous attend sur les docks. Entrée sud. Le temps que je dois accorder au livre que vous nous avez prêté devra être récupéré. Cela reportera le retour du prêt. Ce n'est pas gênant j'imagine...
Il sort une arme qu'il vérifie. Les deux jeunes se font petits.
Vous devez vous douter que nous n'avons pas de vendeur sous la main.
Tu roules. [Insert possible]
Camille regarde le jeune homme. Tu laisseras ton arme dans la voiture.
-Pourquoi ?
-Tu as déjà tué plusieurs personnes ?
-Non...
-La personne que nous allons rencontrer oui. Nous ne voudrions pas qu'elle se méprenne sur nos intentions. N'est-ce pas ?
Vous arrivez dans une zone des docks qui est très surveillée.
A partir de là, il y a des barrières.
Camille décroche son téléphone.
Nous sommes arrivés.
Nous sommes 4.
3 ustensiles.
La commande.
2 paquets.
Le garde à la guérite sort des jumelles et regarde dans votre direction.
La barrière se lève.
Vous êtes sûr que ca craint pas ?
[Que fais-tu ?]
5 minutes passent. Il rappelle.
Je peux vous obtenir de faux papiers dès cette nuit. Rejoignez-moi à la Fondation.
La boutique ferme. (Pour rappel, elle doit sa réputation auprès des goths du fait qu'elle ouvre toute une partie de la nuit).
Camille fume une cigarette. Il tient un petit sachet noir aux liserés dorés.
Mais comme il n'a pas de photo, ça ne peux pas être des passeports.
Ho le look oldies...Echappé d'un film noir et blanc...
Camille ouvre la portière.
Bonsoir.
Il monte passager avant.
J'aime les vieux films. Je viens avec vous. Mon contact nous attend sur les docks. Entrée sud. Le temps que je dois accorder au livre que vous nous avez prêté devra être récupéré. Cela reportera le retour du prêt. Ce n'est pas gênant j'imagine...
Il sort une arme qu'il vérifie. Les deux jeunes se font petits.
Vous devez vous douter que nous n'avons pas de vendeur sous la main.
Tu roules. [Insert possible]
Camille regarde le jeune homme. Tu laisseras ton arme dans la voiture.
-Pourquoi ?
-Tu as déjà tué plusieurs personnes ?
-Non...
-La personne que nous allons rencontrer oui. Nous ne voudrions pas qu'elle se méprenne sur nos intentions. N'est-ce pas ?
Vous arrivez dans une zone des docks qui est très surveillée.
A partir de là, il y a des barrières.
Camille décroche son téléphone.
Nous sommes arrivés.
Nous sommes 4.
3 ustensiles.
La commande.
2 paquets.
Le garde à la guérite sort des jumelles et regarde dans votre direction.
La barrière se lève.
Vous êtes sûr que ca craint pas ?
[Que fais-tu ?]