Chris : une nuit chez les loups.

[liliandre]

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Tu ouvres le feu. Malgré la distance, tu touches. Une partie de la barque de bois explose dans la figure d'Ustraferas.

(3 dégats, echec crit. encaissement : - 3 A)

Ustraferas reste couché dans la barque qui passe hors de portée.

Derrière toi un coup de feu.

Payge tire dans la jambe du possédé qui tombe à terre, inconscient.

Les campeurs sont sidérés.

Un nouveau réchaud explose. Les flammes dévorent la tente.

Les campeurs commencent à s'enfuir pour certains, à se regrouper pour d'autres.

Tu jettes un coup d'oeil à Sam. Il s'est changé en crinos. Tu regardes Walter "One-shot" a.k.a Wosh. Tu ne vois que ses jambes tranchées à mi-cuisses dans les buissons qu'il avait choisi pour cachette. Le haut du corps a disparu. Sam passe ses griffes sur les rochers et dchire le voile. Il disparait !

[que fais-tu ?]

[walena]

Je regarde la barque s'éloigner, Ustraferas allongé à son bord.

Un coup de semonce qu devrait te faire réfléchir mon frère...

Je me retourne. Un autre coup de feu. Payge. Puis un autre réchaud qui explose. Je tente d'analyser la situation aussi vite que possible mais la situation est si chaotique...Un des loups coupés en deux...

Peut-être savais-je jadis rendre la vie, mais la situation dépasse mes compétences de médecine.

Un corps si robuste coupé en deux...

Quelle puissance faut-il pour réussir un tel coup...Et sans un bruit...

Sam déchire le voile.

Il semble que la menace provienne d'une autre réalité. Une réalité où je n'ai guère de prise.

Tous mes sens en alerte, je décide d'évacuer les campeurs qui seraient piégés par les flammes ou frappés de stupeur, tout en couvrant Payge. Je déplacerais ensuite le corps du blessé par balle.

[liliandre]

Olivia, alertée par ton coup de fusil à pompe, tire elle aussi son arme a une plus grande portée. Son tir est parfait. (4 succ diff 9)
Toute la surface de la barque est remplie d'impact de fusil automatique.

- - -

Les campeurs qui se regroupent forment un groupe compact. Ils réagissent aux coups de feu et aux explosions comme à la présence des Crinos.

Les campeurs qui fuient (pour les mêmes raisons) partent en ordre dispersé aux quatre coins de la forêt. Certains prennent des barques.

Payge crie FBI ! A terre ! A terre ! Elle s'approche du blessé. Ses yeux sont à nouveau normaux. Tu devines que le spectre qu'il l'a possédé est à l'origine des explosion de réchaud à gaz. Ces explosions se font distantes puis s'arrête à mesure que la colère du spectre diminue. Ustraferas n'est plus à portée pour l'entretenir. Tu stabilises le campeur. (3succ)

Mais un silence inhabituel s'est abattu sur la forêt.
Un silence trompeur.
Les cris qui te parviennent des campeurs paniqués qui ont fui sont rassurants. Car une partie de la forêt s'est tue. Comme une partie des campeurs enfuis. Au sud ouest : aucun son. quelque chose se meut en silence. Et se nourrit.

Tu aperçois la chose entre deux arbres. Quatre crinos la sentent et s'en approchent dans le but de l'encercler.

[walena]

Les balles criblent la barque d'impacts. Un tir précis. L'oeuvre d'un tireur d'élite.

La probabilité d'un miracle a toujours été faible Ustraferas...

J'ai un regard bienveillant vers mon agent du FBI préférée avant de stabiliser le campeur. Après la panique et les cris, un silence de mort emplit les bois. Un silence de circonstance. L'immonde créature qui se meut n'a pu être créée et envoyée que dans le but de tuer...ou de se faire tuer. Je fais un pas en avant puis épaule mon fusil, suivant de la mire le déplacement de la bête. Je déploie mes ailes (forme angélique), stabilisant encore davantage ma position.

Tu n'a pas l'air de faire parti des oeuvres du Très-Haut, abomination. Les insultes à la création et au créateur ne méritent et ne reçoivent que le feu et la mort.

Je vise puis tire. Autant pour blesser la bête que pour révéler sa position.

[liliandre]

La bête se déplace incroyablement vite.
Tu ouvres le feu. Elle est légèrement blessée. Sa peau semble extrêmement dure. [-3]
Son sang cesse rapidement de couler. [-2]
Les loups lui sautent dessus.
La créature est rapide et forte mais les griffes des loups laissent des plaies béantes.
Elle fait voler dans les airs Olivia. elle cherche aussitôt à la gober mais Kachina dévie la gueule de la bête. A aucun moment la bête n'émet le moindre cri.
L'Ancienne court soustraire les blessés hors du corps à corps.

Tu es obligé de te rapprocher pour ouvrir le feu sans risquer de toucher les autres.

Tu remarques alors un étrange personnage parmi les campeurs qui se sont éloignés...D'ailleurs c'est le seul qui ne tourne pas les talons. Ses oreilles sont pointues, ses yeux blancs. Ses vêtements sont étranges.
Il semble observer le combat. Mais il te semble voir ses lèvres bouger. Le reste de son corps est immobile, figé.

[walena]

Le combat est âpre contre cette bête silencieuse qui semble sans âme et sans émotion. Tirs, griffes et crocs, le tumulte de la bataille, toujours. Cette furieuse mêlée, ce terrible fracas, constant à travers les siècles, que le silence de ce monstre rampant ne fait que renforcer. La mort silencieuse, froide, implacable...Le prix immuable pour l'Homme du savoir interdit...

Dans le silence et la rage, une silhouette à la peau opaline est à l'immobilisme et au stoïcisme ce que la bête est au silence.

Un observateur attentif ? Un marionnettiste ?

Je ne suis pas un grand probabiliste mais un examen rapide de notre univers souligne que la présence d'un maître, dirigeant de ses fils ses poupées de chair, domine le champ des possibles.

Je tire une dernière fois sur le monstre avant de décrocher du combat.

Cette attitude plus que suspecte mérite une explication...ou d'être écrasée par le sceau du jugement.

Déterminé, le fusil en main, je me dirige dans sa direction, observant sa réaction, guettant chacun des signes de son corps ou de son visage, tentant même de lire sur ses lèvres à mesure que je m'approche. Nos actions ont sur les statistiques, cet incroyable pouvoir de changer les possibles en certitudes, de tendre vers le 0 ou le 1, d'embrasser l'ombre ou la lumière.

[liliandre]

Le coup de feu part. (-3)
La bête ralentit.
L'étrange personnage est surpris que tu le remarques.
Quand tu te diriges vers lui, la créature se retourne et se dirige...
...vers toi.
Nourrie des mots de l'étrange personnage, la créature semble retrouver un second souffle.

[walena]

Alors c'est ainsi, par ce volte face, la bête a désigné son maître.

Je poursuis mon avancée, pointant le fusil sur l'homme à la peau diaphane.

-Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête! [Apocalypse 14:11]. Sombre adorateur, je t'offre comme repos la mort, une douce alternative à une vie de péché...

J'ouvre le feu sur lui.

-COMPAGNONS! ABATTEZ LE MAÎTRE QUI COMMANDE A LA BÊTE!

[liliandre]

Tu tires. Il est si rapide...il s'écarte en faisant voler sa cape. Sa magie est grande.

Tu es "attrapé" par un une étrange créature.
Posée sur le sol comme un serpent de liane essaie de t'enserrer pour te ralentir. [1 dégat]
Cette horreur et la bête travaille de concert.

Une vision cauchemardesque est projetée dans ton esprit. Tu es "rappelé" en enfer.

Sans résultat.

Une psalmodie indienne te parvient. L'Ancienne déchaine des forces élémentaires. Le Froid glacial vient "mordre" le marionnettiste au visage. Tu réarmes et explose la créature de bois à bout portant.
Le Sorcier met son masque et disparait ?!
Il n'est plus là.
Tout simplement plus là. [per+consc : 4]
Il possède de puissants artefacts. Probablement une fée ancienne...

La créature derrière toi ralentit et reprend son combat avec les loups.
Elle finit par s'écrouler sous les coups et tes tirs.

Tu as vidé ton fusil.

[walena]

Je tire. Il n'est déjà plus là et un monstre de bois m'enserre, vomis par la Terre. La bête poursuis son approche. Le danger est partout et les créatures cauchemardesques semblent avoir quitter les mondes oniriques pour s'établir sur cette terre...

Des visions des enfers m'assaillent. Souvenirs...L'image mentale qui se crée est terrible, mais comment pourrait-elle excéder une douleur plurimillénaire...

J'entends parler un langage ancien. Instinctivement mon oreille se dresse et les mots prennent sens. [Translate] (science de l'Humanité 1). Plus rapidement encore que les mots, le froid qui envahit l'endroit et frappe mon adversaire me renseigne sur le pouvoir des paroles prononcées.

Le pouvoir n'est pas que dans les mots et en un instant le Sorcier disparait...Une décharge de fusil abat la créature de bois. La bête sans son maître succombe.

Je reste là, sans adversaire; mon fusil, vidé, a fait son office. Ite missa est...Avec précaution, je range l'arme dans son étui, puis me dirige vers mes camarades. Je jette un oeil sur leurs éventuelles blessures et sur le soin que je pourrais leur apporter afin de les réduire ou d'en atténuer la douleur qu'elles provoquent. Je me dirige ensuite vers Payge et les campeurs pour m'assurer que tout se passe convenablement de ce côté là.