16/09/17 TYRAEL : Faire connaissance.
Posté : sam. sept. 16, 2017 10:14 pm
Désolé pour la taille des photos.
Te voilà plus reposé. Un retour à la planque s’impose. Pas pour la drogue. Pour les armes.
Mais c’est aux deux que tu penses.
Il est presque midi et demi. C’est la pause. Tu croises les habitants de Philadelphie. Tu rends conscience du fait qu’ils sont là. Là, au milieu du champ de bataille. Là, entre toi et les Black Mountains.
Tu te rapproches. Une vérification s’impose. Il y a un poste de tire parfait pour tirer sur l’une des pièces de ta planque. Et un poste de tir encore meilleur pour atteindre ce même poste de tir. C’est là que tu te rends.
https://www.youtube.com/watch?v=foowL2xczIo
Tu rentres dans l’immeuble sans mal par le parking. Tu récupères cette chemise de travail gris sale, ta ceinture d’outils volée et une simple planche en bois récupérée dans les poubelles. Direction l’ascenseur.
Tu poses la planche devant la caméra. Tu tapes la trappe et saisit le fusil de chasse es braconniers entouré de tissu que tu as laissé là. Tu le places derrière la planche.
L’ascenseur continue son ascension. Tu arrives à l’avant dernier étage et finit à pied. Tu arrives à la trappe qui mène au toit. Tu laisses la planche et tu montes.
Arrivé en haut tu sors uniquement la lunette du fusil. Tu gardes la main sur le couteau. Tu es seul sur le toit.
Tu observes ta planque, d’ici, l’angle est fermé mais de l’immeuble au nord, on se trouve pile en face. Tu balaies la zone avec la lunette de tir. La lunette est meilleur que le fusil. Le fusil était meilleur que le chasseur.
Un sniper... Habillé à la couleur du toit. Difficile de distinguer nettement ses membres.
Tu pourrais l’avoir d’ici. Instinctivement, tu portes la main à l’arme mais tu t’arrêtes.
Comment ont-ils pu te retrouver ?
Le matériel BM. Tu l’as vérifié pourtant…Peut-être un marquage radioactif ?
Voilà pourquoi ils ont réussi à te retrouver même s’ils ont mis le temps.
Les tuer, c’est tentant. Leur faire vivre l’enfer, c’est tentant. Mais ce serait confirmer ta position.
Leur piste s’arrête là.
Mais c’est l’occasion de faire connaissance.
Tu fais rapidement le chemin inverse. Tu laisses le fusil à la trappe. Impossible de le balader sans sac.
Tu descends la rue, achète un sac de sport et une casquette bon marché. Il te reste 30 dollars. Au prêteur sur gage, tu achètes un appareil photo. Il te reste 2 dollars.
Tu prends le chemin le plus long, échanges ta chemise et ta ceinture d’outils contre le sweat d’un SDF. Tu récupères un carton, « c’est offert ».
Te voilà dans le parking de l’immeuble du sniper. Il peut rester là-haut des heures mais on va le relever tôt ou tard.
Tu prends une seule photo à l’ouverture à chaque fois et recule sous le 4x4 que tu as choisi. Tu attends comme le sniper. L’appareil est de mauvaise qualité mais semble fonctionner.
Enfin !...
C’est lui. L’un des jumeaux Dradvosky. Tu restes sous le 4x4. Ses pas se dirigent vers une voiture mais malheureusement il enfourche rapidement une moto de sport planquée derrière, sans plaque.
Son frère a déjà dû le remplacer.
C’est la GROSSE équipe. Une Alpha. Ils sont 5. Tu te souviens de leur chef Donald.
Il est spécialisé dans le nettoyage des atrocités. Est-il passé après toi ? Faisais-tu partie de son équipe ? Tes souvenirs s’entremêlent.
Les deux autres…les deux autres…ils sont morts. Tués par des…loups ?! Même quand un souvenir revient, il te semble trafiqué, tronqué, amputé.
Tu te reconcentres dans le présent. Tu quittes le sous sol de l’immeuble en poussant un conteneur à ordures à l’extérieur. Il fait nuit dehors. Tu changes d’immeubles, récupères le fusil de chasse et le glisse dans le sac de sport. Tu mets la casquette.
Un kilomètre plus loin, tu montes dans un bus.
https://www.youtube.com/watch?v=n0svuurLibQ
Tu n’as pas dévoilé ta position. Tu peux rester à Philadelphie. Ils ont perdu ta trace. Il te faut être discret. Et tu as fait une promesse. Tu ne reviens pas sur un engagement, c’est dans ta nature.
Tu arrives au Black Coffee. Tu as soif et tu as faim. Avec un peu de chance il y aura du savon dans les toilettes.
Tu as 2 dollars, un fusil de chasse avec une bonne lunette de visée. 6 cartouches. Un sac de sport, un appareil photo de merde et tes fringues qui puent. Humilitas.
C’est juste après le rush. Il y a encore des personnes qui mangent. Il y a des travailleurs de nuit ouvriers ou dockers qui prennent un en-cas avant de partir. D’autres prennent un café avant de rentrer. Une famille avec un petit garçon et une petite fille se paie une glace. Il y a beaucoup d’habitués.
Un gars a une caméra posée près de lui, tu le surveilles.
Il y a deux bikers. Tu en a croisé trois autres depuis que tu es dans le quartier. C'est sûrement leur territoire. Les deux sont armés.
Le plus épais est concentré sur sa tarte tatin.
Putain, elle est trop bonne. Je crois que c’est ce qu’il m’a le plus manqué en taule.
Le deuxième surveille ton sac, méfiant. Il lui répond en te regardant.
-Quelquefois tu me fais peur…
Il porte son café à ses lèvres et se penche en arrière pour avoir le chemin vers son arme complètement dégagé.
Il y a un gars qui prépare la viande et qui fait des allers retours au comptoir. Il a une tête de taulard mais tu remarques surtout son manche de couteau qui dépasse de sa poche arrière. C’est un couteau traditionnel, ca te rappelle les gitans croisés en Europe de l'Est.
Il te remarque et te lance un « b’soir ».
Et là, tu te rends compte que tu ne connais ni le nom ni le prénom de "Second to none"
[…]C’est peut-être mieux qu’elle m’ait vu ainsi, elle fera confiance au béret vert et se méfiera du junkie…
Je m’endors, épuisé…
Vous ne serez pas seul…
Te voilà plus reposé. Un retour à la planque s’impose. Pas pour la drogue. Pour les armes.
Mais c’est aux deux que tu penses.
Il est presque midi et demi. C’est la pause. Tu croises les habitants de Philadelphie. Tu rends conscience du fait qu’ils sont là. Là, au milieu du champ de bataille. Là, entre toi et les Black Mountains.
Tu te rapproches. Une vérification s’impose. Il y a un poste de tire parfait pour tirer sur l’une des pièces de ta planque. Et un poste de tir encore meilleur pour atteindre ce même poste de tir. C’est là que tu te rends.
https://www.youtube.com/watch?v=foowL2xczIo
Tu rentres dans l’immeuble sans mal par le parking. Tu récupères cette chemise de travail gris sale, ta ceinture d’outils volée et une simple planche en bois récupérée dans les poubelles. Direction l’ascenseur.
Tu poses la planche devant la caméra. Tu tapes la trappe et saisit le fusil de chasse es braconniers entouré de tissu que tu as laissé là. Tu le places derrière la planche.
L’ascenseur continue son ascension. Tu arrives à l’avant dernier étage et finit à pied. Tu arrives à la trappe qui mène au toit. Tu laisses la planche et tu montes.
Arrivé en haut tu sors uniquement la lunette du fusil. Tu gardes la main sur le couteau. Tu es seul sur le toit.
Tu observes ta planque, d’ici, l’angle est fermé mais de l’immeuble au nord, on se trouve pile en face. Tu balaies la zone avec la lunette de tir. La lunette est meilleur que le fusil. Le fusil était meilleur que le chasseur.
Un sniper... Habillé à la couleur du toit. Difficile de distinguer nettement ses membres.
Tu pourrais l’avoir d’ici. Instinctivement, tu portes la main à l’arme mais tu t’arrêtes.
Comment ont-ils pu te retrouver ?
Le matériel BM. Tu l’as vérifié pourtant…Peut-être un marquage radioactif ?
Voilà pourquoi ils ont réussi à te retrouver même s’ils ont mis le temps.
Les tuer, c’est tentant. Leur faire vivre l’enfer, c’est tentant. Mais ce serait confirmer ta position.
Leur piste s’arrête là.
Mais c’est l’occasion de faire connaissance.
Tu fais rapidement le chemin inverse. Tu laisses le fusil à la trappe. Impossible de le balader sans sac.
Tu descends la rue, achète un sac de sport et une casquette bon marché. Il te reste 30 dollars. Au prêteur sur gage, tu achètes un appareil photo. Il te reste 2 dollars.
Tu prends le chemin le plus long, échanges ta chemise et ta ceinture d’outils contre le sweat d’un SDF. Tu récupères un carton, « c’est offert ».
Te voilà dans le parking de l’immeuble du sniper. Il peut rester là-haut des heures mais on va le relever tôt ou tard.
Tu prends une seule photo à l’ouverture à chaque fois et recule sous le 4x4 que tu as choisi. Tu attends comme le sniper. L’appareil est de mauvaise qualité mais semble fonctionner.
Enfin !...
C’est lui. L’un des jumeaux Dradvosky. Tu restes sous le 4x4. Ses pas se dirigent vers une voiture mais malheureusement il enfourche rapidement une moto de sport planquée derrière, sans plaque.
Son frère a déjà dû le remplacer.
C’est la GROSSE équipe. Une Alpha. Ils sont 5. Tu te souviens de leur chef Donald.
Il est spécialisé dans le nettoyage des atrocités. Est-il passé après toi ? Faisais-tu partie de son équipe ? Tes souvenirs s’entremêlent.
Les deux autres…les deux autres…ils sont morts. Tués par des…loups ?! Même quand un souvenir revient, il te semble trafiqué, tronqué, amputé.
Tu te reconcentres dans le présent. Tu quittes le sous sol de l’immeuble en poussant un conteneur à ordures à l’extérieur. Il fait nuit dehors. Tu changes d’immeubles, récupères le fusil de chasse et le glisse dans le sac de sport. Tu mets la casquette.
Un kilomètre plus loin, tu montes dans un bus.
https://www.youtube.com/watch?v=n0svuurLibQ
Tu n’as pas dévoilé ta position. Tu peux rester à Philadelphie. Ils ont perdu ta trace. Il te faut être discret. Et tu as fait une promesse. Tu ne reviens pas sur un engagement, c’est dans ta nature.
Tu arrives au Black Coffee. Tu as soif et tu as faim. Avec un peu de chance il y aura du savon dans les toilettes.
Tu as 2 dollars, un fusil de chasse avec une bonne lunette de visée. 6 cartouches. Un sac de sport, un appareil photo de merde et tes fringues qui puent. Humilitas.
C’est juste après le rush. Il y a encore des personnes qui mangent. Il y a des travailleurs de nuit ouvriers ou dockers qui prennent un en-cas avant de partir. D’autres prennent un café avant de rentrer. Une famille avec un petit garçon et une petite fille se paie une glace. Il y a beaucoup d’habitués.
Un gars a une caméra posée près de lui, tu le surveilles.
Il y a deux bikers. Tu en a croisé trois autres depuis que tu es dans le quartier. C'est sûrement leur territoire. Les deux sont armés.
Le plus épais est concentré sur sa tarte tatin.
Putain, elle est trop bonne. Je crois que c’est ce qu’il m’a le plus manqué en taule.
Le deuxième surveille ton sac, méfiant. Il lui répond en te regardant.
-Quelquefois tu me fais peur…
Il porte son café à ses lèvres et se penche en arrière pour avoir le chemin vers son arme complètement dégagé.
Il y a un gars qui prépare la viande et qui fait des allers retours au comptoir. Il a une tête de taulard mais tu remarques surtout son manche de couteau qui dépasse de sa poche arrière. C’est un couteau traditionnel, ca te rappelle les gitans croisés en Europe de l'Est.
Il te remarque et te lance un « b’soir ».
Et là, tu te rends compte que tu ne connais ni le nom ni le prénom de "Second to none"