Basement Tales

Je finis de prendre ma douche dans la salle de boxe. Les dires des commerçants tournent dans mon esprit.

viewtopic.php?f=12&t=38

Je dois comprendre, trouver le schéma de ces acquisitions, leurs logiques.

J'enfile mon sweat à capuche et sors. Je flâne. Je suis toujours détendu après le sport.

Il est tard, mais en passant je vois que le Roi Blanc est toujours ouvert. De la lumière à l'intérieur.



J'hésite. Je me souviens des papiers sur ce lieu...

Journal local.
Le Tueur du Roi Blanc sous les verrous !
L'employé du ROI BLANC, Fox G., arrêté par la police pour le meurtre d'une jeune prostituée noire.
La presse dévoile que la victime avait été scarifiée de la représentation d'un ROI aux échecs.
Il est aussi accusé de tentative de meurtre sur son employeur, l'éditeur, auteur et libraire : Chris N. Wright.
Des sources proches de l'enquête évoque un profil psychologique extrêmement perturbé.

Chris. N. Wright...Le frère du Biker...C'est peut-être lié ?

Je prends une respiration.

Je me décide.

J'ouvre la porte. Un petit carillon sonne...

Je suis assailli par la quiétude du lieu, et l'odeur des livres, l'odeur du papier ancien...

Je regarde. Je ne vois personne encore.

- Bonsoir ?

J'attends.

...

Ouvert sur une petite cour agrémentée de deux érables de Pennsylvanie et d'un peu de pelouse, le Roi Blanc se dresse parmi les habitations et commerces; un bâtiment de brique de la période coloniale qui s'il est modeste par la taille, rayonne par son histoire et sa longévité. En son centre une demi douzaine de marches hautes mènent à une porte encadrée de colonnes blanches. Une couronne gravée dans l'albâtre domine l'ensemble et la mention "Le Roi Blanc" est apposée à la sculpture.

A l'intérieur, l'odeur du papier ancien et du bois vernis sont prégnantes, parfois occultées par celle de la cire chaude: quelques bougies regroupée sur les centres de tables et tenues éloignées des précieux ouvrages se consument lentement. L'ouverture de la porte déplace un courant d'air léger qui fait un temps vaciller les flammèches avant qu'elles ne reprennent, imperturbables, leurs lentes chorégraphies. A gauche de la porte d'entrée se dresse jusqu'à mi hauteur un meuble de bois abritant des ouvrages sur les échecs, des biographies de joueurs, des recueils de parties analysées ou quelques ouvrages sur l'origine et l'histoire de ce jeu ainsi que sur sa symbolique. Quelques marches mènent en contre-bas vers une alcôve voutée dans laquelle deux tables de bois massifs se dressent. Sur ces tables des échiquiers. Du côté droit, on trouve de grandes étagères où sont rangés et classés de nombreux livres et publications contemporaines. Un présentoir est réservé aux ouvrages les plus récents. Une fois passée la petite entrée qui dessert à droite et à gauche les endroits réservés aux échecs et aux nouveautés, une pièce assez grande bien qu'encombrée se dessine.
En passant devant deux plantes d'agrément on accède, du côté gauche de la salle, à un large bureau en forme de L placé devant un escalier en colimaçon qui monte vers les appartements privés de Chris Nathan Wright. Du côté droit, de larges bibliothèques de bois abritent des livres consacrés aux arts, à la philosophie, à l'histoire, aux religions. Derrière ces bibliothèques et surmonté d'une saillie ornée de moulure, un arrière-corps semi-circulaire abrite deux tables et quelques chaises ainsi que deux vieux fauteuils, comme autant d'invitations à la lecture, à un lent abandon à la fragile alchimie des mots.



Au centre de cet assemblage de bois et de briques où reposent par centaines des feuillets de papier reliés de carton ou de cuir, un petit escalier mène à un étage inférieur. De vieilles cartes y sont encadrées sous verre et accrochées aux murs, alternant avec des étagères de bois couvertes de livres. Un globe terrestre vieillit par le temps est placé au centre de la vaste pièce rectangulaire; la partie occidentale de ce qui constitue aujourd'hui les Etats-Unis d'Amérique y est colorée de blanc et porte la mention "Terra Incognita". Deux sculptures de marbre blanc flanquent le globe. Le long des murs et jusqu'à mi-hauteur, on trouve de petites bibliothèques. Tout l'étage est consacré aux livres anciens et à l'ésotérisme. Derrière le globe se trouve un pupitre où ces ouvrages peuvent être consultés. Enfin, dans un coin de la pièce, un peu en retrait, une grille de fer forgée bloque l'accès à un couloir vouté, la bibliothèque occulte de Chris.



Le carillon sonne. Je referme le livre et fais quelques pas vers la porte de fer forgé que je repousse. J'y glisse une grande clé métallique et ferme à double tour. Je parcours les quelques mètres qui mènent à l'escalier et en monte lentement les marches. Je me dirige derrière mon bureau, y pose mon livre et m'accoude sur le comptoir, les mains jointes.



J'observe le nouvel entrant avec un sourire de circonstance et l'invite d'un geste à entrer. Mon arme est dans un tiroir entrouvert mais je n'y jette pas un oeil. Je suis concentré sur ce nouveau visage et sur ce qu'il exprime. [(perception +empathie et/ou perception+conscience?)]

Chris.
Per+emp 2 :
L'homme qui est entré est assailli par la quiétude du lieu.

Per+consc (et héritage 4) : Tu reconnais derrière ce visage humain, une lointaine présence. Tu le connais du fond des âges, depuis que le monde est monde... Sahrel, Sentinelle des Forêts d'Eden. Gardien de l'aube du Troisième Jours.

Tyler :
Per+emp : Les yeux de l'homme s'ouvrent grands à ta vue. Te regarde-t-il toi ? Car il te regarde comme si il te connaissait...

Per+consc (et héritage 2) : Cette présence lointaine. Un membre de ton ost parmi les Anges ? Un ami ? un frère ? Les Anges l'étaient...Son nom tu l'as oublié mais il pourrait te revenir.

- - -


Le temps suspend son vol...

Les armées de Lucifer étaient rassemblées.

Une multitude d'anges rebelles.

Regardez le Séraphe Michaël de la Maison de l'Aube, alors que Lucifer l'a déjà défait ici même, il revient. Reconnaissons lui ce courage. Nous sommes légion et ils ne sont qu'une poignée.

Mais l'host de Michaël faible en nombre ne se dirigea pas vers les légions du Premier de la Première Maison.
Les anges fidèles sortirent leur grand bouclier et vinrent se poser autour de la tribu d'Abel.

Mais que font-ils ? Croient-ils que nous comptions tuer des hommes ? Les faire participer à ce combat n'aurait aucun sens.

Michaël ne fit que la moitié du chemin.

L'Amour n'excuse pas le fait d'aller contre SA volonté.
Car vous vous servez de l'Amour pour accomplir ainsi VOTRE volonté.
Pas même la volonté de l'homme...
L'Amour n'excuse pas la trahison.
Vous nous trahissez. Et vous vous trahissez...
N'attendez nul châtiment, nulle guerre.
Vos actes seuls provoqueront votre chute.

Les plus belliqueux étaient devenus arrogants :
Croit-IL nous frapper par son mépris ?!
Lucifer parut surpris, comme d'autres.
Michaël ? crois-tu que nous allions nous en prendre aux hommes ?!
Michaël ?!

J'entends que certains des tiens LE croient méprisant.
Oui vous pourriez vous attaquer aux hommes, je le crois...
Je le crains.
Entends bien car je suis porteur de SA parole :
N'attends nul châtiment, nulle guerre.
Tes actes seuls provoqueront ta chute.

Les Anges rebelles accueillirent ces mots chacun avec un sens ou un sentiment différent.
Certains en firent fi. Certains en rirent. D'autres les considérèrent avec méfiance.
Certains enfin, comprirent trop tard...à la vue de la larme qui coulait sur la joue de Michaël.

Caïn, a par l'amour dont tu parles sacrifié son frère.
Comme VOUS, plaçant l'Amour au-dessus de la création et non dans la création, il a tué son propre frère.
Ils ont appris de vous Ange Rebelles...
N'attendez nul châtiment, nulle guerre.
Vos actes seuls provoqueront votre chute.
Vos sourires s'effacent balayés par l'amertume ou se transforment en hideuses grimaces figées par la rancœur.
La larme de Michaël quitta sa joue et tomba. Elle traversa le ciel et vint toucher la terre qui se fendit en deux.
Abel est mort. Vous avez tous son sang sur les mains.
Et Caïn sera poursuivi par sa faute, maudit...
Voilà votre œuvre.
Vous voilà vous aussi poursuivis par votre faute.
Fallen...

Et l'archange Michaël de la Maison de l'aube Éternelle rejoignit son ost.

RETOUR AU ROI BLANC.

L'atmosphère est pesante. Vous reprenez vos esprits.

Chris est plus long à "revenir"...

Les rares clients encore présents à cette heure tardive semblent vous regarder, compatissants.
Cela dure quelques instants et vous figent. Puis ils reprennent leurs courses, leurs lectures ou jugent à leur montre qu'il se fait tard.

Édit.

Je regarde l'homme entrer. Un visage dur mais beau. Son corps respire l’entraînement et la vigilance, ses yeux sont de braise et guettent le danger, avant que la quiétude de l'endroit ne les apaise quelque peu.



Je repose mon livre sur le bureau.

Je le suis du regard. Je vois l'ange à travers l'homme, je perçois le déchu derrière le céleste. Je cligne des yeux hésitant entre soulagement et interrogation. Mes yeux ne s'ouvrent pas sur la petite librairie mais sur les plaines d'un passé commun. Les souvenirs et les images s'imposent à mon esprit et m'emportent un temps certain. Nous sommes une multitude, flamboyant dans nos ailes de lumière, brillant de l'angélique majesté dont Il nous a pourvu. Mais derrière ce halo de lumière brûle le feu de la discorde. Là où tout n'était qu'harmonie, entend-on désormais la défiance et la colère, l'arrogance et le mépris.

Les boucliers polis de l'ost du Séraphe de la Maison de l'aube Éternelle sont autant de miroirs nous renvoyant au visage notre inéluctable chute. Les mots de Mickaël percent mon cœur plus durement que sa lame. Ses larmes entraînent les miennes. Avais-je compris à cet instant précis que notre malédiction suivrait celle de Caïn, que nous en étions l'origine et la fin ? Mes pleurs n'étaient sans doute pas aussi clairvoyants que ceux de l'Archange, mais exprimaient l'inarrêtable tourbillon qui nous éloignait de nos frères et nous emportait inexorablement vers la disgrâce et la guerre. Des larmes encore perlent à mes paupières au souvenir de cette bascule tragique, de ces premiers pas qui devaient nous mener à l’abîme.

Qu'avons nous fait ? Qu'avons nous fait de Sa confiance ? Quel a été notre premier péché ? Était-ce l'orgueil ? Était-ce par notre orgueil que celui de Caïn a versé le sang de son frère ? Était-ce par cet orgueil encor, que nous n'avons pas reculé devant l'abîme ? Par cet orgueil toujours que nous sommes désormais des déchus...des déchus...déchus...

Mes poings se serrent -colère ou tristesse- puis mes muscles se détendent. Mes doigts élancés glissent délicatement sur mes yeux humides et clos qui se rouvrent lentement. Ma tête basse se relève doucement vers le nouvel entrant. Je me dirige vers lui, marchant sans hâte d'un pas que je veux assuré. Arrivé devant lui, mes deux mains se serrent sur la sienne. J'espère transmettre dans ce geste, un peu de la sérénité que ces tristes souvenirs ont égrainé. Je lui glisse dans un murmure.

« Sois le bienvenue Sahrel, Sentinelle des Forêts d'Eden, Gardien de l'aube du Troisième Jour. Sois le bienvenue dans ma maison. Sois le bienvenue dans ce purgatoire ; puisse-t-il avoir pour toi un peu du parfum de notre paradis perdu... »

[Foi 2 > Tourment : 1]

Il se souvient de toi et te rappelle ton propre nom. Ton cœur ralentit jusqu'à te bercer, sa voix et sa posture t'apaisent. Son nom céleste te revient. Zaquiel le scrutateur, héraut des aurores changeantes.
Il était de ton ost et volait à tes côtés.

Je marche au milieu de ce lieu si singulier, découvrant les boiseries, les ouvrages uniques et anciens.

Distraitement je parcoure les titres des nombreux livres sur mon chemin, m’annonçant à voix haute alors que je devine la silhouette du propriétaire venir à moi.

M. Wright, je travaille au Diner à côté et je me demandais si…

Quelque chose en moi soudain résonne d’un temps immémorial alors que je pose mon regard sur son visage.



Vision…

L’amour n’exclue pas la trahison.
Vous nous trahissez, vous vous trahissez.

Je tremble quand j’entends les rires et les moqueries aux suppliques de l’archange…pathétique prélude à notre crépuscule…
Ironique désinvolture avant notre chute, avant notre éternité de souffrance.

Le souvenir de la larme de Michaël me transperce. J’entends encore mon hurlement quand les abysses s’ouvrirent. Je me souviens avoir eu si mal, mais cela n’était que la tristesse mordante de la honte face à la splendeur éternelle.

Je reviens, les yeux embrumés et le regard trouble, dans cette réalité froide, dans ce monde délaissé par la lumière...
Je reconnais l’ange Zaquiel le scrutateur, Hérault des aurores changeantes…

Mon premier réflexe est de baisser la tête de honte.

La honte de se corps et sa pesanteur, son addiction, sa vulnérabilité.

La honte de cette terre malmenée, de la création sacrifiée que je n’aie su défendre, mes mains protectrices enfermées derrière une prison d’abysse…

Ô mon frère d’exil que sommes-nous devenus…Qu’avons-nous fait, par notre faute, les hommes ont saccagé leur maison, détruit leur foyer, oublié leur créateur…

Mais le regard du scrutateur m’apaise. Et mon serment intime dans cette usine, ma promesse d’ange, chasse ma honte première…
Mon visage s’éclaire de nouveau pour ce cadeau céleste que la présence d’un autre.



Ici sont des âmes bonnes aux prises avec de vraies ténèbres…Nous ne pouvons les laisser.
Je ne crois pas en la coïncidence, mes pas d’errance m’ont mené ici pour une raison.

Zaquiel, le fell : la tapisserie divine se tisse sous mes yeux…

Je prends enfin la parole alors qu’il m’accueille en sa demeure.

Salut à toi, Frère d’exil, j’ai tant de questions…

Je me rapproche de lui, échappant à l’ouïe des clients présents.
Je pose les questions les unes après les autres après chaque réponse.
J’ai tellement soif de connaissance…

Je lui fait confiance, ai-je tort ? je suis tellement seul…Je prends le risque…

HRP : J’anticipe pour avancer.

Où sont les anges frères…As-tu vu les elhoim ?

Où sont les archanges et leur ost de lumière ?

As-tu vu le fell, Tergance ? A-t-il voulu toi aussi saisir ton bien par la duplicité…

Il y en a-t-il d’autres, comme nous ?

Qui est Tergance, est-il le seul ?

Sarhel s'approche de moi, jusqu'à poser au creux de mon oreille ces questions qui le brûlent. Je lui pose une main sur le torse, lui adressant un sourire bienveillant.

« Suis moi mon vieil ami. »

Je traverse la pièce en sens inverse, souriant poliment aux clients et je prends le "Perce-Ténèbre"sur mon bureau. Invitant Sarhel à me suivre, je m'engage dans le petit escalier menant aux livres anciens. Arrivé devant le portail de fer forgé, j'entrouvre ma chemise pour en sortir une clé métallique accrochée à une petite chaîne d'argent autour de mon cou. Un tour de cette clé et j'ouvre la porte, puis la referme derrière nous. D'une voix calme et maîtrisée j'entreprends de répondre à ses demandes.

« Toutes ces questions...Je me les suis posées moi aussi...Celles-ci et tant d'autres: Pourquoi les portes des Enfers se sont-elles ouvertes? Est-ce Sa volonté ou l'a-t-il simplement laissé faire? A-t-Il abandonné ce Monde en nous y a précipitant, nous qui avons forgés sa destinée? A-t-Il décidé de nous mettre à l’épreuve et de nous offrir une ultime chance de salut malgré nos fautes ? Est-ce l'opportunité pour les déchus de marcher sur la voie de la rédemption ? Ou est-ce celle de l'Humanité ? Après des millénaires le temps de l'Eskaton est-il venu ? Notre libération est-elle un prélude au jugement dernier ? »

Je prend une profonde inspiration, laissant paner un court silence.

« De toutes ces questions ne m'apparaissent que bien peu de réponses ; et toutes sont guidées par mon instinct ou mes désirs et non par ma raison, par des signes ou des révélations. »

Je penche la tête en arrière répétant intérieurement le nom de Tergance.

« Tergance...oui ce nom ne m'est pas étranger. »

Un fell...Mon regard se fait dur.

« Alors il se serait échappé des enfers pendant que nous y étions retenus...Un Earthbound...Un démon. Voilà donc ce qui a fait tuer Max et empoisonner Chris Nathan Wright ; voilà ce qui propage ses offres impies pour racheter les commerces du quartier. Je ne l'ai pas rencontré mais mon hôte a reçu de lui une offre qu'il a refusé. Quelques semaines ou mois plus tard, le poison l'a emporté. Il a une âme damnée à ses côtés mais j'ignore tout de lui...»

Je plisse les yeux, regardant vers la voûte comme si j'espérais de mon regard en percer la pierre pour admirer les cieux.

« Pour finir de répondre à tes questions, j'ignore tout des desseins des anges et plus encore des premiers d'entre eux. Quant aux nôtres, tu es le premier que je vois. Mais je sais qu'il subsiste en ce monde de l'espoir. Je sens qu'il reste en l'Homme l'étincelle de Lumière qu'Il y a glissé. J'ai deviné cette lueur dans certains hommes et femmes de cette ville, dans les frères et sœurs de Philadelphie. »

Je passe la main sur le perce-ténèbre.

« Mais je crains qu'un voile sombre ne les menace. Est-ce lié à l'ouverture des enfers ? Difficile de l'imaginer autrement... »

Mon regard se fait plus triste, presque implorant, lorsque je plonge mes yeux dans ceux de Sarhel.

« Serons nous pour les Hommes de meilleurs bergers que nous ne l'avons été autrefois Sarhel ? Serons nous à la hauteur de Ses attentes ? Aurons-nous appris du coût de notre orgueil?»

J'écoute attentivment ses réponses.

Nous sommes plongé dans le brouillard. Il nous faut prendre de l'altitude pour voir les plans dans les plans.

- J'ai parlé aux divers propriétaires du quartier, il semble que l'offre ne soit pas générale... Je lui livres mes conclusions

(Voir My Neighborhood)

-mais je ne suis pas un très bon investigateur...Mais peut-être que toi, frère...Tu dois mieux les connaitre que moi...en tout cas "il" devait mieux les connaitre que Tyrael McFarland (mon hôte)...

Je reprends

L'homme qui accompagne le Fell est un Black Mountain: des mercenaires surentrainés dont la fondation -The Academy- verse dans le trafic d'être humain, et diverses activités occultes dont je ne sais encore la portée. Ils servent d'armée privé aux dictateurs soutenus par les corporations dans les pays émergents...

Je reste pensif un instant.

Mais ce BM là semblait différent, quelque chose en lui de non-naturel. Mais je ne saurais dire...

J'observe une carte ancienne déployée sur une table.

Il y a t'il ici un cadastre ? Philadelphie est une ville ancienne...la vérité se cache peut-être dans les fondations de ce quartier...il y a peut-être une trame que nous ne voyons pas, une logique dans ces achats de terrains ?

Je le regarde, interrogatif.

HRP: je crois que j'ai loosé entre les deux noms Tyrael et tyler...Au départ mon hôte s'appelle Tyrael...et son nom d'ange Sahrel... Désolé pour la confusion.

Je demande aussi qui possede le terrain de l'église abandonnée