30/09/17 : La base des échecs.

[liliandre]

/!\ Assassiner, c'est tricher + la base des échecs

Le Roi Blanc
viewtopic.php?f=14&t=10&p=78#p78

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https://www.youtube.com/watch?v=dgYpD2QszRk

Chris étudie les articles et fragments de textes réunis devant lui.

Si on l'a empoisonné comme il le suppose, l'accident de Max n'est peut-être pas un accident.
Il lit encore et encore l'avocat du chauffard appartient au Cabinet Summer, le même cabinet à qui Max et lui refusent de vendre.
L'avocat du routier est le Maître Tergance.


Un projet immobilier ?
Nulle trace nulle part. Mais c'est à creuser...
Le Sergent Graham n'a pas encore fermé le dossier.


Chris se rend au Thunder in the Heart, le club de boxe pour parler avec son frère.
Aaron s'entraine.


Les frères Wright

+
[centre]X[/centre]

Chris confie à son frère ses soupçons sur la "mort" de Max. Les deux frères sont inquiets mais préfèrent ne pas mélanger les affaires du Club et les affaires familiales tant qu'ils n'y sont pas obligés.

La paroisse.
Chris se rend à l’église puis sur les conseils du pasteur à la paroisse.
Il y rencontre Helen qui supervise les différentes actions "sociales" qui y sont menées.

Distribution de denrées alimentaires et vêtements à destination des SDFs et aide aux prostitués pour quitter le trottoir. Une jeune prostituée noire a été retrouvée poignardée à la frontière du quartier chaud. Ce sera l'occasion de convaincre plus facilement les "filles" d'arrêter. Chris prend les coordonnées de Susan "Susie", une ancienne étudiante en théologie.

"Susie" la fille de lumière.

Invitée par Chris, cette dernière lui explique la démarche de la paroisse pour sortir les filles du trottoir. L'étape numéro 1 : trouver un autre job !
Susie n'est pas du quartier et elle est bénévole sur ce dispositif.
Au fur et à mesure de la conversation, Chris remarque que la les lumières se reflètent étrangement sur son visage. Les lumières...ou SA Lumière...
Elle quitte l'appartement après l'avoir avertit sur son jeu d'échecs. "Vous devriez vous en débarrasser.Ce jeu vous tue."

Chris revoir son hôte toucher chaque jour les pièces et s'empoisonner lentement mais sûrement.

Le lendemain, il va porter plainte contre son employé qui avait sa confiance et ses clés...
Le Sergent Graham saisit le jeu pour effecteur des analyses et lui indique un autre policier comme deuxième interlocuteur.


Chris met son employé à la porte après avoir obtenu la description d'un homme en costume cravate, cheveu blancs nez aquilin : Maître Tergance ?

Chris apprend le lendemain que son employé est suspectée du meurtre de la jeune prostituée. Le cabinet Summers représente la famille de la victime. La victime avait un roi (de jeu d'échec) taillé dans le dos. Chris et le Sergent Graham ne se font pas beaucoup d'illusion sur la valeur du témoignage de l'employé s'il était inculpé pour le meurtre de la jeune femme.

[liliandre]

Chris N.Wright : La base des échecs.

Analyse.
Toues les analyses te reviennent sauf celles du jeu d'échec.
L'entreprise déclare que la dangerosité de la marchandise à analyser l'a conduit à avertir les services de police qui l'ont saisie. Une pièce officielle est jointe.
Le produit incriminé est le Polonium 210.

Journal local.
Le procès du routier. L'homicide involontaire est la charge retenue.

Journal local.
Le Tueur du Roi Blanc sous les verrous !
L'employé du ROI BLANC, Fox Greedle, arrêté par la police pour le meurtre d'une jeune prostituée noire.
La presse dévoile que la victime avait été scarifiée de la représentation d'un ROI aux échecs.
Il est aussi accusé de tentative de meurtre sur son employeur, l'éditeur, auteur et libraire : Chris N. Wright.
Des sources proches de l'enquête évoque un profil psychologique extrêmement perturbé.

Le Sergent Graham passe dans al boutique sur les coups de midi. Il a le journal sous la main.

Bonjour, Monsieur Wright. Vous avez lu le journal...Je suis passé vous dire que le bureau du procureur m'a dessaisi de l’enquête. A cause des pièces du jeu m'a-t-on dit. C'est le Bureau Fédéral qui va enquêter. J'ai transmis les pièces de votre dossier à l'Agent Miller.
Agent Miller


Le Sergent Graham passe la mains sur sa nuque.
Si je me souviens bien, vous m'aviez dit que vous possédiez une arme chez vous. Je vous conseille de la garder sur vous. Je vous ai ramené ce formulaire à compléter, il étend votre droit à porter une arme. J'ai rempli ma partie pour appuyer votre demande si vous souhaitez la faire.

[insert possible]

_ _ _

Plus tard dans la journée, entre une très belle femme. Blonde, yeux bleues, maquillée, dans une tenue sobre de saison.

Bonjour, je recherche un livre ancien, le Perce-Ténèbre.
[conn.géné : 2succ / occu : 2 succ]
Le livre te parle, il raconte l'histoire de la construction d'un phare aujourd'hui disparu : Le Perce-Ténèbre.
Le livre est teinté de mystère car les traces des plans, de la construction ou de la destruction sont toutes mises à caution. Les photos du Phare sont comme celles du monstre du Loch Ness ou de la zone 51. Mythe ou réalité. Il y avait une partie occulte très riche. Le phare n'avait pas vocation à alerter les navires mais à repousser des forces impies venues des profondeurs des océans. Tout ceci était très Lovecraftien. Tu as lu ce livre il y a fort longtemps...tu ne te souviens pas de plus sur le moment.

[si tu as encore ce livre, tu le rajoutes à ta librairie occulte dans la section dédiée.]

[walena]

Analyse.
Du polonium 210...Ce jeu l'a tué...Le Roi noir irradie d'un mal qu'il faudra bien abattre.

Journal local.
Homicide involontaire...Le procureur est-i lui aussi payé par le cabinet Summer? Ou maître Tergance est-il aussi efficace qu'il est arrogant? Faudra-t-il que je guide la justice divine là où celle des hommes défaille?

Journal local.
Le tueur du Roi blanc sous les verrous...Il semble que la presse soit aussi faillible que la justice et qu'elle s'empresse de condamner pour tourner son regard ailleurs. Article bâclé ou conviction profonde? A moins que les sources du journal ne soit les mêmes que celles du procureur...J'imagine par contre aisément que ce pauvre Fox soit extrêmement perturbé. Il est probable que son profil psychologique ait été hautement altéré par sa garde à vue, par la sommes des pressions qu'il ait subit et par les charges qui croulent désormais sur lui. Espérons que cela lui évitera un accident tout aussi mortel que celui de ce pauvre Max.

_ _ _

[Le Roi Blanc, le sergent Graham un formulaire à la main]

Je salue le sergent Graham, lui proposant un café. Je hoche la tête tristement.

"Oui, j'ai lu cet article."

J'ouvre le journal devant moi, le parcourant des yeux à nouveau.

"J'ai certains contes dans ma boutique auxquels les enfants croiraient plus volontiers qu'à cela..."

Je repose le journal, l'écartant d'un geste lent de la main. Je fronce les sourcils lorsqu'il m'annonce qu'il est dessaisi de l'enquête et me propose le formulaire à compléter, glissant les mains devant mon visage, comme si j'étais en prière.

"Encore une mauvaise nouvelle. On vous dessaisit pour une question de compétence ou parce que vous dérangez?"

Je hausse les épaules et je poursuis, sans lui laisser le temps de répondre tout de suite en le fixant dans les yeux.

"Je crains de savoir ce que vous pensez de la probité de l'agent Miller..."

J'ai un regard en direction du tiroir dans lequel est rangée mon arme.

"Espérons que force reste à la loi et non au calibre 10mm..."

Je prends le formulaire et commence à le remplir. Ruger® Mark IV™ Model Number: 6739 Calibre: 10mm Auto

"Mais vous avez raison, mieux vaut mettre la constitution de notre côté."

_ _ _

[Le Roi Blanc, une jeune femme dans la boutique à propos du Perce-Ténèbre]

J'observe la jeune femme entrant dans la boutique, la saluant poliment.

"Le Perce-Ténèbre..."Je lève les yeux vers le plafond, réfléchissant. "Oui, je me souviens, un livre rare et au contenu peu commun...Un phare perçant les ténèbres..."

Je compulse mes registres.

"Ce livre n'est pas en rayon dans la boutique, mais je devrais pouvoir l'obtenir assez rapidement."

Je lui souris, le visage affable.

"J'imagine que ce n'est pas pour offrir..."Je reprends avec une vox plus posée et professionnelle. "Vous en avez besoin rapidement? Si vous avez un numéro ou un endroit ou je peux vous joindre, je pourrais accéder plus rapidement à votre demande."

[liliandre]

Je salue le sergent Graham, lui proposant un café. Je hoche la tête tristement.
"Encore une mauvaise nouvelle. On vous dessaisit pour une question de compétence ou parce que vous dérangez?"
"Je crains de savoir ce que vous pensez de la probité de l'agent Miller..."

Il fait une moue gênée. L'enquête pour Maxime Cardigall me laisse un goût amer. Masi elle s'est mal engagée dès le début...
Tu te souviens des notes trouvées à ton réveil, rassemblées par toi : cordon de sécurité inadapté, arrivée tardive d'enquêteurs, pollution de la scène. Témoignages discordants. Etc...

Il hausse les épaules quand tu parles de l'Agent Miller. Je ne le connais pas. je n'ai pas d'apriori. LE FBI a des moyens largement supérieurs aux nôtres. Il devrait vous rencontrer tôt ou tard.
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[Le Roi Blanc, une jeune femme dans la boutique à propos du Perce-Ténèbre]

"Ce livre n'est pas en rayon dans la boutique, mais je devrais pouvoir l'obtenir assez rapidement.""J'imagine que ce n'est pas pour offrir..."Je reprends avec une vox plus posée et professionnelle. "Vous en avez besoin rapidement? Si vous avez un numéro ou un endroit ou je peux vous joindre, je pourrais accéder plus rapidement à votre demande."

Rapidement. Elle répète ce mot comme si c'était le seul sorti de ta bouche.
Je repasse demain matin.
Elle marque une pause, son visage reste fermé. A 10 h 00.
Insert possible
Elle esquisse un sourire que tu interprètes comme un merci et un au revoir.

[walena]

Il fait une moue gênée. L'enquête pour Maxime Cardigall me laisse un goût amer. Mais elle s'est mal engagée dès le début...
Tu te souviens des notes trouvées à ton réveil, rassemblées par toi : cordon de sécurité inadapté, arrivée tardive d'enquêteurs, pollution de la scène. Témoignages discordants. Etc...

"L'action des fores de police le soir de sa mort a laissé planer une grande incertitude. S'il l'on écarte des conclusions la somme incroyables des aléas malheureux, on est en droit de s'interroger sur l'incompétence des agents déployés ou sur leur corruption."

Ma langue claque comme un couperet.

"D'autant plus lorsque par la suite, on est confronté à votre intérêt, à votre diligence et à votre efficacité sergent Graham."

Je ne le connais pas. je n'ai pas d'apriori. LE FBI a des moyens largement supérieurs aux nôtres. Il devrait vous rencontrer tôt ou tard.

"Pour le FBI, nous verrons bien. J'espère pouvoir lui accorder la même confiance qu'à vous."

Rapidement. Elle répète ce mot comme si c'était le seul sorti de ta bouche.
Je repasse demain matin.
Elle marque une pause, son visage reste fermé. A 10 h 00.

Je plisse les yeux me concentrant sur les traits de son visage.

D'une voix la plus naturelle possible, je lui réponds. Une voix concernée, une voix inquiète qui ne trahit pas l'inquiétude de sa propre personne, mais de ce que l'urgence que semble réclamer.

"Quelle force impie, quel démon abyssal, pourrait bien réclamer que le souvenir d'un artefact si ancien et puissant soit exhumé des pages poussiéreuses du souvenir ?"

Je ne cille pas, guettant sa réaction.

[liliandre]

Le Roi Blanc.

D'une voix la plus naturelle possible.
"Quelle force impie, quel démon abyssal, pourrait bien réclamer que le souvenir d'un artefact si ancien et puissant soit exhumé des pages poussiéreuses du souvenir ?"
Je plisse les yeux me concentrant sur les traits de son visage.
Je ne cille pas, guettant sa réaction.

[per+emp/man+emp : 3 succès]
Elle est surprise puis mal à l'aise.
A-t-elle vu ce qui se cache en toi ? Sont-ce les mots que tu as employés : "force impie, démon abyssal" ? Craint-elle d'attirer l'attention ? Ta question est-elle trop intrusive ou trop brutale ?
A présent, elle se sent menacée et se méfie de toi.

D'ailleurs, tous les regards des autres clients de la boutique se posent sur toi. C'est une sensation étrange. Tu as l'impression qu'ils ont senti le malaise de la femme qui te fait face.

A demain, dix heures. Elle fait demi-tour. Tous les clients t'observent toujours.

Elle sort de la boutique. La clochette tinte. Les clients détournent leur attention de toi. "A demain", [per+emp/man+emp : 3 succès] tu es persuadé qu'elle ne reviendra pas.

- - -

phpBB [media]

Locaux du Bureau fédéral d'investigation.


Tu es assis dans des locaux aseptisés. Vous êtes dans une salle neutre, pas une salle d'interrogatoire. Pas de caméra. L'agent Miller pose un microphone entre vous deux mais ne l'allume pas encore.
Bonjour Monsieur Wright. Je suis l'Agent Miller. Je suis chargé de l'enquête sur la tentative d'empoisonnement qui sera peut-être requalifié en tentative d'assassinat sur votre personne. J'enregistre notre conversation.
J'ai une série de questions à vous poser.
(La série est là. Je mets tout d'un coup. Préciser quand tu es de bonne foi ou pas. Il pose toutes les questions quelque soient tes réponses.)

Il actionne le microphone.
-Avez-vous des ennemis ?
-Avez-vous une idée de qui aurait pu vouloir vous nuire ?
-Votre frère hériterait-il de votre boutique ?
-Vous entendez vous bien avec votre frère ?
-Le MC de votre frère vous rackette-t-il ?
-Un ennemi du MC pourrait-il vous prendre pour cible ?
-Votre employé a avoué avoir remplacé l'échiquier, quel mobile lui prêtez-vous ?
L'Agent Miller t'explique ce qu'est le polonium 210.
-Avez-vous une idée de la façon dont il a pu se procurer du polonium 210 ?
-Pensez-vous votre employé capable de tuer ?
-Etiez-vous au courant de ses antécédents psychiatriques ?
-L'avez-vous déjà vu prendre des médicaments ? Si oui, Lesquels ?
-Pensez-vous que votre frère puisse se procurer du polonium 210 ?
-Connaissez-vous des personnes capables de se procurer du polonium 210 ?
-Avez-vous fait des changements dans votre vie depuis 6 mois ?
-Avez-vous rédigé un testament ? ou pris une assurance vie au profit d'un tiers ?
-Avez-vous été témoin d'un événement particulier depuis 6 mois ?
-Avez-vous été témoin d'un crime ?
Il marque une pause. Nous pouvons vous protéger si c'est le cas.
Il reprend.
-Votre employé nous a dit que vous possédiez des livres rares. En vendez-vous ? Avez-vous refusé une vente depuis 6 mois ?
Il réfléchit un instant à tout ce que tu viens de dire.
-Avez-vous quelque chose à rajouter ?
-Avez-vous des questions ?

[Per+emp/man+emp] : 5 succès : l'Agent Miller pose avec la même attention toutes les questions. Il a la main sur un dossier. Ta franchise (celle qu'il te prêtera) déterminera s'il l'ouvre ou pas. Il ne dévoilera rien de son enquête s'il pense que tu lui caches quelque chose.

[walena]

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Je regarde la femme partir, déçu de savoir qu'elle ne reviendra pas, déçu de ne pas en savoir davantage sur ses craintes et ses motivations, déçu de n'avoir pas en ma possession plus de temps pour la cerner ou la convaincre. Mon regard la suit, un peu triste, et se perd sur la porte déjà refermée depuis de longues secondes.Les questions m'assaillent, tant sur les raisons de sa venue que celle de son départ.

Le "Perce-Ténèbre". Ce nom, elle ne l'a pas prononcé par hasard. Si ses intentions sont bonnes, quel mal craint-elle? Qu'a-t-elle senti? Qu'a-t-elle compris? Qu'a-t-elle appris?

Ces questions remontent en moi comme un incontrôlable ressac.

Qu'a-t-elle vu en moi? Me suis je montré menaçant par mes propos ? Ou le suis-je par ma nature?

Je me sens mal à l'aise; des bouffées de chaleur m'envahissent; une chaleur moite qui s'empare de tout mon corps pour parfois disparaître dans un frisson. Le feu et la glace. Je me force à mieux contrôler ma respiration mais rien n'y fait et je me dirige vers les toilettes pour éponger ma transpiration. Je passe de l'eau sur mon visage, abondamment. Puis je saisis une petite serviette accrochée au mur et y plonge ma tête détrempée. L'étoffe de coton humide reste un moment sur mes yeux avant de les dévoiler. Mon visage s'affiche dans le tain du miroir. Je le contemple pour moi même, comme pour mieux l'apprivoiser.

Qui suis-je ? Qu'a-t-elle vu ? Derrière ce visage, ne suis-je que cette créature qu'Il a banni et plongé dans l'abîme ? Est-ce cela que renvoie mon reflet pour qui sait l'apercevoir ? Suis-je ce monstre infernal et effrayant ? Sent-on dans mon haleine le soufre et voit-on dans mon regard les flammes ? Suis-je une porte ouverte sur les limbes ? Comment se défaire des péchés qui nous ont condamnés. Nous autres déchus, la Terre est -elle notre châtiment ou notre rédemption ? Ne subsiste-t-il rien de sacré ou de céleste de mon aura et de mon passé ?

Je ferme les yeux, respirant plus lentement.

Pourquoi les portes des enfers se sont-elles ouvertes pour nous ? A-t-il abandonné ce monde aux hommes et à nous qui pensions les protéger et les faire grandir ? Les péchés des hommes ne sont-ils présents que par nos fautes passées ?

Je soupire.

Notre venue est-elle simplement la conséquence de Sa volonté ? Le chemin de notre rédemption passe-t-il par celles des hommes ? A moins que ce ne soit le contraire. Qu'avons nous fait ? Que devons nous faire ? Saurais-je reconnaître ceux qui marchent dans la lumière ?

Je tente de reprendre contenance et reviens dans la boutique. Je fais le point sur la situation.

Il est temps que je relise le « Perce-Ténèbre ». Il est tant que je brave cette noirceur venue des enfers, d'où qu'elle vienne. Vaincre les ténèbres des prisons démoniaques et celles de mon for intérieur...

Je me dirige vers ma bibliothèque pour relire le livre en question ([Fast Reader]) et l'emporter. Je cherche ensuite d'autres bibliothèques ou d'autres lieux où l'on serait susceptible de chercher et trouver cet ouvrage et où l'inconnue de ce matin pourrait vouloir se rendre.

_ _ _

L'agent Miller est là, représentant du FBI. Il actionne le microphone. Je lui réponds en toute franchise.

-Avez-vous des ennemis ?
-Il y a quelques jours je vous aurais répondu non. Aujourd'hui le contraire semble évident.

-Avez-vous une idée de qui aurait pu vouloir vous nuire ?
-Oui, une idée très précise : Maître Tergance, un avocat du cabinet Summers. Il a été clairement reconnu par mon employé. J'ignore cependant s'il est le décisionnaire ou un intermédiaire...

-Votre frère hériterait-il de votre boutique ?
-Oui. J'ai fais en sorte qu'il en soit ainsi. Je n'ai pas d'enfant.

-Vous entendez vous bien avec votre frère ?
Nous avons des opinions et des vies différentes. Mais oui, je m'entends très bien avec lui et je le vois assez régulièrement.

-Le MC de votre frère vous rackette-t-il ?
-Non. Je le connais mais je n'interviens pas plus dans les affaires du club que le club dans les miennes. C'est très bien ainsi.

-Un ennemi du MC pourrait-il vous prendre pour cible ?
Pour les raisons évoquées précédemment, c'est peu probable, mais je ne suis pas dans la tête d'un criminel. En tous cas je n'ai jamais reçu aucune menace ou aucun signe de ce côté là.

-Votre employé a avoué avoir remplacé l'échiquier, quel mobile lui prêtez-vous ?
-De l'argent. Il me l'a avoué lorsque je l'ai convoqué. C'est très crédible. En vérité, je ne vois pas ce que cela pourrait être sinon.

L'Agent Miller t'explique ce qu'est le polonium 210.
-Avez-vous une idée de la façon dont il a pu se procurer du polonium 210 ?
-Absolument aucune. Je sais qu'on utilise des matériaux radioactifs en médecine mais je ne crois pas que le Polonium en fasse partie.

-Pensez-vous votre employé capable de tuer ?
-Bien sûr que non.

-Etiez-vous au courant de ses antécédents psychiatriques ?
Il n'en a aucun. C'est absolument ridicule. Je le connais bien, il travaille pour moi plusieurs années.

-L'avez-vous déjà vu prendre des médicaments ? Si oui, Lesquels ?
-A part un aspirine pour le mal de crâne et du sirop pour la toux, jamais...

-Pensez-vous que votre frère puisse se procurer du polonium 210 ?
-Mon frère ? Je ne vois pas comment.

-Connaissez-vous des personnes capables de se procurer du polonium 210 ?
-Non ; je ne connais personne à la NASA...

-Avez-vous fait des changements dans votre vie depuis 6 mois ?
-Rien de notable...

-Avez-vous rédigé un testament ? ou pris une assurance vie au profit d'un tiers ?
-Ni l'un ni l'autre.

-Avez-vous été témoin d'un événement particulier depuis 6 mois ?
-Non toujours pas. Pourquoi 6 mois ?

-Avez-vous été témoin d'un crime ? Il marque une pause. Nous pouvons vous protéger si c'est le cas.
Je hoche la tête de droite à gauche pour signifier une réponse négative. Puis je me rappelle l'enregistreur.
-Non. Pour ma protection, j'ai rempli un formulaire pour un permis de port d'arme...

Il reprend.
-Votre employé nous a dit que vous possédiez des livres rares. En vendez-vous ? Avez-vous refusé une vente depuis 6 mois ?
-Oui je vends des livres rares. Je m'octroie par principe le droit de refuser l'accès à certains livres difficiles pour des clients qui afficheraient des signes ostentatoires de déséquilibre mental. Mais je ne me souviens pas d'un tel événement ces six derniers mois.

Il réfléchit un instant à tout ce que tu viens de dire.
-Avez-vous quelque chose à rajouter ?
-Non, je ne vois pas. Ah si, le sergent Graham m'a parlé de la mort de cette jeune prostituée qui a été tatouée d'une couronne. On va vraiment mettre ça sur le dos de mon employé ? Ce n'est pas sérieux...En tous cas, j'avais confiance dans l'enquête du Sergent Graham. Je transfère mes espoirs sur vous et sur le FBI pour faire la lumière sur cette affaire.

-Avez-vous des questions ?
Je réfléchis un instant.
-J'en ai une : Si le cabinet Summers est impliqué, pensez vous que je devrais prendre un avocat ? Si c'est le cas, en avez vous un à me conseiller ?

[liliandre]

Je finis la déposition. Et dégroupe "le Perce-Ténébres" pour ne pas encombrer.

L'agent Miller est là, représentant du FBI. Il actionne le microphone. Je lui réponds en toute franchise.

-Avez-vous une idée de qui aurait pu vouloir vous nuire ?
-Oui, une idée très précise : Maître Tergance, un avocat du cabinet Summers. Il a été clairement reconnu par mon employé. J'ignore cependant s'il est le décisionnaire ou un intermédiaire...

-J'ai cru comprendre que Maître Tergance vous a fait une offre d'achat à 15% au dessus de marché. Puis-je connaitre les raisons de votre refus ?
-Aviez-vous déjà eu affaire avec le Cabinet Summer ?

C'est bien lui ?
-Connaissez-vous cet homme ?

(C'est le chauffeur de Maître Tergance. Vous n'avez pas échanger le moindre mot. Il était resté dans al voiture)
-Connaissez-vous cet homme ?

(Il ne dit rien sur eux et il n'y a aucune annotation visible. Il ne répond à aucune question sur qui ils peuvent être.)

-Votre employé a avoué avoir remplacé l'échiquier, quel mobile lui prêtez-vous ?
-De l'argent. Il me l'a avoué lorsque je l'ai convoqué. C'est très crédible. En vérité, je ne vois pas ce que cela pourrait être sinon.

De l'argent ? A-t-il évoqué une somme ?

-Etiez-vous au courant de ses antécédents psychiatriques ?
Il n'en a aucun. C'est absolument ridicule. Je le connais bien, il travaille pour moi plusieurs années.

-Vous lui faisiez confiance et il a trahi cette confiance. Peut-être a-t-il changé ?
-Pour de l'argent ? Ne pouvait-il pas vous voler un livre précieux ?
-Est-il capable d'estimer ces livres précieux ? En connaissait-il juste l'existence ou y avait il accès ?
-Pourriez-vous vérifier qu'il ne vous manque aucun livre ? Peut-être avez vous déjà fait cet inventaire ?

-Connaissez-vous des personnes capables de se procurer du polonium 210 ?
-Non ; je ne connais personne à la NASA...

Il sort une photo de la chemise.
Connaissez-vous cet homme ?

(Membre du MC A toi de me dire si tu le connais et à quel point)
Connaissez-vous cet homme ?

(Tu as l'impression de l'avoir déjà vu... au MC ? ou dans le pub du MC ? Dans ta boutique ? Sa tête te dit quelque chose, tu n'es pas sûr)

-Avez-vous été témoin d'un événement particulier depuis 6 mois ?
-Non toujours pas. Pourquoi 6 mois ?

Nous nous fions aux déclarations de votre employé et ne négligeons aucune piste.

-Avez-vous été témoin d'un crime ? Il marque une pause. Nous pouvons vous protéger si c'est le cas.
Je hoche la tête de droite à gauche pour signifier une réponse négative. Puis je me rappelle l'enregistreur.
-Non. Pour ma protection, j'ai rempli un formulaire pour un permis de port d'arme...

Vous ne souhaitez pas protection policière ? C'est un problème de confiance ?

-Votre employé nous a dit que vous possédiez des livres rares. En vendez-vous ? Avez-vous refusé une vente depuis 6 mois ?
-Oui je vends des livres rares. Je m'octroie par principe le droit de refuser l'accès à certains livres difficiles pour des clients qui afficheraient des signes ostentatoires de déséquilibre mental. Mais je ne me souviens pas d'un tel événement ces six derniers mois.

Avez-vous refusé l'accès à certains livres à votre employé ?

-Avez-vous quelque chose à rajouter ?
-Non, je ne vois pas. Ah si, le sergent Graham m'a parlé de la mort de cette jeune prostituée qui a été tatouée d'une couronne. On va vraiment mettre ça sur le dos de mon employé ? Ce n'est pas sérieux...En tous cas, j'avais confiance dans l'enquête du Sergent Graham. Je transfère mes espoirs sur vous et sur le FBI pour faire la lumière sur cette affaire.

Il hoche la tête. Votre employé Fox Greedle a trahi votre confiance. Nous cherchons à éclaircir ses motivations. Pour l'instant ses déclarations sont d'une grande confusion.

-Avez-vous des questions ?
Je réfléchis un instant.
-J'en ai une : Si le cabinet Summers est impliqué, pensez vous que je devrais prendre un avocat ? Si c'est le cas, en avez vous un à me conseiller ?

Il éteint le microphone.
Vous devriez prendre un avocat si vous en avez les moyens. Les ténors du barreau hors du Cabinet Summer sont rares. Vous devriez rapidement en faire le tour. Je vous recommande de ne parler de l'enquête à personne hormis votre avocat. Voici mon numéro.
Il te tend sa carte.

[walena]

-J'ai cru comprendre que Maître Tergance vous a fait une offre d'achat à 15% au dessus de marché. Puis-je connaitre les raisons de votre refus ?
Aviez-vous déjà eu affaire avec le Cabinet Summer ? C'est bien lui ?

Je regarde la photographie plusieurs secondes, inspirant profondément. Puis je hoche la tête.

"Oui c'est bien lui."

Je regarde l'autre photographie, avec la même insistance mais sans ostentation.

"Celui-là conduisait la voiture de l'avocat. Je l'ai aperçu mais nous n'avons échangé aucun mot. "

Je reprend la photo de maître Tergance que j'observe à nouveau puis que je pose à nouveau sur le bureau.

"Maître Tergance m'a effectivement fait une offre d'achat...Voyez-vous, cette boutique a toujours été dans ma famille. Je veux dire depuis aussi loin qu'existent les archives. J'y ai consacré toute ma vie, mes pensées, ma force, ma conviction. J'ai tout sacrifié au Roi Blanc. Il y a dans ces murs et dans ses livres tout le parcours de ma vie d'adulte en plus de celles de ma famille."

Je joins les mains devant moi. Je ferme les yeux instant, puis les ouvre à nouveau pour les fixer dans ceux du policier.

"Céder le Roi Blanc ce n'est pas seulement vendre quatre murs et quelques arbres scindés en milliers de pages éparses. Céder le Roi Blanc c'est renoncer à plus de deux siècles de conviction, de partage et d'histoire. J'ai donc refusé poliment cette offre."

Je prends la troisième photographie et l'examine aussi longtemps que les deux autres.

"Non, ce visage ne me dit rien..."

-Votre employé a avoué avoir remplacé l'échiquier, quel mobile lui prêtez-vous ?
- De l'argent. Il me l'a avoué lorsque je l'ai convoqué. C'est très crédible. En vérité, je ne vois pas ce que cela pourrait être sinon.
- De l'argent ? A-t-il évoqué une somme ?
-Etiez-vous au courant de ses antécédents psychiatriques ?
-Il n'en a aucun. C'est absolument ridicule. Je le connais bien, il travaille pour moi plusieurs années.
-Vous lui faisiez confiance et il a trahi cette confiance. Peut-être a-t-il changé ?
-Pour de l'argent ? Ne pouvait-il pas vous voler un livre précieux ?
-Est-il capable d'estimer ces livres précieux ? En connaissait-il juste l'existence ou y avait il accès ?
-Pourriez-vous vérifier qu'il ne vous manque aucun livre ? Peut-être avez vous déjà fait cet inventaire ?

-Je lui faisais assez confiance pour lui confier la boutique. Oui il a trahi cette confiance pour de l'argent. J'ignore combien. D'ailleurs cela ne m'intéresse pas. La confiance n'est pas quelque chose qui se monnaye. Que ce soit pour un dollar ou pour mille cela ne change rien. Il m'a effectivement déçu. Mais son acte devait lui paraître un détail. Selon lui, Maître Tergance avait dit que le jeu d'échec contenait un micro.

Je me recule dans mon siège.

-Il aurait sans doute pu me voler un livre précieux, bien que les plus chers d'entre eux soient sous clé. Je pense que Fox Greedle est tout à fait capable de voir si un livre est rare ou non et si son contenu est digne d'intérêt. Je serais plus réservé quant à sa capacité à en estimer plus exactement le prix de vente. Cela demande souvent une connaissance plus approfondie du sujet traité ainsi que celle du réseau d'acheteurs potentiels. Il ne manque aucun livre à ma connaissance mais je vérifierai très rapidement et plus en détail après notre rencontre. Je vous tiendrai au courant."

-Connaissez-vous des personnes capables de se procurer du polonium 210 ?
- Non ; je ne connais personne à la NASA...
Il sort une photo de la chemise.
-Connaissez-vous cet homme ? (Kyle)

Même geste, même timing.

"Kyle...Oui je le connais. Il fait partie du même club que mon frère. Un homme discret, qui choisit ses mots avec soin. Je ne le connais qu'en dehors du club, mais c'est quelqu'un que j'apprécie. Je garde un excellent souvenir des quelques soirées que nous avons passés ensemble..."/color]

-Connaissez-vous cet homme ?
(Tu as l'impression de l'avoir déjà vu... au MC ? ou dans le pub du MC ? Dans ta boutique ? Sa tête te dit quelque chose, tu n'es pas sûr)

Je regarde la photographie encore plus attentivement

-Peut-être. Je ne saurais le dire avec certitude mais j'ai l'impression que sa tête me dit quelque chose. Je l'ai peut-être déjà croisé mais je ne le remets pas...

-Avez-vous été témoin d'un événement particulier depuis 6 mois ?
-Non toujours pas. Pourquoi 6 mois ?
-Nous nous fions aux déclarations de votre employé et ne négligeons aucune piste.
-Avez-vous été témoin d'un crime ? Il marque une pause. Nous pouvons vous protéger si c'est le cas.
Je hoche la tête de droite à gauche pour signifier une réponse négative. Puis je me rappelle l'enregistreur.
-Non. Pour ma protection, j'ai rempli un formulaire pour un permis de port d'arme...

-Vous ne souhaitez pas protection policière ? C'est un problème de confiance ?

-Bien que je ne vous connaisse pas personnellement, je n'ai pas de raison de ne pas faire confiance au FBI. Disons que je ne ressens ni l'envie ni le besoin d'une protection policière. Je comprends la gravité de la situation mais je ne pense pas que le cabinet Summers, si c'est bien lui, ne souhaite davantage attirer l'attention sur lui. Ensuite, si leur but est de me faire vendre en me harcelant, je ne souhaite pas avoir quelqu'un ou quelque chose dans mon environnement proche qui me rappelle la situation en permanence. Je crois que ma résilience et ma foi en l'avenir sont mes meilleurs armes. Bien entendu, si de nouveaux éléments venaient à ma connaissance et me faisaient changer d'opinion, vous en seriez le premier informé.

-Votre employé nous a dit que vous possédiez des livres rares. En vendez-vous ? Avez-vous refusé une vente depuis 6 mois ?
-Oui je vends des livres rares. Je m'octroie par principe le droit de refuser l'accès à certains livres difficiles pour des clients qui afficheraient des signes ostentatoires de déséquilibre mental. Mais je ne me souviens pas d'un tel événement ces six derniers mois.
-Avez-vous refusé l'accès à certains livres à votre employé ?

-Comme je vous l'ai dit certains livres sont sous clés, d'autres dans ma collection personnelle. Je n'ai pas de souvenir d'une demande non accordée.

-Avez-vous quelque chose à rajouter ?
-Non, je ne vois pas. Ah si, le sergent Graham m'a parlé de la mort de cette jeune prostituée qui a été tatouée d'une couronne. On va vraiment mettre ça sur le dos de mon employé ? Ce n'est pas sérieux...En tous cas, j'avais confiance dans l'enquête du Sergent Graham. Je transfère mes espoirs sur vous et sur le FBI pour faire la lumière sur cette affaire.

Il hoche la tête. Votre employé Fox Greedle a trahi votre confiance. Nous cherchons à éclaircir ses motivations. Pour l'instant ses déclarations sont d'une grande confusion.

-Avez-vous des questions ?
Je réfléchis un instant.
-J'en ai une : Si le cabinet Summers est impliqué, pensez vous que je devrais prendre un avocat ? Si c'est le cas, en avez vous un à me conseiller ?

Il éteint le microphone.
Vous devriez prendre un avocat si vous en avez les moyens. Les ténors du barreau hors du Cabinet Summer sont rares. Vous devriez rapidement en faire le tour. Je vous recommande de ne parler de l'enquête à personne hormis votre avocat. Voici mon numéro.
Il te tend sa carte.

Je lui tends la main pour le saluer, hochant la tête à ses paroles sensées.

-Je vais suivre vos conseils et faire le tour des avocats de Philadelphie. Mieux vaut être prêt.

Je prend sa carte que je glisse dans mon portefeuille, prêt à entamer une recherche sur les avocats susceptibles de m'épauler dans cette affaire.

[walena]

Un avocat. Un conseil précieux. Une possibilité que j'avais évoqué avec Sarhel, Anabelle et Linda Emerson...La chose est entendue. Nous devons les affronter sur tous les terrains. Nous devons être partout où ils sont, partout où ils ne sont pas. Nous devons les faire diviser leurs ressources et leur attention. Il faut que je me fasse à l'idée que le temps est un paramètre à prendre en compte et que celui avance inexorablement. La réflexion n'est pas superflue mais elle doit simplement précéder l'action, rapidement, efficacement.

Je reprends mes recherches là où je les avais laissées. Il n'y avait plus que quelques noms. Vérifier leur allégeance, leur passé, leur réputation. Les rencontrer.

Peut-être certains ou certaines ont-ils déjà un contentieux avec le cabinet Summers, ou peut-être plaident-ils déjà certaines affaires contre eux. Je demanderai l'aide financière d'Anabelle si je ne peux faire autrement. Les faire reculer est l'objectif. Ou au moins les ralentir et les occuper. La liste des actions à entreprendre devrait être longue.

Une fois cela planifié, je prends une douche et m'habille pour rejoindre la paroisse.

Une promesse est une promesse. Le pasteur et Helen ont accepté mon aide. Il me faut offrir à chaque âme en peine, l'opportunité de saisir une main tendue. Je serais cette main. Je dois ramener à ces âmes égarées une estime et un confort pour le corps, préludes à l'imagination, l'observation et l'acceptation de l'existence d'un chemin de lumière, préludes au parcours d'un chemin de leur esprit vers Sa lumière. Chaque âme mérite d'être sauvée. Les anges l'ont fait pour les habitants de Sodome et Gomorrhe, d'Admah et de Zéboïm, il est de mon devoir de le faire pour Philadelphie, pour qu'à l'image de Zoar, elle soit épargnée, pour que chaque rayon de lumière puisse percer les ténèbres...



Je me rends au temple. Peut-être y verrais-je Susie. La fille de Lumière...