Je regarde le Fell sortir du Coffee, toujours en évitant d'être dans la ligne de vue du BM, puis me concentre sur le capitaine- mon mentor- ou celui de mon hôte.
Un café noir et une part de tarte tatin. De la chantilly, vous avez ?
Il pose le journal avec un stylo sur le comptoir devant toi en attendant sa commande.
Je lui souris. Un peu surpris. Je suis encore sous tension après l'irruption de Tergance, et essaie de me recomposer.
Je lui prépare sa commande. Quand j’arrive à sa hauteur, je lui pose sa nourriture délicatement tout en lui disant:
-Je ne sais si je dois être heureux ou inquiet de voir que vous avez pu me retrouver, Capitaine…
(je dis capitaine plus bas pour que seul lui entende)
J’encaisse.
Je lui ai écrit un mot, faisant passer cela pour sa commande.
-RDV demain matin 9h au Zoo de Philadelphie, près du Fairmont park.
TBC
Nous échangeons un regard; Il comprend que je ne veux pas révéler notre proximité aux autres.
L’apparition du Fell a provoqué quelque chose en moi, comme une réaction mystique. Mon âme a résonné comme un écho à sa présence malveillante.
L’implicite menace de « l’invoqué » a réveillé
mon tourment, excité sa colère, son envie de réponse meurtrière, lui aussi est entré en résonance avec ce mal, en, une connexion surnaturelle d'âmes en ruines.
Mon regard en conflit est trop dérangeant, je fuis le contact direct avec les serveuses.
Je dois marcher au dehors, prendre l’air te un peu de distance. Mais avant je dois voir
Faith. L’abjecte réflexion du Fell l’a brisée.
Je ne suis pas homme de discours. Je lui apporte
la photo de son unité.
Elle est dans le bureau, sur le canapé, en pleurs.
Je pose la photo devant elle.
Tergance c’est le mal absolu, et j’en sais quelque chose….
Je laisse ces mots faire échos en moi.
Je me parle tout bas, m’adressant au Fell.
Maintenant, je connais ton nom…
Puis je regarde Faith.
Tu ne peux laisser ce genre d’être te juger ou t’atteindre…C’est leur faire trop honneur que de laisser leur discours résonner en toi…
Aucune personne, aucun civil, au dehors ne peut concevoir ce que tu as vu, vécu ni enduré pour le défendre…Aucun de tes clients, amis, ni mêmes ces bikers ne le peut...Mais « eux » savent… (je montre ses hommes sur la photos).
Certains ne sont eux-mêmes jamais rentrés. Mais ceux qui restent savent le prix de ton sacrifice…Le sacrifice ultime…
Je m’agenouille tout en lui posant une couverture sur elle.
J’ai perdu les raisons de mon combat… « Je » me suis perdu dans ces conflits lointains…Je ne suis pas un héros…Mais toi si…
Je me relève.
Je lui pose une question pour changer de sujet.
Je dois mettre fin à tout cela. Nous sommes face à quelque choses qui dépasse la simple combine immobilière…Qui dans cette ville peut me parler de « cet endroit », ce de qu’il a de spécial, de son histoire ancienne ?
Je suis toujours trop nerveux en raison de l’apparition du Fell et ne peux rester en place. Je tourne en rond, comme une bête en cage. Il me faut sortir, vraiment.
Je parle à
Nannoh.
Je serais vers Minuit à votre camp. Je ne peux venir avant….
TBC
Je sors un peu des rues éclairées de lampes et de vieux néons.
Je continue sortant des quartiers denses.
Je prends une grande respiration.
Il fait nuit, la faible lueur d’une lune gibbeuse et de lointaines lumières éclairent mon chemin.
Tout au long de ma marche réflective, tourment et foi s’affrontent en une
guerre intime et éprouvante, dont mon âme est le champ de bataille éternel...
Tourment : Combien de temps allons-nous devoir rester dans cette puanteur et cette crasse, cette ville sans air, sans arbres et sans faune !!!
Combien de temps allons-nous rester dans ce trou à rat a jouer les chiens de gardes pour la femme amputée ??!!
Nous devrions la tuer par « compassion », mettre fin à son existence vaine dont l’insignifiance me donne la nausée.
Laissons l’invoqué prendre le contrôle de ce lieu grotesque et salissant, laissons ces ordures se battre pour ces ruines !
Nous n’avons rien à faire ici, nous devrions être au milieu des forêts et des montagnes et régner sur le jardin que jadis nous gardions !!!
Voilà notre récompense pour dix milles années de souffrances !!
A quoi jouons nous !!???
Foi : Aimer c’est donner et se donner soi-même… Sans amour, point de pardon, point de salut… Il ne nous appartient pas de choisir qui aider, ou savoir si cela se passe dans les meilleures conditions pour nous.
Cette ville est suffocante, hostile, mais c’est précisément là où on a besoin de nous…. A nous de répandre une peu de lumière dans ses ténèbres….
Moi :
Mais nous n’avons croiser aucun Elhoim, aucuns signes des anges, nous ne savons si Dieu est encore dans ce monde…A quoi bon rechercher le pardon, si père n’est plus conscient, s'il a détourné le regard de ce monde…
Je longe maintenant une ancienne voie ferrée.
( A imaginer de nuit)
Pour les autres, je dois être fou, car je me parle à moi-même...
FOI : le Fell est une preuve que nous ne sommes pas seuls…Et même si Père est parti, ces humains sont dépourvus face au retour des nôtres des abysses, et encore plus vulnérable aux dangers que sont les invoqués !!! Faith n’a aucune chances face à ces créatures…
TOURMENT : alors justement : il faut partir ! Aller dans les bois, là où nous sommes plus forts, là où personne ne peut nous nuire !!
FOI : et laisser les hommes sans défense ???
TOURMENT : Leur existence est insignifiante !!! L’amitié est une faiblesse ! La compassion une faille !!!
J’arrive maintenant près d’entrepôts désaffecté, là, je suis loin des regards indiscrets.
TOURMENT : Voici le temps du jugement, la roue tourne: à nous de dominer cette planète, nous avons déjà payé le prix !!! Les hommes sont pires que des animaux, nous ne leur devons rien !!!
FOI : Nous devons les aider !!! Les aider sans rien attendre en retour et pas mêmes la réconciliation avec Père !! Nous devons le faire parce que c’est notre nature !!! Parce que nous sommes des anges !!!
TOURMENT : Nous ne SERONS PLUS JAMAIS L’ESCLAVE DE PERSONNE, Ni de père, ni des hommes !!!! Ni des Fell, ni des autres !!!!
Mes pouvoirs reviennent à l’éveil de cette colère mystique…Mon corps brûle et tout entier appelle à déchaîner la violence qui sommeille en moi et se réveille à présent…
Malgré moi je retrouve en moi l
es échos de mes anciens pouvoirs, échos faibles et distants.
Alors que je marche je peux soudain sentir la faune et la flore autour de moi, des plantes éparses et autres mauvaises herbes qui poussent malgré tout sur cette étendue de goudron.
(Lore of the wild)
Je peux ressentir la désespérance de la biosphère alentour alors que je traverse ce désert de béton et d’acier rouillé…La tristesse et la colère m’accablent renforçant l’emprise de tourment sur moi….
Instinctivement des corbeaux et pigeons s’attroupent autour de ma déambulation
(lores). Des rats peut-être, j’entends leur petit pas dans les ténèbres….
Un ballet d’oiseaux précède alors mes pas au milieu de la nuit….
Alors que je marche près d’une flaque d’eau, je peux apercevoir dans le reflet mes yeux qui luisent de rouge, le premier signe de la venue de
ma forme apocalyptique maléfique.
Non !
Je tente de respirer pour reprendre le contrôle…Pour laisser Foi parler encore et faire taire le chaos qui monte en moi comme la lave dans le volcan éteint…
Je sue et respire fort tentant de calmer la rage intérieure, alors que je monte de vieux escaliers de métal pour tenter de rejoindre les niveaux supérieurs d’un vaste et ancien atelier aux vitres brisées et aux portes défoncées.
Là sur le sol poussiéreux ou mes pas rencontrent le métal je peux voir les vis et écrous par terre bouger autour de moi
(Fundamental lore : gravity).
C’est le signe que mes pouvoirs, même faibles,
échappent à ma volonté.
NON ! me redis-je encore.
Je tombe à genou à terre. Je sens le tourment m’envahir, prendre le contrôle. Ma main se referme sur la rampe de métal que ma force déforme.
(FO +2)
Je tente de repartir en titubant.
Je saigne
Les griffes…
YEARRRRGG….
Je grogne alors que ma bouche se déforme sous la venue de mes crocs.
J’halète en plein désespoir alors que je prends le visage de la haine. Instinctivement, je me mets ma capuche sur mes cornes…
Les animaux autour de moi s’excitent et deviennent violents. Des corbeaux tombent sur le sol, tués par les autres. Les rats se dévorent entre eux.
Je retombe de nouveau à genou, puis me met à hurler au milieu des ténèbres de ce lieu morbide.
NNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN !!!!
Un puissant cri de bête, un cri de fauve qui perce le silence de cette usine désaffectée.
L'écho de me souffrance résonne encore quelques instants...Je me fige dans de pénible gémissements accablé par l'irruption de mon visage de déchu. (+1 pt de tourment temporaire)
Des bruits à l’étage au-dessus ! Avec une vitesse surnaturelle je grimpe les escaliers quatre à quatre.
Un chien dans le fond aboie vers moi entre rage et peur.
Il semble protéger quelqu’un.
Une silhouette frêle se dessine sur les fenêtres cassées.
Une femme.
D’un bond je suis presque à quelques mètres d’eux.
(gravity 1)
Dans ce noir autour, mes yeux rougeoient sous ma capuche, me donnant un aspect terrifiant pour ces deux créatures.
Sous la terreur (regard terrifiant), les jambes de la jeune femme se dérobent sous et elle tombe, lâchant une barre de fer.
Tourment : Pathétique…
La jeune femme.
Le chien enrage de plus belle et me montre tous ces crocs.Les oreilles en arrière en attaque.
Ce n’est pas son chien, mais il la « protège »…
Tourment : ces deux misérables êtres auront tenter d’unir leur force pour survivre.
Le chien a du avoir « pitié » d’elle…C’est dire l'état de l'humaine.
Il me saute dessus, je le repousse d’un violent revers tout en avançant vers la fille, le canin est poussé plusieurs mètres plus loin en couinant, sonné.
Ce doit être un chien particulièrement « bon », car mon pouvoir « tourmenté » aurait dû le pousser à la dévorer.
La fille hurle de terreur, son visage se déforme. Assise elle tente de reculer en panique au milieu des détritus, frappant l'air avec un couteau de cuisine.
Je frappe sa main projetant violemment l"'arme" au loin.
Je l’attrape soudain par le cou et la soulève.
- Tu n'es qu'un gaspillage de chair humaine, un rebut inutile et toxique !!! Ton âme ne vaut pas le prix de l'air que tu respire...Je vais te déchiqueter, effacer ton anomalie de la création !!
Ma voix est puissante mais triple, son écho est mêlé de
dysharmonies vocales. Quand je parle il y
ma voix et superposée à elle, celle, lugubre, de
Tourment, et derrière
ma voix d'ange, parlant notre langage secret, mais ici corrompu par ma haine...
(c'est un effet RP que je trouve sympa pour la forme apocalyptique noire, dis moi cela est possible)
Mon apparition doit être un cauchemar pour la femme.
Tourment assaille mon esprit de visions ou je la ravage sexuellement avec cruauté avant de la tuer, la jetant comme un vulgaire sac du haut de ces étages, je sens tourment jouir de sa terreur, de sa toute-puissance sur elle. Je ressens son plaisir…Je peux même imaginer le bruit de son corps se brisant sur le sol plus bas...
Elle me frappe, me griffe...Mais cela ne fait qu'augmenter le plaisir du monstre que je suis devenu.
Elle tente de hurler, mais ma prise transforme son cri en râle pathétique: plus elle "hurle", plus elle se débat, plus Tourment est en extase.
Je regarde instinctivement ses bras (piqués de trous d’aiguille). Son état dégradé, sa puanteur me saisissent : une vagabonde, une junkie.
Elle s’est urinée dessus : par peur, s’en doutes. Et aussi par réflexe de défense contre les prédateurs sexuels, certaines femmes le font exprès, mais elle sait malheureusement que parfois, cela n’est pas suffisant...
Elle a dû en baver. L’existence des femmes SDF est un enfer, bien réel…Je comprends elle s'est réfugier si loin et si seule. Je peux voir sur son visage que certains ajouts de crasses l’ont été intentionnellement, pour être la moins désirable possible…Hélas pour la jeune femme, sa morphologie et ses traits sont beaux, même sous l’immondice : une malédiction pour une fille des rues…
Tourment voudrait que je la possède. Je résiste pourtant avec force à cette pulsion…
FOI hurlant de désespoir à m'en déchirer l'âme ! (Volonté pour résister).
Le combat en mon sein est titanesque. Sous cette forme apocalyptique, Tourment me domine et je dois lutter avec détermination. Des larmes coulent sur mes yeux: de rage, de tristesse, de honte ?
Je me fige plongeant mes yeux dans les siens.
C’est alors que je vois mon reflet dans les pupilles terrorisés de la junkie. Je vois ma face infernale, sa haine et sa rage.
La vérité nue de ma chute. Un portrait accablant.
Je titube sous cette vision.
Le chien se relève, prêt à charger de nouveau malgré le danger manifeste pour lui.
Lentement je la relâche.
Je tombe à genou, elle s’évanouit.
Je regarde vers le plafond délâbré mais j’y vois un ciel…Le ciel divin de l'aube des temps….Celui de la
bataille des cieux, de la dernière... Je vois Michael accompagné des six Seraphims, des treizes archanges et des légions d’Anges loyaux face à Lucifer Etoile du Matin, ses lieutenants et tous les anges rebelles que nous fument….
Je verse des larmes sur ces cieux brisés en deux alors que nos osts s’entrechoquent en un combat titanesque….
Le reste est trop beau ou trop triste pour être décrits…Je tremble et pleures dans le silence de ce hall béant, une douleur immense emplie mon cœur.
Le chien s’est arrêté…Pour lui je suis un autre être…la menace est disparue…Il couine ne sachant qui de moi ou de la femme est le plus en détresse à cet instinct...
Je ne peux voir le visage de Michael de l'aube flamboyante, mais je sens son regard sur moi...Le même regard qu'il me jeta lors de la bataille...Un regard d'insondable tristesse et se déception...
Je me penche en arrière. Ma douleur spirituelle, mon chagrin est si intense, que ma bouche se déforme sous un cri, qui pourtant n'émet aucun son.
Puis finalement un hurlement, le mien, mais pas celui d'une bête...Celui d'un être brisé par le désespoir...
Je tombe en arrière. Presque évanouit. Je revis ma chute des cieux vers la terre, mes larmes coulant sur le sol.
Je reste un temps à regarder le plafond, figé dans un songe. Ma chute ne se poursuit pas dans les abîmes...Elle s'arrête là sur ce sol.
Mes griffes, mes crocs, mes cornes ont disparues…
Je me relève péniblement.
Je regarde la jeune endormie.
Je lui parle doucement sans la réveiller.
Combien de tes prières restées sans réponses, femme, combien de main jamais tendues vers toi, combien d’anges rester sourds à tes suppliques et à tes cris…Comment on a t'on pu te laisser chuter ainsi...
Où sont les anges, où sont les Elohim, où est Dieu ?
Je la regarde.
Qu’importe les réponses. Je suis désormais le seul qui puisse agir…Et à moi seul le choix m’appartient…Le choix de me dresser d’abord contre moi-même, puis contre ces Fell et autres suppôts…
JE SUIS UN ANGE...
Qu’importe si le paradis n’est plus, si ses portes sont closes…Si je n'ai plus d'ailes...
Qu’importe la rédemption…Je ne cherche nulle récompense, que le souhait de pouvoir contempler une fois de plus sa splendeur éternelle (DIEU).
Et pourtant, alors que je regarde ton corps dégradé, c’est là que peux voir la seule trace qui reste de lui sur cette terre.
Père, je te cherchais dans les cieux, mais tu es dans le coeur des plus éprouvés, des plus faibles...Tu es dans cette crasse et ces immondices avec eux...
Des prières quelques parts, un chant dans une chapelle résonnent en mon coeur.
(A imaginer en anglais)
Tu es là présent, livré pour nous.
Toi le tout petit, le serviteur.
Toi, le Tout Puissant, humblement tu t'abaisses.
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.
Je prends une grande respiration avant de me pencher sur elle.
JE SUIS UN ANGE ! UN PROTECTEUR, UN SERVITEUR !!!
Et je suis la pour toi...(en regardant la jeune fille)
…pour les autres…
Tel est mon choix…Tel est mon libre arbitre...Je décide de servir...
Je la prends dans mes bras, me relevant tout en la portant…
Je marche montant vers le toit.
Je regarde
le chien.
Un beau
Tamaskan noir…Un chien trop difficile pour un maitre pressé et impatient…Il porte la trace de coups et de maltraitance…On l’aura abandonné ici.
A bientôt…Lui fais-je…
Je bondis (lore) sautant de cheminées en cheminées jusqu’à arriver au sommet de cet orgueil industriel en ruine, dominant une partie de la ville endormie…
La jeune femme se réveille.
Elle regarde mon visage apocalyptique d’ange et sourit comme une enfant, puis se rendort. Pour elle je serais « un trip »… Pour moi, son sourire est le début de ma rédemption…
Je regarde la lune et la nuit, contemple l'immensité urbaine autour de moi.
Puis, ployant mes jambes, je saute finalement haut dans le ciel déployant mes ailes pour la première fois….
Je reste suspendu un moment saisissant la grâce de cet instant, sentant le vent sur mon visage et dans mes ailes célestes...
Je plane sentant pour la première fois mon poids, ma pesanteur, moi qui hier n’était qu’esprit…Je plane néanmoins parfaitement, tenant fermement la jeune femme. Je vole, allant de sommet en sommets : clochers, flèches, antennes, toit d'immeubles: reprenant de l’altitude grâce à mon pouvoir…
Je flotte dans l'air sans bruit au dessus de la ville endormie.
………………………..
Je traverse plusieurs quartiers, volant avec grâce au-dessus d’eux…
J’arrive dans un quartier cossu. Je connais l’adresse.
Une maison endormie, je sonne. J’ai repris « forme humaine »
La maison se réveille.
Une femme et un homme ouvre, inquiets. L’homme me reconnait, je sais qu’il a une arme.
Bonsoir Capitaine ! lui-dis en portant la jeune femme dans son entrée.
Je salue sa femme.
Je sais que je ne devrais pas, je sais que vous êtes certainement en colère, et vous avez raison.
Je sais que je vous dérange…Je le regrette, mais ça ne m’arrêtera pas…Vous le savez.
Je ne peux rien pour elle maintenant, mais vous si. Dis-je en déposant la femme sur son canapé.
Les hôpitaux de cette ville sont des traquenards pour ces femmes vulnérables…
Vous pouvez l’aidez comme vous m’aidez…Les sortir de là m’aide à tenir moi-même…
Je regarde sa femme.
Je suis vraiment désolé madame. Dis-je en sortant.
Je jette un dernier regard vers la jeune fille, auquelle la femme du doc a déjà enlevé le bonnet.
Je salue le capitaine et lui lance un regarde emplie de sincérité et de gratitude.
Dites-lui qu’on cherche des serveuses au Black Coffee si elle a besoin de revenue.
Je m’en vais et disparait dans la pénombre.
……………………………………………………………..
Une heure et demie plus tard,
je marche avec le Tamaskan que j’ai récupéré,
en direction du camp gitan…
Le chien me suit de plein gré. Ces chiens-là n’ont pas vraiment de « maître », mais des amis, un groupe familial…Voilà pourquoi ils sont difficiles à dresser et provoque frustration chez certains individus….
J’aperçois les caravanes. Là j’espère que Nannoh m’éclairera sur le Fell et le Black Coffee.
TBC
Pour infos:
L'air du chant catholique si besoin.
https://www.youtube.com/watch?v=mi8i5iyyJo4