17/09/2017. TYRAEL...Retour vers l'enfer...
Posté : dim. sept. 17, 2017 9:22 pm
ATTENTION surtout ne lisez pas ce BG, c'est un pavé !!!!
Si vous voulez le lire malgré mes recommandations il est séparé en plusieurs posts, pour en faciliter la lecture.
les phrases en langue anciennes sont en italiques, ainsi que quelques "pensées" à effet narratif.
Le texte étant écrit à la première personne, tous ce qui n’est pas dialogue est pensée du fallen.
En vert HRP, les éventuelles notes ou précisions de BG
lieu en souligné
mes paroles en bleu, le reste selon.
Les combats sont peut-être un peu trop badass pour une fiche de départ, mais il reflète un concept narratif.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
TYRAEL. FALLEN.
https://www.youtube.com/watch?v=w1bd9L5Tw7k
(commencez à 1 min environ)
Vision.
La noirceur de l’Abyss…Il glisse sur ma peau, dans mon âme, sa sombre caresse rêche et glacée m’enserre…
Mes frères et sœurs captifs des enfers sont avec moi. Nos corps maudits s’entrechoquent, s’entremêlent au cœur de cette nuit éternelle. Frères et sœurs en peine, frère et sœurs de colère…Premier nés et pourtant déchus…
Ici, partout où le regard porte, partout est l’obscurité…
Vision d’un vide sans fin…Absence de lumière, absence de tout…de lui (Dieu)…
J’ai froid, si froid…
Eternel châtiment que le manque d’amour. Nous n’avons que nos larmes de cendres en offrandes pour notre expiation…
Je flotte en moi-même entre cauchemar et fascination, entre espoir et tourment…
Les souvenirs de l’hôte se superposent à mes visions douloureuses et obsédantes des limbes. Des bruits de combats, de tirs, d'explosions accompagnent les plaintes et les sanglots des déchus
Dans l’obscurité percent des voix, un chœur.
Agnus Dei, qui tollis peccàta mundi, miserere nobis
Agnus Dei qui tollis peccàta mundi, misere nobis
Agnus qui tollis peccàta mundi, dona nobis pacem
Espoir quand nous avons aperçu la brèche…Un faible halo de lumière dans de parfait ténèbres, pour nous ce fut comme un miracle.
Fiat lux…
Libre enfin…
Libertatem…
Libre ?
Je ressurgis de mes pensées, comme on surgit des eaux glacées, inspirant à m’en rompre les poumons.
Je sors d’une éternité glacée, or je suis pourtant en sueur et je tremble.
Je sens un corps, mon corps désormais….
J’ouvre les yeux…
Hôtel miteux de Philadelphie ouest à la limite des quartiers chauds
Des cris au dehors, Il fait chaud, moite (Pennsylvanie). Tout sent la sueur. Tout est sale, y compris l’air empli des odeurs immondes remontant des canalisations.
J’observe la patine de crasse sur les bois de l’hôtel…Tout ici est laideur. Mais je suis libre. Je m’en contente. Je resterais ici mille ans plutôt que de retourner une heure dans les limbes.
Cette ville suinte la peur…enfin pas pour moi… (Philadelphie a parmi les plus hauts taux de pauvreté, de chômage, de criminalité des USA)
La chambre empeste. J’ouvre la fenêtre.
Cacophonie tout au dehors …Mon hôte aurait dit « Musique de merde ! » … Du rap…
https://www.youtube.com/watch?v=5wuGSRx2qsc
(passez l’intro 0.35 min/ ou pas)
Je me lave les mains.
Du sang. Mes os me font mal…Je n’ai pas dû retenir mes coups…
(bagarre : spécialité (self défense/ clefs / Krav magah)
pour infos si besoin.
https://www.youtube.com/watch?v=ZcQlCxYo7p0
https://www.youtube.com/watch?v=XMX-zF5nPro
Je regarde mon corps sculpté pour la violence…
Les cicatrices…les tatouages… « Lui », mon hôte, est aussi est un champ de bataille…
Deux flèches entrecroisées : les bérets verts…Ce qui semble l’élite de leur institutions insignifiantes…
Je pense comme un déchu, pour mon hôte, ce corps d’armée était tout, son but, sa famille sa fin….
De oppresso liber…
Et nous, … Qui nous libère, nous ?
Beaucoup trop de tatouages. On dirait un de ces Sicarios, il faudrait que j’arrête…
Des crânes tatoués : mes/ses targets « certifiés ». J’ai arrêté de compter…
Je me regarde sur le verre jauni et piqué du miroir sale.
Ma « gueule » comme dirait le béret vert…
Ça pourrait être pire….
L’armoire derrière à un miroir fêlé, je peux voir mon tatouage de dos…
Des Ailes d’anges de style gothique…
Rictus ironique.
Je me lance tout haut un « quo vadis ? » (où vas-tu ?)
Je ne sais pas vraiment…Philadelphie semble être le dernier point d’une course chaotique pour passer au Canada….
La sueur sur mes tempes n’est pas la chaleur, mais le manque…. (Addiction / flaws)
Je regarde les sachets de différentes drogues posés sur le lit…
Je les ais « empruntés » à un groupe de dealer plus tôt dans la soirée.
Un carnage…
Je me fixe un instant, mes yeux rivés sur le miroir et perdu dans le souvenir de ma rixe récente (bruit de coups, de chairs qu’on frappe, d’os qui se brisent, de crânes qu’on éclate) …
Frisson…pas de peur…de plaisir…J’aime ça…C’est comme ça…C’est en moi…c’est moi.
Je fixe les drogues de nouveau, Je vais pouvoir me préparer des « cocktails » … De quoi me défoncer tout en restant éveillé, alerte pour la cavale…
Mon corps veut cette échappatoire à ses cauchemars : sa seule issue pense-t-il…
Liberate me ex inferis / sauvez moi de l’enfer…Dis-je ironique…
Il faudra que je brise cet autre chaîne, je ne me suis pas libéré pour subir l’esclavage de paradis artificiels crée par l’homme. Mais je suis encore trop faible pour ce combat intime. Il faut choisir ces batailles…
Pour le moment je me balance une grande lampée de Jack Daniels (dépendance à l’alcool) : une autre entrave….
Je me marche dans la pièce, tournant un peu en rond, puis je « check » mes affaires : toujours prêts à partir en 30 secondes… « Toujours prêts »
Je regarde mes couteaux…deux…Une lame lisse double biseau *rapide* et l’autre crantée à lame convexe pour le *boulot* en forêt. Une pierre à aiguiser…Bien sûr c’est pas mon Glauca et mon Ari (B’lilah), ça c’était de vrai valeurs sûres…Faudra que j’en récupère. (Mêlée 4 spécialité couteau)
Je ris. Mon corps et moi faisons de plus en plus « un » et je m’étonne de penser comme mon hôte…De jauger des armes humaines…Vulgaires outils comparés à la création divine…Mon corps est cet ancrage dans cet univers d’Homo sapiens et je l’épouse, pour le meilleur et pour le pire…
Une vision de branches et de feuilles m’assaille, le bruit de mes pas sur le sol forestiers résonne à mes oreilles….
La forêt ! Il faut que je retourne en forêt, elle me manque. Elle m'a manqué pendant des milliers d'années...Cette ville pue et me fait vomir. Mais Il faut juste que je prenne un bon stock de substances…
La forêt…Silva…Ma maison.
TBC.
Si vous voulez le lire malgré mes recommandations il est séparé en plusieurs posts, pour en faciliter la lecture.
les phrases en langue anciennes sont en italiques, ainsi que quelques "pensées" à effet narratif.
Le texte étant écrit à la première personne, tous ce qui n’est pas dialogue est pensée du fallen.
En vert HRP, les éventuelles notes ou précisions de BG
lieu en souligné
mes paroles en bleu, le reste selon.
Les combats sont peut-être un peu trop badass pour une fiche de départ, mais il reflète un concept narratif.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
TYRAEL. FALLEN.
https://www.youtube.com/watch?v=w1bd9L5Tw7k
(commencez à 1 min environ)
Vision.
La noirceur de l’Abyss…Il glisse sur ma peau, dans mon âme, sa sombre caresse rêche et glacée m’enserre…
Mes frères et sœurs captifs des enfers sont avec moi. Nos corps maudits s’entrechoquent, s’entremêlent au cœur de cette nuit éternelle. Frères et sœurs en peine, frère et sœurs de colère…Premier nés et pourtant déchus…
Ici, partout où le regard porte, partout est l’obscurité…
Vision d’un vide sans fin…Absence de lumière, absence de tout…de lui (Dieu)…
J’ai froid, si froid…
Eternel châtiment que le manque d’amour. Nous n’avons que nos larmes de cendres en offrandes pour notre expiation…
Je flotte en moi-même entre cauchemar et fascination, entre espoir et tourment…
Les souvenirs de l’hôte se superposent à mes visions douloureuses et obsédantes des limbes. Des bruits de combats, de tirs, d'explosions accompagnent les plaintes et les sanglots des déchus
Dans l’obscurité percent des voix, un chœur.
Agnus Dei, qui tollis peccàta mundi, miserere nobis
Agnus Dei qui tollis peccàta mundi, misere nobis
Agnus qui tollis peccàta mundi, dona nobis pacem
Espoir quand nous avons aperçu la brèche…Un faible halo de lumière dans de parfait ténèbres, pour nous ce fut comme un miracle.
Fiat lux…
Libre enfin…
Libertatem…
Libre ?
Je ressurgis de mes pensées, comme on surgit des eaux glacées, inspirant à m’en rompre les poumons.
Je sors d’une éternité glacée, or je suis pourtant en sueur et je tremble.
Je sens un corps, mon corps désormais….
J’ouvre les yeux…
Hôtel miteux de Philadelphie ouest à la limite des quartiers chauds
Des cris au dehors, Il fait chaud, moite (Pennsylvanie). Tout sent la sueur. Tout est sale, y compris l’air empli des odeurs immondes remontant des canalisations.
J’observe la patine de crasse sur les bois de l’hôtel…Tout ici est laideur. Mais je suis libre. Je m’en contente. Je resterais ici mille ans plutôt que de retourner une heure dans les limbes.
Cette ville suinte la peur…enfin pas pour moi… (Philadelphie a parmi les plus hauts taux de pauvreté, de chômage, de criminalité des USA)
La chambre empeste. J’ouvre la fenêtre.
Cacophonie tout au dehors …Mon hôte aurait dit « Musique de merde ! » … Du rap…
https://www.youtube.com/watch?v=5wuGSRx2qsc
(passez l’intro 0.35 min/ ou pas)
Je me lave les mains.
Du sang. Mes os me font mal…Je n’ai pas dû retenir mes coups…
(bagarre : spécialité (self défense/ clefs / Krav magah)
pour infos si besoin.
https://www.youtube.com/watch?v=ZcQlCxYo7p0
https://www.youtube.com/watch?v=XMX-zF5nPro
Je regarde mon corps sculpté pour la violence…
Les cicatrices…les tatouages… « Lui », mon hôte, est aussi est un champ de bataille…
Deux flèches entrecroisées : les bérets verts…Ce qui semble l’élite de leur institutions insignifiantes…
Je pense comme un déchu, pour mon hôte, ce corps d’armée était tout, son but, sa famille sa fin….
De oppresso liber…
Et nous, … Qui nous libère, nous ?
Beaucoup trop de tatouages. On dirait un de ces Sicarios, il faudrait que j’arrête…
Des crânes tatoués : mes/ses targets « certifiés ». J’ai arrêté de compter…
Je me regarde sur le verre jauni et piqué du miroir sale.
Ma « gueule » comme dirait le béret vert…
Ça pourrait être pire….
L’armoire derrière à un miroir fêlé, je peux voir mon tatouage de dos…
Des Ailes d’anges de style gothique…
Rictus ironique.
Je me lance tout haut un « quo vadis ? » (où vas-tu ?)
Je ne sais pas vraiment…Philadelphie semble être le dernier point d’une course chaotique pour passer au Canada….
La sueur sur mes tempes n’est pas la chaleur, mais le manque…. (Addiction / flaws)
Je regarde les sachets de différentes drogues posés sur le lit…
Je les ais « empruntés » à un groupe de dealer plus tôt dans la soirée.
Un carnage…
Je me fixe un instant, mes yeux rivés sur le miroir et perdu dans le souvenir de ma rixe récente (bruit de coups, de chairs qu’on frappe, d’os qui se brisent, de crânes qu’on éclate) …
Frisson…pas de peur…de plaisir…J’aime ça…C’est comme ça…C’est en moi…c’est moi.
Je fixe les drogues de nouveau, Je vais pouvoir me préparer des « cocktails » … De quoi me défoncer tout en restant éveillé, alerte pour la cavale…
Mon corps veut cette échappatoire à ses cauchemars : sa seule issue pense-t-il…
Liberate me ex inferis / sauvez moi de l’enfer…Dis-je ironique…
Il faudra que je brise cet autre chaîne, je ne me suis pas libéré pour subir l’esclavage de paradis artificiels crée par l’homme. Mais je suis encore trop faible pour ce combat intime. Il faut choisir ces batailles…
Pour le moment je me balance une grande lampée de Jack Daniels (dépendance à l’alcool) : une autre entrave….
Je me marche dans la pièce, tournant un peu en rond, puis je « check » mes affaires : toujours prêts à partir en 30 secondes… « Toujours prêts »
Je regarde mes couteaux…deux…Une lame lisse double biseau *rapide* et l’autre crantée à lame convexe pour le *boulot* en forêt. Une pierre à aiguiser…Bien sûr c’est pas mon Glauca et mon Ari (B’lilah), ça c’était de vrai valeurs sûres…Faudra que j’en récupère. (Mêlée 4 spécialité couteau)
Je ris. Mon corps et moi faisons de plus en plus « un » et je m’étonne de penser comme mon hôte…De jauger des armes humaines…Vulgaires outils comparés à la création divine…Mon corps est cet ancrage dans cet univers d’Homo sapiens et je l’épouse, pour le meilleur et pour le pire…
Une vision de branches et de feuilles m’assaille, le bruit de mes pas sur le sol forestiers résonne à mes oreilles….
La forêt ! Il faut que je retourne en forêt, elle me manque. Elle m'a manqué pendant des milliers d'années...Cette ville pue et me fait vomir. Mais Il faut juste que je prenne un bon stock de substances…
La forêt…Silva…Ma maison.
TBC.