Tyraël : une nuit chez les loups.

[liliandre]

Cassie

Petite, athlétique. Elle porte des vêtements chauds, un sac léger et deux fusils d'assaut...
Le M16 sert-il pour un piège ?
Des munitions différentes ?
Ses cheveux se promènent librement au gré du vent.
Son regard compense sa taille. C'est un regard repli intensité. un regard dont on se souvient.

Le sac d'armes ? C'est ton matériel ?

Sa question ne te surprend pas, tu as assez d'armes pour une transaction ou pour le groupe.

Tu distribues les armes ou tu fais 15 bornes avec elle. A moins que tu ne les laisses là ?

[Tu es capable de faire les 15 km. Que réponds-tu ? que fais-tu ?]

C'est toi qui a amené la Fée ?

C'est parti pour 15 kilomètres en forêt. Famas est très content. Elle ne lache pas un mot. Elle communique avec toi avec des gestes militaires.
Cassie est une machine à bouffer du kilomètres.
Vous courrez lentement. Elle s'arrête tous les cinq cent mètres avec une régularité d'horloger suisse.
Vous arrivez à une cabane complètement camouflée. 2 mètres sur 2 mètres.
20 minutes de pause !
La nourriture est là. Prends pour 24 h.
Là, on repart léger. Pour un marathon.
Elle te sourit. Je suis contente que tu m'ais choisie. Les campeurs du dimanche, c'est pas mon trip.
Il y a des outils simples dans la cabane. Elle prends une pince coupante et 10 mètres de fil barbelé "maison".
Puis, elle fait du café avec une cafetière Italienne.
Elle se sert et te laisse te servir.
T'es marié ?
Tu l'as été ?
T'as des gosses ?
C'est quoi ta couleur préférée ?
Tu bois ?
C'est quoi ta came ?
T'es gay ?
Ancien soldat ?
La bouffe : Italien ou Japonais ?
Trail ou basketball ?
Les bagnoles : allemandes ou américaines ?
Les femmes : brunes ou blondes ? elle sourit. Rousses ?
Football ou foot US ? (elle est irlandaise / pas américaine)
Orange ou pomme ?
T'as des cicatrices ?
Des tatouages ?
Qu'est-ce qui vaut la peine de se battre ?

Les questions ont fusé. Avec un débit de mitraillette. Tu n'es pas certain de les avoir toute retenues.
Tu réponds à ce que tu veux.

[Insert possible.]

- - -
BIP Sa montre sonne. On repart. Je t'explique. Certains pièges sont cachés par le soleil. Ces pièges sont donc sur un axe est ouest.
On a aussi des pièges au sol. Pas de métal. Bois et corde : sans odeur.
Tout est zoné. 7 zones : 15 pièges, 10 qui blessent, 5 qui tuent.
Là on va partir les armer.
Elle marque une pause.
Si on part tous les armer, c'est que Furious pense que nous pourrions être attaqués.
Te battras-tu avec nous ?
Avec moi ?

[Insert possible.]

Elle s'équipe. Elle vérifie ses armes avant de sortir.
GO.
Plus un mot...

[Baron Vojnya]

Je regarde le sac d’armes.

Je garde un pistolet silencieux, les couteaux, une machette, mon HK 416 silencieux et un pompe court (celui récupéré sur les fomori, il est « checké et nettoyé»). Je prends masse chargeur. Je distribue le reste.
(fusil mitrailleur de BM, fusil à lunette et pistolet dispo pour chris ou autre si besoin)

Tu as raison, voyageons léger.

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Je suis en communion avec Famas. Cette ballade ne forêt c’est un beau cadeau pour lui et moi. Je porte Owl One dans la capuche de mon sweet. Elle dort, elle sera opé pour la nuit.

J’attire à moi des vireo, ces petits oiseaux sont caractéristiques du milieu de philadelphie et leurs cris n’attireront pas l’attention.
Je parle avec plusieurs et leur demande de garder notre marche, de m’avertir de prédateur. Je change de vireos à chaque pause, je ne peux pas leur demander de partir trop loin de leur lieu d’habitat.

Je profite de chaque halte pour « sentir » (lore) la forêt autour de moi.
Comme elle j’intériorise ce voyage forestier. Depuis ma cavale cela m’avait manqué

C'est toi qui a amené la Fée ?

Non c’est mon ami orc qui l’a faite venir. Un type bien.

Je suis contente que tu m'ais choisie. Les campeurs du dimanche, c'est pas mon trip.

Elle n’a pas idée du cadeau qu’elle me fait. Je suis ravi. Tyrael et Sahrel sont en phase, dans leur élément. J’ai une pensée pour O’Malley, je pense que ce genre de ballade aurait pu lui faire du bien…Sans Summers, j’aurais pu apporter plus de choses à ces gens…

Les questions fusent…

Je souris, candide, elle réalise que certaines je ne les suis jamais posé…

T'es marié ? Non
Tu l'as été ? Non
T'as des gosses ? Non
C'est quoi ta couleur préférée ? Pourpre
Tu bois ? Je mohntre ma main comme si je tenais un jeton d’alcoolique anonyme… 45 jours m’dame… (le chiffre j’invente)
C'est quoi ta came ? Etait… Speed, amphet, lsd, hero, cocaine… je montre mon jeton
T'es gay ? hum…non je ne crois pas…elle me voit chercher dans mes souvenirs…
Ancien soldat ? De oppresso liber
Je semble hésiter à chaque question, non pas par embarras, mais parce que je dois y penser pour le savoir…
La bouffe : Italien ou Japonais ?...pareil introspection : italien !
Trail ou basketball ? Les deux…Tyr…J’étais très bon au basket au lycée.
Les bagnoles : allemandes ou américaines ? Les deux…
Les femmes : brunes ou blondes ? elle sourit. Rousses ? Les trois, enfin je crois…Surtout celle qui ne dise pas « Tu rentres quand ? » Enfin c’était pendant l’armée…
Football ou foot US ? (elle est irlandaise / pas américaine) les deux
Orange ou pomme ? les deux
T'as des cicatrices ? Je lève les yeux au ciel ce qui veut dire « trop ! »
Des tatouages ? plein !
Qu'est-ce qui vaut la peine de se battre ? La liberté…J’y mets l’intonation d’un ex taulard pluri millénaire. Car il faut être libre pour aimer… un jours je tombe amoureux…je te dirais certainement que c’est l’amour…

Je la regarde.

Je…Je ne suis pas sûr que…enfin je ne mens pas enfin…Sauf pour duper l’ennemi…

J’hésite mais lui montre que je lui fais confiance.

Furious Clouds vous a dit ce que nous sommes, nous sommes des « esprits », il nous appelle esprits rédempteurs…Les hommes nous appellent anges…Elohim…Mais parce nous avons fauté, nous sommes des déchus…Notre esprit doit habiter un corps mourant…

Il y a 10000 ans je ne me posais pas la question de savoir si j’étais un homme ou une femme, ni si j’étais gay… j’aimais en esprit, sans chair ni gravité… je connaissais l’amour, mais l’amour de Dieu…l’amour des mes semblables…

Depuis ma sortie des abysses…Tyrael structure ma pensée, la masculinise, l’humanise…Lui et moi sommes un peu pareil…Soldat et amoureux des forêts…et maintenant lui et moi sommes « je »…

Aussi « Je » peux te dire que tu es une « belle femme avec un regard empli d’âme », cela répond à quelques-unes des tes questions… je le dis sans concupiscence ni malice et avec une sincérité qui peut désarmer.

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Si on part tous les armer, c'est que Furious pense que nous pourrions être attaqués.
Te battras-tu avec nous ?
Avec moi ?

Nous sommes en guerre. J’ai amené ces armes pour cette éventualité…Il fa falloir prévenir ceux qui surveillent les lacs…Ceux des fomori que j’ai vu sont des créatures marines…mortelles dans les flots…

Je la regarde.

Je me battrais pour toi, pour l’alliance…c’est ce que font les les elohim… Je le dis avec conviction.

Je passe en mode « predator »…La forêt est mon alliée. Famas et moi sommes en communion, il est mon flair et mes sens perdus…

[liliandre]

Elle affiche quelquefois sa surprise mais rien ne semble la choquer.

une belle femme avec un regard empli d’âme

C'est tout moi ça. dit elle souriant.

Nous sommes en guerre. J’ai amené ces armes pour cette éventualité…Il fa falloir prévenir ceux qui surveillent les lacs…Ceux des fomori que j’ai vu sont des créatures marines…mortelles dans les flots…

Sevastyan a déjà fait passer le mot. Ceux du lac sont prévenus.
Et vous êtes reçus avant tout parce que vous noues avez fourni des informations vitales pour notre caern.On peut laisser les armes ici. On revient au plus tard à minuit.

Je passe en mode « predator »…La forêt est mon alliée. Famas et moi sommes en communion, il est mon flair et mes sens perdus…

Tu commences ne nouvelles marche rapide de plusieurs heures.
Vous réarmez des pièges en vérifiez d'autres.
Ca fait des années et des années que tout cela est réfléchi.
Les dispositions des pièges son stratégiques. Il y a des zones où ralentir l'ennemi, des zones où concentrer ses forces, des zones où le diviser.
Tu comprends de plus en plus que ce n'est pas une "forêt", c'est un "territoire". Les paroles d'Armand prennent ici tout leur sens.

Tu comprends aussi qu'on te fait rudement confiance pour te montrer ces défenses. Cassie n'hésite pas à demander ton regard BV pour améliorer soit un piège soit un dispositif entier. Force est de constater que tout cela n'est pas l’œuvre d'une seule personne ou d'un seul style : chasseur, trappeur, militaire, survivaliste.

Vers la fin du parcours, tu as l'impression d'être observé.
Ce sont les fées. dit Cassie pour te "rassurer".
Vous avez marché, souvent couru. Sans faire de pause qu'aux pièges nécessitant réarmement. La nuit tombe. Vous êtes à une heure la cabane. Un peu plus à cause de la nuit.
Les fées ont interrogés ton chien pour en savoir plus sut toi.
En effet plusieurs fois il s'est éloigné. Mais tu n'as vu personne.
Il y a quelques dryades ici. Tu les as vues sans les voir.
Oui...
Cela fait si longtemps. Mais oui. Maintenant qu'elle le dit...un ou deux arbres t'ont paru...étrange mais pas assez pour "éveilleré véritablement ton attention. C'était comme en dessous de ton seuil de vigilance...
[ton retour à ta mission première affute ta conscience : conscience passe de 0 à 1]
Tu les as vues sans les voir... Tu as l'impression d'ouvrir plus grand les yeux.
Malgré la fatigue, tu retrouves un pas léger.
Vous arrivez à la cabane. Tu sais que vous êtes suivis. Ce sont des alliés précise Cassie. Je les ai appelées. Je ne sais qui se montrera mais attends toi à des tests des provocations ou quelques tours...

- - -

Vous arrivez à la cabane. La nuit est froide et étoilée. Vous posez vos affaires. Il y a un cours d'eau à côté. On peut s'y laver et laver nos vêtements.

Elle prend des vêtements de rechange [tu en as]
On se séparera là-bas. Un conseil : quitte pas tes fringues des yeux. Les fées adorent voir des culs-nus courir dans la forêt.
Tu comprends qu'elle parle d'expérience...

[Baron Vojnya]

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Je suis fasciné par la variétés des pièges et leur dispositions. Cette ingéniosité est rassurante pour ce caern. Les gens qui sont ici tiennent vraiment à cet endroit.

Peu à peu je prend mon rôle de sentinelle, armant les pièges suggérant des appareillements différents pour certains en fonction de mon expérience de force spéciale.

Quand elle aborde les fées, je me replonges à l'aube des temps où je marchais parmi les primo-fées...Dryade, hamadryade...je savais leur noms à tous et à toutes...

J'en oublierais presque le danger et la menace pour rêver à ces temps immémoriaux...Mais les pièges me ramènent à cette dure réalité de la défense d'un bien précieux, qui plus est la terre...Un bien qui me touche plus encore.

Ce qui me touche également est leur confiance. Cela m'honore, j'espère qu'une jours tourment ne le leur fera pas regretter...Je m'affirmes alors à rester sur un chemin de foi afin de na pas les trahir....

La cabane.

Je suis encore un peu dans le rêve. Je réaffûte mes sens. Je laisserais volontiers les fée me prendre mes affaires...Me provoquer, me distraire...Les revoir encore pourrait rapprocher plus encore Tyrael de Sahrel.

J'observe les étoiles, j'ai connues ces constellations, j'ai su m'orienter avec sûreté au gré d'une nuit étoilé...mais je n'y arrive plus...(il faudra que je up astronomie).

J'hoche la tête pour les armes.
Si tu es sûre.

-Je ne prends que mon couteau de commando. (et un fil de nylon translucide)

Pendant la marche j'attache mes affaires de rechange au fil.

Arriver au cour nous nous séparons. je lave d'abord mes affaires, puis me déshabille. Là je m'attache le fil au poignet. J'ai assez de longueur pour me laisser libre de ma mouvements.

Je reste concentré même s'il m'est difficile de ne pas vouloir profiter de l'onde pure du spectacle de la voûte céleste des cieux hivernaux...

Je m'harmonise avec l'eau et la terre.

J'ai mit Owl one aux aguets, je lui ai appris à se cacher derrière des branches pour observer. Je lui ai montré que la mort est parfois invisible (une balle de sniper). Famas, lui, garde la cabane. Je lui ai appris à sentir le danger, à l'estimer et surtout ne pas l'affronter s'il peut prendre la fuite pour m'alerter.

[liliandre]

[vous ne quittez pas vos armes. Elle sont à portée de main. C'est un cours d'eau, vous avez pied.]

Pendant la marche j'attache mes affaires de rechange au fil.

Tu te laves.
Tu tires le fil.
Au bout, tu y trouves Famas.
Ouaf !

Il y a une présence dans les bosquets. Elle chuchote d'une voix sauvage et sensuelle.
Jolie la vue.
La "présence" hume l'air.
Mmmmmmmm, Cassie est fertile. Si elle te fait le coup du Rite des cicatrices...Les loups dégagent de ces odeurs...Mmmmmmmmmmm
Tu entends la voix de Cassie.
-Tylara ? C'est toi ? J'espère que tu lui racontes pas de connerie.
-La sagesse des fées lui échappe parfois.
Cassie apparait dans la pénombre.
-Tylara ?
Elle te devine dans la pénombre. Pardon, je croyais que tu avais fini. Dit-elle en regardant toujours dans ta direction.
Ouaf Famas renifle la piste de tes vêtements, tu les retrouves devant la cabane.

A l'intérieur, les deux couchages ont été installé et un feu a pris dans l’âtre.
Une silhouette se détache du mur.
Tylara


Salut...ca vous dit un plan à trois ?
-Merde Tylara ! Demain est un jour de bataille !
Elle sort un paquet d'herbes. J'ai pensé à tout.
-Je pensais qu'on parlerait renforts.
-Mais je viendrai. Avec un ami, un Troll des forêts, Borgo Sang-d'Automne.. Il se bat encore mieux qu'il fait l'amour. Ha, si tu l'avais vu comme il m'a secouée dans les mousses. Elle pousse un gémissement.
-C'est bien que vous veniez, il y aura sûrement de l'imprévu.
-Ce troll a une façon de se servir de ses cornes et de sa langue en même temps...j'en tire encore la langue quand j'y pense.
-T'as fini ?
-Vous allez faire l'amour ?
Cassie rougit.
Euhh, c'est pas prévu.
Ooooooooooooooooooo ! nouveau gémissement. C'est meilleur quand c'est pas prévu !
Demain, nous livrons bataille...
J'avais compris, Cassie. Mais imagine que l'un de vous deux y reste. L'autre vivra avec ce regret...
Cassie plisse les yeux. Pourquoi tu dis ça ?
Parce que je le pense.
C'est pas prophétique ? Merde ?! Pourquoi t'agite le spectre de la mort devant moi comme ca ? veille de bataille ! Ca te ressemble pas... La voix de Cassie est inquiete.
Tylara prend un air innocent.
Non, je t'assure. Rien de prophétique. Et au pire...tu connais le moyen de conjurer le sort...sa baguette m/
Cassie a mis Tylara dehors par le col. Tu me raconteras ??? dit la voix qui, à présent, s'éloigne.

Cassie reste dos à la porte qu'elle bloque avec le poids de son corps.
Elle pose les mains sur ses joues rouges. Ca doit être le feu. se dit-elle à haute voix.

Tu n'as pu placer un mot tant elles ont parlé vite. Tu te rends compte que tu n'as même pas ouvert la bouche...

Cassie boit un verre d'eau. C'était Tylara. Elle est terrible et quand elle a une idée derrière la tête...C'est aussi une terrible combattante.

Elle te sert un verre d'eau. Nous allons nous battre ensemble demain. Mobile, discret et doué au fusil, nous devrons éliminer des cibles prioritaires : les Danseurs de la Spirale Noire et les Nephandis s'il y en a.

Tu comprends qu'on va te dévoiler les choses petit à petit.
Nous allons nous battre ensemble demain. Je serai ton binôme. Nous avons un rite de guerre. Le Rite des cicatrices partagées. Il nous permettra d'agir comme si nous avions déjà essuyé le feu ensemble. Veux-tu mener ce rite avec moi ?

...

[Baron Vojnya]

Tu n'as pu placer un mot tant elles ont parlé vite. Tu te rends compte que tu n'as même pas ouvert la bouche...

Je me laisse entraîner sans réagir par ce courant de mots comme un homme dans un torrent. J’observe un temps amusé, parfois interloqué, parfois tenté ce manège de provocation qui me semble plus rituel que réel. Je note la présence du "troll" Borgo Sang-d'Automne dans la forêt.

Nous allons nous battre ensemble demain. Mobile, discret et doué au fusil, nous devrons éliminer des cibles prioritaires : les Danseurs de la Spirale Noire et les Nephandis s'il y en a.

Vous devez avoir un voyant ou de puissant rite de divination...Mais cela ne fait aucun doute que le caern est une cible prioritaire.

Bien je me préparerais en conséquence.

Nous allons nous battre ensemble demain. Je serai ton binôme. Nous avons un rite de guerre. Le Rite des cicatrices partagées. Il nous permettra d'agir comme si nous avions déjà essuyé le feu ensemble. Veux-tu mener ce rite avec moi ?

J'ai passé un serment avec Sevastian et je crois que ces rites nous rendent plus fort. Il me rende aussi plus résistant aux doutes et aux tourment...

J'accepte volontiers avec humilité ce rituel, Cassie des Fianna.

Je la regarde attendant.

[liliandre]

Vous devez avoir un voyant ou de puissant rite de divination...Mais cela ne fait aucun doute que le caern est une cible prioritaire.

L'un de vous sent le Ver. Quelque chose de discret mais de puissant. On vous a séparé pour déterminer lequel d'entre vous. Voilà pourquoi Furious est intervenu lorsque Chris a annoncé qu'il suivrait Payge. Quant à nous, nous sommes passés sur le territoire des dryades. Rien n'a coulé de mon fétiche nulle larme. Elle montre un pendentif. Il réagit à la présence du Ver. Sur ces terres, il n'aurait pu être trompé.
J'ai laissé une marque pendant notre périple pour dire à Furious que ce n'était pas toi.

Demain. A midi, nous irons au caern. Avec vous.
Cela déclenchera l'attaque. Les forces du Ver n'attaquerons que lorsque leur espion aura confirmé la position du caern.
Mais nous ne laisserons pas leurs forces se rejoindre là-bas.
Une partie de nos force défendra le caern pendant que les autres intercepteront les troupes du Ver au lieu que nous aurons choisis.
Tu devines qu'elle doit avoir un certain statut, un certain rang chez les siens pour en savoir autant.
Tu sauras tout avant que la bataille ne commence.

Bien je me préparerais en conséquence.

Tu es déjà prêt.
Sache que Furious a de solides arguments pour ne pas s'allier avec les vampires.
Sevastyan...il n'est pas encore au courant de tout. Furious jugera demain de ce que l'Alliance peut nous apporter.
Elle sourit. Et toi, tu pourras aussi juger de ce que nous pouvons apporter.
Elle expire bruyamment. Quant à nos assaillants, nous nous attendons au pire. Votre présence et celle des fées ne sera pas de trop.

J'accepte volontiers avec humilité ce rituel, Cassie des Fianna.
Je la regarde attendant.

Elle se dirige vers le pot de café. Il y a aussi du thé et tu le comprends assez vite tout un tas d'herbes médicinales ou vouées à des rituels.
Elle ouvre un petit pot de terre et prend une poignée d'herbes. Elle la jette dans le feu.
Elle prend ensuite une craie et trace un cercle quasi parfait. Elle le coupe en deux et s'assied en tailleur dans un des demi-cerles.
Tu l'imites.
Chacun de nous choisit une cicatrice sur son corps et raconte son histoire. C'est chacun son tour. On en fait trois chacun. Il n'y a pas forcément de progression. C'est selon ton choix. A la fin du rite, c'est comme si nous aurons mené une guerre ensemble.
Elle commence à humer l'air qui se transforme peu à peu sous l'influence des herbes.
C'est un rite plus violent qu'il n'en a l'air. prévient-elle.

En terme de cicatrices, tu as l'embarras du choix.

[Baron Vojnya]

L'un de vous sent le Ver.

Je fait une moue triste.

La guerre nous bouscule, nous tiraille, nos émotions sont fortes et nos tentations multiples...

Je marque une pause et prend un ton solennel.

Nous sommes déchus, ange et démons...Dieu nous a laissé notre libre arbitre, c’est un don, mais le coût est réel...nous pouvons chuter et trahir...
Prie pour que je ne tombe jamais, et prie encore que si cela devait arriver tu me retrouves et me tue en chair et en esprit...

Car pour nous la mort n'est pas la fin...

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Mon corps est parsemé de cicatrices, chacune d’elle raconte une histoire, un moment unique, une souffrance terrible. Chacune d’elle est un échec, une victoire, qu’importe, elle symbolise à chaque fois un pas trop près de la mort.
Je lui montre la première.

Sous la mâchoire gauche, trop près de la carotide…Je peux la voir le matin et chaque fois dans le miroir. L'ancien l'appelait "le rappel"

Une pour mon ego, pour me rappeler de toujours rester vigilant…J’étais jeune légionnaire, sûr de moi, trop sûr, j’ai négligé les liens d’un prisonnier, je ne l’ai pas fouillé correctement…Il m’a frappé en un éclair, je n’ai pas pu parer… A quelques millimètres…C’était fini…
J’ai réagi et l’ai tué avec son propre couteau…Je n’oublierais jamais son regard, empli de surprise d’échec et de rage…

Ce soir là j’ai décidé de ne jamais avoir le même…

Je la regarde mes yeux plein de détermination.

La deuxième. En Lybie. Combat à mort au couteau contre l’un de mes ex-frères d’armes…un BM…
Il y avait la vie d’enfants en jeu…Ce jours là j’ai choisi mon destin et ses conséquences…

Je marque une pause. Un trait de haine passe dans mes yeux au souvenir de l'ancien mort sous les tirs d'Adrian, une sentiment que foi chasse rapidement…

Je ne haïs pas, je combats pour la justice…J’affronte mes ennemis, je ne deviens pas comme eux…

Dis-je à voix basse comme un credo…

La troisième…

Je montre une zone…Manifestement un impact de shotgun…

Moi, aile déployée, contre les fomori dans l’église…Le bien contre le mal…Ombre et lumière en contraste absolu…Il ont failli me tuer et s’il y était parvenu, nous n’aurions pas sauver Payge…Cette cicatrice pour me souvenir que le corps est mortel, que la mort est réelle…

Je laisse planer un silence…

Je la regarde.

[liliandre]

Une pour mon ego, pour me rappeler de toujours rester vigilant…J’étais jeune légionnaire, sûr de moi, trop sûr, j’ai négligé les liens d’un prisonnier, je ne l’ai pas fouillé correctement…Il m’a frappé en un éclair, je n’ai pas pu parer… A quelques millimètres…C’était fini…
J’ai réagi et l’ai tué avec son propre couteau…Je n’oublierais jamais son regard, empli de surprise d’échec et de rage…
Ce soir là j’ai décidé de ne jamais avoir le même…

Elle ne dit rien mais tu comprends que celle là lui en rappelle une à elle.

La deuxième. En Lybie. Combat à mort au couteau contre l’un de mes ex-frères d’armes…un BM…
Il y avait la vie d’enfants en jeu…Ce jours là j’ai choisi mon destin et ses conséquences…
Je marque une pause. Un trait de haine passe dans mes yeux au souvenir de l'ancien mort sous les tirs d'Adrian, une sentiment que foi chasse rapidement…
Je ne haïs pas, je combats pour la justice…J’affronte mes ennemis, je ne deviens pas comme eux…
Dis-je à voix basse comme un credo…

Elle perçoit ton trouble. Le rite lui montre-t-il plus que tu ne dis ? Elle semble soudain très émue.

La troisième…
Je montre une zone…Manifestement un impact de shotgun…
Moi, aile déployée, contre les fomori dans l’église…Le bien contre le mal…Ombre et lumière en contraste absolu…Il ont failli me tuer et s’il y était parvenu, nous n’aurions pas sauver Payge…Cette cicatrice pour me souvenir que le corps est mortel, que la mort est réelle…

Elle hoche la tête, impressionnée, fixant toujours la cicatrice. La façon dont elle la regarde est étrange. Cela doit être plus qu'important dans leur société. Tu devines là un atout possible pour les négociations à venir.

A mon tour

Elle enlève son pantalon...et montre sa cuisse gauche. Une cicatrice courte mais profonde. Un coup de couteau.
Un coup de couteau. Je crois qu'il l'a planté jusqu'à la garde. J'étais encore sans fourrure. Il voulait me violer. Je lui ai rendu son couteau.
Dans la gorge.
C'est là que mon oncle a fait disparaitre le cadavre et m'a envoyée aux Etats-Unis. Mon père et ma mère étaient en larmes. Je ne pouvais encore comprendre. J'avais tout juste 16 ans.

Elle écarte ses cheveux de son oreille gauche.
Elle s’approche un peu sans franchir la ligne qui vous sépare.
Là. précise-telle.
Tu vois une cicatrice de 5 mm tout au plus, parfaitement horizontale.
C'est Kory. Un danseur a réussi à m'attrapée et s'est servi de moi comme bouclier. Il lui a mis une balle Sloup ! Elle montre entre les deux yeux. Mon oreille était sur la trajectoire de la balle.
Il s'est excusé pendant un mois. Amusant, non ? C'est là que j'ai compris qu'il avait sa place dans ma meute.

Elle enlève le haut et ne porte plus qu'un tee-shirt rose clair. Il fait chaud d'un coup. Sûrement le feu.
Elle se tourne et montre le bas de son dos.
Des cicatrices de fouet. Tu n'en as vu que sur des enfants soldats en Afrique.
Mais là... il y en a, tu le devines, sur tout le dos.
Elle finit d'enlever le tee-shirt. Le dos en est rempli. Tes yeux n'arrivent plus à quitter les cicatrices.
On perd trop de sang, on ne survit pas à ca.
Celles-là, c'était lors de mon Rite de passage. On est tombé sur une meute entière on était trois. Pas encore prêt. Les deux autres sont morts. On m'a emmené dans un endroit où on m'a attachée par les pieds, ma tête vers le bas. Une kin danseur est arrivée. Elle m'a dit qu'elle allait attendrir la viande.
Tu sens sa rage monter.
Elle prend un inspiration pour se calmer.
Je me suis transformée. J'ai pu lui trancher la main d'un coup de griffes mais elle a pu s'enfuir. Cindy.
Mais demain elle sera là. Et elle ne quittera pas cette forêt vivante.
Je ne suis pas retournée à mon caern. J'avais honte et j'avais peur. Je suis arrivée ici pour me cacher. Quand j'ai raconté mon histoire à Furious. Il m'a accueillie. J'ai appris plus tard, qu'après s'être renseigné, il avait défié et tué le maître des rites de mon ancien caern. Sans pitié aucune.
Elle se tient plus droite et redresse la tête. Ses cheveux viennent en partie cacher les cicatrices.
Ses cheveux roux sur sa peau blanche te font penser aux flammes de l'Enfer ou au Feu Divin.
Les flammes occupent un moment ton esprit.
Ton corps lui, semble réagir à d'autres signaux. Ses épaules nues, sa chevelure de feu...
[Habilité naturelle (pas un pouvoir) des garous sur le sexe opposé. 1 point vol pour résister à l'appel de la nature.]

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Le cercle tracé disparait.

Elle se met à chanter.
Lentement.

Late at night I can hear the crying
I hear it all trying to fall asleep
When all the love around you is dying

How do you stay so strong?
How did you hide it all for so long?
How can I take the pain away?
How can I save...

A fallen angel in the dark
Never thought you for so far
Fallen angel close your eyes
I won't let you fall tonight
Fallen angel

You do it for my own protection
You make me feel like I'll be ok
Still I have so many questions

How do you stay so strong?

How did you hide it all for so long?
How can I take the pain away?
How can I save...

A fallen angel in the dark
Never thought you for so far
Fallen angel close your eyes
I won't let you fall tonight
Fallen angel just let go
You don't have to be alone
Fallen angel close your eyes
I won't let you fall tonight

I was right beside you
When you went to hell and back again
I was right beside you
When you went to hell and back again
And I can save a fallen angel

A fallen angel in the dark
Never thought you for so far
Fallen angel close your eyes
I won't let you fall tonight
Fallen angel just let go
You don't have to be alone
Fallen angel close your eyes
I won't let you fall tonight

[Baron Vojnya]

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Un coup de couteau. Je crois qu'il l'a planté jusqu'à la garde. J'étais encore sans fourrure. Il voulait me violer. Je lui ai rendu son couteau.
Dans la gorge.
C'est là que mon oncle a fait disparaitre le cadavre et m'a envoyée aux Etats-Unis. Mon père et ma mère étaient en larmes. Je ne pouvais encore comprendre. J'avais tout juste 16 ans.

Je regarde la première cicatrice, je fais une moue triste et amère.
Le viol comme premier trauma à 16 ans…heureusement qu’elle s’en est sortie « indemne »….

Seul mes yeux s’expriment : compassion mais sans trop en faire, c’est une dure, elle n’aime pas le pathos…
C'est Kory. Un danseur a réussi à m'attrapée et s'est servi de moi comme bouclier. Il lui a mis une balle Sloup ! Elle montre entre les deux yeux. Mon oreille était sur la trajectoire de la balle.
Il s'est excusé pendant un mois. Amusant, non ? C'est là que j'ai compris qu'il avait sa place dans ma meute

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J’esquisse un sourire.

Elle enlève le haut et ne porte plus qu'un tee-shirt rose clair. Il fait chaud d'un coup. Sûrement le feu.
Elle se tourne et montre le bas de son dos.

Le corps exprime ce que l’esprit ignore. La vie dans la fusion charnelle, la survie de l’espèce, la procréation…Concept presque étranger pour un elohim…Mon âme immortelle peine à comprendre cette intensité des instants fugaces qui passent sans jamais revenir dans ces vies mortelles.

Le dos en est rempli. Tes yeux n'arrivent plus à quitter les cicatrices.
On perd trop de sang, on ne survit pas à ca.

L’élan érotique est mue par une envie soudaine de la tenir dans mes bras…Autre geste primaire de « mammifère », mais dont la simplicité nue nous est tellement supérieure à nous autres déchus…

Sans m’en rendre compte ma main se pose sur la sienne comme pour la soutenir à l’évocation de ce souvenir…

Elle a crue mourir et s’est battue jusqu’au bout…Chaque nouvelle lune est pour elle une victoire…je réalise que Sahrel, sans Tyrael, aurait passer ces nuits lunes à ne pas les voir, à ne pas les comprendre à les laisser passé, figé que nous sommes dans la contemplation d’une splendeur éternelle aujourd’hui masqué à notre regard.

Ses cheveux roux sur sa peau blanche te font penser aux flammes de l'Enfer ou au Feu Divin.
Les flammes occupent un moment ton esprit.

Ton corps lui, semble réagir à d'autres signaux. Ses épaules nues, sa chevelure de feu...

C’est peut-être moi qui meurt de ne pas vouloir « vivre » …Quelque chose en moi est mort après la chute, ce qui est pire que le trépas…Une autre éternité sans amour, sans lien ?

Je suis peut-être plus complet aujourd’hui en étant chair et esprit qu’hier : « pur », mais insignifiant…
Est-ce cela le sens de l’incarnation de Dieu en l’homme ?

Je regarde sa chevelure, ses épaules comme une invitation, sa bête qui m’appelle à « vivre » à partager à fusionner au-delà des mots…

Je ferme mes yeux et incline légèrement la tête me rapprochant doucement de son cou.

Je respire à plein nez son parfum, ses phéromones, ses appels olfactifs…Doucement, Je les laisse entrer en moi et réveiller chaque parcelle de mon corps, de mon être.

Foi et tourment se sont tus…Je suis en harmonie entre corps et esprit ; Sahrel est Tyrael, Tyrael est Sahrel. Et je suis là avec elle…

Je la laisse me submerger, prendre le contrôle de mon navire, et m’emporter là où elle le désire….