Chris : une nuit chez les loups.

[liliandre]

Mes salutations Guerrier des Fils de Fenris. Je suis heureux de voir les Malhims veiller et régner sur ce territoire.

Les malhims ?...
Simen regarde Kachina. Le Né-Malhim n'est-ce pas le titre de ton père ? Le nom reçu lors de son rite de passage ? Que cela signifie-t-il ?
Prédateur, chasseur. Je crois. C'est un nom ancien. Il ui a été donné par un esprit et non l'un des nôtres.

Le Ragnarök, le crépuscule du Monde pour les Hommes du Nord...Ce nom fait écho à d'autres, à l'Apocalypse, à l'Harmaguedon, à la Révélation. Tous les signes semblent montrer que ce moment approche. Les engeances impies de Dagon ont en tous cas choisi Philadelphie pour sortir des abysses...
Je continue de fixer les eaux.
Les portes s'ouvrent, effectivement...Il nous faudra fermer ces portails ou affronter ce qui en sortira...

Les deux, j'imagine.

---
L'Ancienne, Olivia, Osbern.

L'aube aura la couleur sang du crépuscule...

Malhim ? réagit l'Ancienne.
Est-ce bien le mot qu'il a employé ?
Oui répond Olivia.
Alors oui, l'aube aura la couleur sang du crépuscule.
Olivia et Osbern échangent quelques regards.
Ancienne ?
C'est le temps des Malhims. Demain ils renaitront. Malheureusement. Un malhim nait bien souvent sur des ruines.
Elle se tait.
Ni Olivia ni Osbern ni Payge ne prennent la parole.

[walena]

Je m'incline.

-Malhims... C'est le nom par lequel je connais les hommes loups.

Je regarde vers les cieux.

-Ce sont des Malhims qui dans les premiers temps, vinrent affronter les anges rebelles. Ils en tuèrent plusieurs parmi les plus puissants avant que Lucifer ne les emmène vers des terres apaisantes...

Je me tourne vers l'ancienne.

-C'est en tous cas le souvenir que j'en ai...

Je prends un air triste.

-Des ruines... Peut-être...Nous ferons tout pour l'empêcher...Si nous voulons une aurore nouvelle pour ce monde, il nous faudra apporter la ruine sur les sbires de Dagon; il nous faudra apporter la mort sur ceux des enfers dont la dette reste à payer; il nous faudra apporter le jugement sur les impies qui psalmodient, sur ces fous qui ouvrent des portails aux sombres forces. J'ignore ce qu'il en est pour votre tribu, mais c'est aussi pour nous un combat intérieur, un héritage de notre histoire...

[liliandre]

A toi d'insert ou pas.

[Aprrochable]
Les trois loups restent silencieux.
Osbern regarde une hache dont tu perces le masque. elle est à double tranchant et bien plus grande que la petite hache de bucheron qu'il tient.
Pour lui, la vérité est dans sa hache.
Olivia regarde Osbern, l'Ancienne, vous deux et plus loin : les autres.
Pour elle, la vérité est dans le groupe.
L'Ancienne reste silencieuse. Pour elle, la vérité est dans le silence intérieur.

- - -

Vous reprenez votre marche. Ingolf fait comprendre à des campeurs qu'ils doivent se rapprocher des autres.
Ces derniers refusent.
Il les regarde. Il se contient. Finalement tu lis dans son regard : "tant pis pour eux..."

- - -

Vous ne remarquez rien de suspect. Ni à l'intérieur du campement, ni à l'extérieur.
Vous revenez vers votre campement. Vous faites un détour vers les douches et réveillez Sam.
La nuit tombe...
Il se lève et prend son "pompe" roulé dans une couverture.
Bonne nuit.

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Harassé, tu te diriges vers la tente.
Le sac de couchage est un sac double place. Tu comprends mieux pourquoi elle voulait se charger du couchage. Dans une tente de cette taille avec un sac de couchage double, vous ne pouvez pas vous rater...

- - -

Sam se rapproche de deux silhouettes et s'adresse à la silhouette la plus fine.
Alors ?
Hedvig Perce-Voile.

Walter "One-shot" a.k.a Wosh

-C'est pas eux. On est tranquilles de ce coté là.
-On tourne à deux pendant qu'un seul dort. Ouvrez l'oeil et tirez à vue.
-Furious dit qu'ils attaqueront un peu avant midi ?
-C'est qu'ils attaqueront un peu avant midi alors.
Le arhoun a parlé.

- - -

Le jour se lève...

[walena]

J'observe chacune des personnes m'entourant, cherchant à les comprendre, cherchant à les rejoindre dans le fil de leurs pensées. Je passe de l'un à l'autre, économisant mes mots et mes gestes pour ne pas rompre la solennité du moment. Je scrute leur visage et les signes que tous ne manquent pas à un moment ou un autre de laisser paraître. Je suis Zaquel, le scrutateur, héraut des aurores changeantes...Je passe près d'Osbern et lui adresse un simple signe de tête, lui murmurant quelques mots.

-Une arme qui aurait pu venir des forges célestes.

J'ai une pensée pour Aramphael, le gardien des clés de la forge.

-Tenue par ce bras ferme, elle saura imposer la vérité à ceux qui ne veulent l'entendre, à ceux qui ont échouer à veiller sur les autres.

J'ai à ces mots une pensée triste vers Ustraferas le veilleur, Vigilant de la Dernière Maison...

Je me dirige vers Olivia, entrainant Payge avec moi. Je pose une main sur l'épaule de chacune des deux femmes; je pose mon regard sur elles, puis sur chacun, contemplant le groupe duquel elle semble puiser sa vérité. Le visage de chacun des loups que l'on m'a présenté me revient alors.
J'adresse quelques mots à la femme loup.

-Vous avez à vos côtés une communauté remarquable. Vous vous battez pour eux comme ils se battent pour vous."

Je hoche la tête me remémorant quelques brefs instants la marche de nos ost angéliques.

-Agir pour les autres, partager avec eux, cela apporte un supplément d'âme, une plus grande force, la résolution et la volonté de ne pas plier et de ne pas rompre.

Je regarde à nouveau l'ensemble du groupe, puis la forêt environnante, la Terre et l'eau qui se rencontre dans ce lac.

Défendre la création est pour nous une mission sacrée, une mission que vous avez remplie pendant notre absence...

J'ai une pensée pour Sarhel, Sentinelle des Forêts d'Eden, Gardien de l'aube du Troisième Jours...

Je fais quelques pas, m'éloignant du groupe tout en regardant l'ancienne. Parcourant en silence ma mémoire, je lui adresse un sourire. Le silence intérieur...Je fais le vide en moi, chassant les questions et les doutes, les secrets et les savoirs, le gris et le noir. Je ne voudrais plus voir et entendre en moi que le silence aveuglant de la Lumière. Cette lumière intérieure aussi vive que le silence peut être assourdissant; cette lumière pâle qui vient déchirer les ténèbres et annoncer à qui sait la recevoir les premières couleurs et les premiers bruits d'une aurore délivrée de l'étreinte de l'ombre. Ouvrant lentement les yeux, la terre herbeuse se dévoile à moi. Je redresse la tête, mon regard dépassant la cime des arbres pour se perdre finalement dans l'immensité du ciel étoilé.

J'ai une pensée pour Lissalana la Contemplative, Conteuse du Ciel et de la Terre...

J'ai une pensée pour nous cinq qui marchons sur la terre de Philadelphie, une pensée pour nous cinq qui sommes passés par l'ombre et la lumière. La vérité de la lame, la vérité du groupe, la vérité du silence intérieur...Il y a à se souvenir de chacune de ces vérités, car chacune est une part de la vérité du Très-Haut. Ne faut-il pas se rappeler et comprendre chacune de ces vérités pour marcher enfin sur le chemin de la rédemption ?

- - -

Passant après Ingolf, je tente avec Payge de persuader les campeurs. Je discute un peu avec eux tentant de les cerner et de jouer sur leur corde sensible: je leur proposer selon leurs attentes le partage d'une bière ou d'un peu de musique, un endroit plus dégagé pour observer le ciel, ou tout autre artifice qui me permettrait de les faire obtempérer.

- - -

A bout de force je me dirige vers la tente puis me glisse dans le sac de couchage double. Je suis corps et esprit. J'ai beaucoup interrogé mon esprit sans trop écouter mon corps. Mes connaissance pourtant sont autant de souvenirs de ce qu'est l'Humanité et de l'importance de la Chair.

Quelque chose me dit que Payge souhaite combler cette lacune...L'âpre chemin de la rédemption pourrait-il avoir parfois la chaleur de l'étreinte?

[liliandre]

Insert ou pas.

- - -

Cha+come : 0 succ.
Man+subterfuge : 4 succ.

Les campeurs "sauvages"

Ton charisme n'y suffit pas. Mais tu cernes des gens qui s'éloignent car ils compte veiller. Tu parles de bières.
Ils se rapprochent sans toutefois se mêler aux autres. Ils comptent boire des coups et s'envoyer en l'air. Tu sens des couples échangistes ou très (très) libres. Vous vous faites ouvertement dragués.

- - -

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Tu te réveilles tôt. Les paroles susurrées cette nuit par Payge résonne encore dans ta tête.
Le jour se lève à peine.
Payge est déjà hors de la tente.
Elle revient des douches.
Ils sont tous là avec Furious. Il est...on dirait une montagne.
Elle pose ses affaires et vérifie son pistolet.
Elle semble faire la transition entre cette nuit et ce combat à venir sans se poser plus de question.
J'ai peur. Pourtant une force me pousse dans cette direction. te confie-t-elle.
Elle range fusil à pompe dans un étui à canne à pêche.

- - -

Tu sors.

Furious Cloud.


Un cercle s'est formé.
Tu remarques Hedvig Perce-Voile et Walter. Les Loups semblent être plus nombreux que ne te l'avait dit Tyraël.
Ils parlent de l'évacuation des "kins" à la demeure Atsion.
Quand vous rejoignez le cercle, Furious fait signe.
Armand sent le Ver. Il ne semble pas conscient de ce qu'il fait. Mais c'est bien lui qui est chargé de repérer le caern.
Nous l’emmènerons au caern avant midi. Cela déclenchera l'attaque.
Ils attaqueront surement ici pour faire diversion puis ils rejoindront leurs autres forces se porter sur le caern. Ils ne doivent pas arriver au caern. Je NE veux PAS de prisonnier. Je n'ai que faire des informations qu'ils pourraient nous fournir. Je ne veux pas de survivant non plus.
Il marque un temps.
La forêt doit se refermer sur eux.
S'ils se séparent ? demande Olivia.
Vous faites de même. Dans ce cas là, Simen reste ici avec les Pälskrigare et les autres nous rejoignent.
Tu soupsonnes autre chose, Furious. ? dit calmement Simen.
Je pense qu'ils n'en veulent pas qu'au caern. Ils en veulent aussi à nos théurges. Les plus à même de contrecarrer leurs rituels impies.
Ils sont pévenus ?
Je n'ai rien décidé sans eux.
Et Hedvig .?
Je suis venu la chercher. Chris la remplacera. Payge restera dans le campement parmis les campeurs.

Insert, questions possibles.

[walena]

Ton charisme n'y suffit pas. Mais tu cernes des gens qui s'éloignent car ils compte veiller. Tu parles de bières.
Ils se rapprochent sans toutefois se mêler aux autres. Ils comptent boire des coups et s'envoyer en l'air. Tu sens des couples échangistes ou très (très) libres. Vous vous faites ouvertement dragués.

Je discute avec eux échangeant des bières mais rien de plus. Cette nuit nous appartient...

- - -

Elle pose ses affaires et vérifie son pistolet.
Elle semble faire la transition entre cette nuit et ce combat à venir sans se poser plus de question.
J'ai peur. Pourtant une force me pousse dans cette direction. te confie-t-elle.
Elle range fusil à pompe dans un étui à canne à pêche.

-Je comprends. La violence et la haine vomies par ces créatures qui furent parfois des hommes est effrayante.

Je la regarde dans les yeux.

-Rien ne te force à suivre ce chemin. Il n'y a que toi. Toi et ta conscience, toi et ton instinct.

Je continue de la fixer.

-Parmi ces forces qui te poussent, il y a ton admirable courage.

J'ai un regard vers son fusil.

-Tire pour tuer ceux qui viennent pour détruire et asservir la création. Pour ce que tu ne pourras tuer, n'oublie pas que la foi est notre plus grande arme...

Je l'étreins doucement, sans rien ajouter.

- - -

Armand sent le Ver. Il ne semble pas conscient de ce qu'il fait. Mais c'est bien lui qui est chargé de repérer le caern.
Nous l’emmènerons au caern avant midi. Cela déclenchera l'attaque.

Inconsciemment, je m'interroge sur tous ces artifices qui peuvent amener quelqu'un à oeuvrer pour ses ennemis sans son consentement et à la façon de les détecter.

Ils attaqueront surement ici pour faire diversion puis ils rejoindront leurs autres forces se porter sur le caern. Ils ne doivent pas arriver au caern. Je NE veux PAS de prisonnier. Je n'ai que faire des informations qu'ils pourraient nous fournir. Je ne veux pas de survivant non plus.
Il marque un temps.
La forêt doit se refermer sur eux.

Je hoche la tête.

La forêt...l'oeuvre du troisième jour...

S'ils se séparent ? demande Olivia.
Vous faites de même. Dans ce cas là, Simen reste ici avec les Pälskrigare et les autres nous rejoignent.
Tu soupsonnes autre chose, Furious ? dit calmement Simen.
Je pense qu'ils n'en veulent pas qu'au caern. Ils en veulent aussi à nos théurges. Les plus à même de contrecarrer leurs rituels impies.
Ils sont pévenus ?
Je n'ai rien décidé sans eux.
Et Hedvig ?
Je suis venu la chercher. Chris la remplacera. Payge restera dans le campement parmi les campeurs.

-Je ne connais pas l'étendue des capacités de Hevig mais je ferais de mon mieux pour la suppléer...

J'ai un regard vers Payge, cherchant à voir si la situation lui convient.

[liliandre]

J'ai un regard vers Payge, cherchant à voir si la situation lui convient.

Elle fait signe que oui.

Te voilà avec Sam et Wosh au nord.
Sam a une tenue de pêcheur. Il est au bord de l'eau.
Wosh est caché dans des buissons épineux.

[Prends-tu des dispositions particulières ?]

- - -

[walena]

Je me concerte avec mes compagnons d'arme.

-Y a-t-il une des choses que je doive savoir? Une tactique est-elle déjà envisagée ou devront nous nous adapter à la situation?

Je poursuis haussant les épaules.

-S'il y a un endroit à défendre, je peux le rendre plus difficile à pénétrer.

Je les regarde.

-Je ne suis pas un bon combattant même si je maîtrise convenablement les armes à feu et dispose de solides compétences de médecine. De plus, ma connaissance de la chair me permet de diminuer la douleur de mes alliés et d'accentuer celle de mes ennemis.

J'utiliserai les pouvoir de la chair sur mes compagnons et moi même pour tenter d'augmenter notre dextérité dès l'imminence du combat [(** Manipulate Nerves)].

Je vérifie le bon fonctionnement et l'alimentation de mes armes à feu. Le fusil est masqué dans son étui ouvert, et le pistolet est dans son holster sous mon bras. Je prend la tenue de camping donnée par Payge. Je m'assois simplement au bord de l'eau à côté de ma canne à pêche, scrutant d'éventuels remous à la surface de l'eau.

[liliandre]

-Y a-t-il une des choses que je doive savoir? Une tactique est-elle déjà envisagée ou devront nous nous adapter à la situation?

Sam te répond : Nous ne savons ce qui va nous tomber dessus. Ils viennent tuer ici pour faire diversion. Nous devons leur sauter dessus le plus rapidement possible. Peu importe ce qui arrive.

-S'il y a un endroit à défendre, je peux le rendre plus difficile à pénétrer.

Les campeurs sont la priorité. L'endroit en lui-même est indéfendable.

Je ne suis pas un bon combattant même si je maîtrise convenablement les armes à feu et dispose de solides compétences de médecine. De plus, ma connaissance de la chair me permet de diminuer la douleur de mes alliés et d'accentuer celle de mes ennemis.

Voilà pourquoi tu as été choisi pour remplacer Hedvig.

Je m'assois simplement au bord de l'eau à côté de ma canne à pêche, scrutant d'éventuels remous à la surface de l'eau.

Tu vois une barque au loin. Elle semble s'être arrêtée et ne poursuit pas la traversée jusqu'au campement.
Une personne à l'intérieur. Un visage familier ?

Ustraferas ?
Derrière toi, au milieu du campement, un réchaud à gaz explose mettant le feu à une tente. Des cris s'élèvent. Payge se dirige vers 'éventuels blessés. Bien que surpris, Ustraferas t'envoie néanmoins un salut de la main.

Un campeur pète les plombs Ca va pas de faire les cons avec le gaz ! vous êtes trop cons ma parole ! Vous allez finir par tuer quelqu'un ! Vous comprenez, quelqu'un va mourir ! Ses rêves avec lui ! Je voulais apprendre à jouer du piano et m'acheter un barbecue MasterFire 3000 ! Mais c'est à cause de connards comme vous que je suis mort !
Les campeurs regardent une personne bien vivante en plein délire. Ils ne semblent pas voir ses yeux possédés...


Ustraferas prend ses rames et commence à s'éloigner.

[walena]

Les yeux plissés vers un proche horizon, j'observe la barque s'avancer. Ustraferas s'y tient, moderne Charon au visage dévasté par le fleuve de ténèbres sur lequel il a choisi de naviguer.

-Mon vieux frère, quelle tristesse de te voir ainsi. Quelle sensation de gâchis d'être ainsi témoin de cette affligeante déchéance, de ce corps décharné témoin de la déshérence d'une âme en perdition. Quel déchirant spectacle nous offres-tu, sinistre silhouette, ombre malfaisante d'un veilleur corrompu par le mal qu'il avait choisi de circonscrire.

Une arme perle à mes paupières.

-Quel abattement de voir le noir de ton coeur se mêler aux ténèbres de la nuit éternelle, de sentir les abysses de l'onde insondable obscurcir ton jugement. Quel morne spectacle de te voir ainsi t'abandonner à la langueur et au désespoir de ton tourment. Quel mal t'a fait chuter toi qui a survécu aux enfers?

Est-ce aussi cet orgueil qui me menaçait? Est-ce la colère qui parfois étreignait Sarhel ? Ou bien Le désespoir qui pourrait envahir Lissalana ? Peut-être la violence couplée au sentiment de trahison qui avait traversé Aramphael? A moins que ce ne soit l'envie ou la luxure, ces abandons auxquels se livrent les Neffendis...

Je m'incline dans sa direction alors qu'il me salue.

-Ustraferas, y a-t-il seulement une vertu pour te sauver de cet océan funeste qui gouverne ta destinée? Il faudrait un miracle... Au revoir mon frère, il est de mon devoir de prévenir ou réparer les méfaits de tes actes. Mon avenir est avec cette Humanité que nous avons jadis choisi de guider.

Un réchaud explose. La température monte et la folie s'empare d'un campeur. Une folie qui n'a rien de naturel au regard de ses yeux démoniaques. J'entends Payge voler au secours des campeurs. En silence, je manipule mes nerfs pour accroitre ma dextérité. ([** Manipulate Nerves])

-Ustraferas, je n'ai rien qui puisse libérer ce pauvre homme. Je ne me souviens de rien parmi les enseignements du très haut qui puisse te faire relâcher ton emprise.

Je sors mon fusil et épaule, le tube d'acier dans le prolongement de mon oeil et en direction du déchu. Je vise.

-Les protéger tous. La création avant l'Amour mon frère...

Je tire.